« … l’art poétique dessine ce que la musique chante, décrit ceque la pensée enfouit, et que le verbe ne parvient à exprimer,ce que l’art martial enseigne par des postures, ce que l’aveugleaperçoit… récite les mots que le muet a des lacunes àbavarder, mais en outre se rabaisse à l’insuffisance d’unnourrisson, pour comprendre l’expression de ses inquiétudes,somme toute, la poésie comprend tout, et le poète en estl’adepte. »1Cependant, assis au sommet de la colline des mots, admirantla beauté dans l’introspection pour les faire chair par l’épéetranchante de sa langue et la douceur de sa voix, MTN se mirel’esprit dans l’océan poétique des vers, miroir sur lequel sereflète la splendeur de la verdoyante nature sautée à ses yeux,il voit enfin « Des Vers pâturages », qu’il doit peindre dansl’esprit du liseur. Celui qui vivra verra comme l’a-t-on dit, -celui qui lira s’y engloutira, dégringolade éternelle… car dansces flots gigantesques des vers creux, plus creux d’ailleurs quel’informe vide, s’y trouve la vie. Voilà pourquoi le liseur nereprochera dans l’honneur de l’auteur rien d’incommode àl’esprit ou à la morale, particulièrement j’y ai trouvé ma tarte,et dressé ma tente pour admirer ces mots entre bon usage, entrebonne langue.Monâme
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