Nicolas Gogol - Oeuvres , livre ebook

icon

840

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2017

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

840

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2017

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Le Classcompilé n° 70 contient les oeuvres de Nicolas Gogol.


Nicolas Vassiliévitch Gogol (en russe : Николай Васильевич Гоголь, Nikolaï Vassilievitch Gogol ; en ukrainien : Микола Васильович Гоголь, Mykola Vassyliovytch Hohol) est un romancier, nouvelliste, dramaturge, poète et critique littéraire russe d'origine ukrainienne, né à Sorotchintsy dans le gouvernement de Poltava (Empire russe) le et mort à Moscou le . Il est considéré comme l'un des écrivains classiques de la littérature russe. (Wikip.)


Version 2
Nouveautés : Les veillées du Hameau, les âmes mortes trad. Mongault.
On consultera les instructions pour mettre à jour ce volume sur le site lci-ebooks, rubrique "Mettre à jour les livres"


CONTENU DE CE VOLUME
NOUVELLES

LES VEILLÉES DU HAMEAU 1832
MIRGOROD 1835
UN MÉNAGE D’AUTREFOIS. || MÉNAGE D’AUTREFOIS
TARASS BOULBA 1835 ET 1843
LA BROUILLE DES DEUX IVAN
LE ROI DESGNOMES || VIÏ
NOUVELLES DE PETERSBOURG 1843
LES MÉMOIRES D’UN FOU 1835
LE NEZ 1836
LA CALÈCHE || LA CALÈCHE
LE MANTEAU
LE PORTRAIT 1835 ET 1842
ROME
ROMANS
TARASS BOULBA 1835 & 1843
LES ÂMES MORTES || LES ÂMES MORTES 1842 & POST.

Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

14 janvier 2017

Nombre de lectures

36

EAN13

9782918042990

Langue

Français

NICOLAS GOGOL ŒUVRES N° 70
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2015-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-99-0
pour la version 2.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.7 (05/09/2022), 2.6 (18/06/2021), 2.5 (26/01/2020), 2.4 (07/02/2018), 2.3 (12/12/2017), 2.2 (01/08/2017), 2.1 (15/03/2017), 2.0 (15/01/2017), 1.1 (26/03/2015)
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
–Wikisource  : Nouvelles Choisies (IA/Toronto), Les Âmes mortes (Google Books), Veillées d’Ukraine (IA/Gallica), L’âme russe (BnF/Gallica), Traductions d’H. Mongault, Tarass Boulba (Google).
– Bibliothèque russe et slave : Les aventures de Tchitchikov ou les Âmes mortes ( 7 images ).
– Reconnaissance optique/Google Livres : La calèche (Bibliothèque nationale de Naples), Les Ämes Mortes  : préfaces du traducteur E. Charrière, (National Library of the Netherlands)


– Couverture : Portrait par A. Ivanov, 1841, présent dans Nicolas Gogol , par Louis Léger, par Paris : Bloud & cie, 1914. (Internet Archive / Utorono - Kelly.)
– Première page : Gogol, 1840. Fedor Antonovich Moller, Wikipedia
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
N IKOLAÏ V ASSILIEVITCH G OGOL (1809 – 1852)
NOUVELLES
LES VEILLÉES DU HAMEAU
1832
MIRGOROD
1835
UN MÉNAGE D’AUTREFOIS. || MÉNAGE  D’AUTREFOIS
TARASS BOULBA
1835 et 1843
LA BROUILLE DES DEUX IVAN

LE ROI DESGNOMES || VIÏ

NOUVELLES DE PETERSBOURG
1843
LES MÉMOIRES D’UN FOU
1835
LE NEZ
1836
LA CALÈCHE || LA CALÈCHE

LE MANTEAU

LE PORTRAIT
1835 et 1842
ROME

ROMANS

TARASS BOULBA
1835&1843
LES ÂMES MORTES || LES ÂMES MORTES
1842&Post.
PAGINATION
Ce volume contient 670 240 mots et 1 662 pages.
01. NOUVELLES RUSSES
122 pages
02. LES ÂMES MORTES (Charrière)
610 pages
03. VEILLÉES DE L’UKRAINE
103 pages
04. L’ÂME RUSSE, CONTES CHOISIS
57 pages
05. TRADUCTIONS D’HENRI MONGAULT
216 pages
06. LES ÂMES MORTES (Mongault)
419 pages
NOUVELLES RUSSES
Traduction française Publiée par Louis Viardot.
Éléments bibliographiques :
Édition originale : (Éditeur et date) Paulin, 1845.
Source de la présente édition : Nouvelles Choisies, (éditeur et date) Librairie de L. Hachette et C ie ,1853 (Manque Tarass Boulba et la Calèche ).
Autre source de la présente édition : Tarass Boulba Même éditeur, 1882
124 pages
TABLE
PRÉFACE
TARASS BOULBA
Préface
Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Chapitre X
Chapitre XI
Chapitre XII
LES MÉMOIRES D’UN FOU
UN MÉNAGE D’AUTREFOIS.
LA CALÈCHE
LE ROI DES GNOMES [1].
Titre suivant : LES ÂMES MORTES
PRÉFACE
Depuis la mort du grand poëte Pouchkine et de son heureux continuateur Lermontoff, qui ont péri tous deux à la fleur de l’age dans de funestes duels, depuis celle du fabuliste Kryloff, qui s’est, au contraire, éteint paisiblement au bout d’une longue vieillesse, Nicolas Gogol occupait sans contestation le premier rang dans la littérature de son pays. Né en 1808, dans la Petite Russie, Nicolas Gogol (prononcez Gogle, en mouillant un peu l’ l ) avait débuté comme écrivain par un recueil de Nouvelles , qui, successivement grossi à chaque édition, forme aujourd’hui trois forts volumes. Il avait mis le sceau à sa réputation naissante par la spirituelle et populaire comédie le Contrôleur ( Revisor ). Dans cette pièce, d’une singulière audace et d’un comique profond, vrai miroir de la société russe, il suppose qu’un gentilhomme, venu de Saint-Pétersbourg dans un chef-lieu de province, est pris pour le contrôleur général qu’on y attendait ; et cette donnée lui fait passer en revue tout le tchin , toute la hiérarchie des employés, toute l’administration publique enfin, qu’il montre corrompue, vénale, pleine de bassesse et de morgue, à la fois servile et tyrannique. On ne peut comprendre qu’une telle comédie ait été permise sur le théâtre, à moins de supposer que le gouvernement y vit un moyen de dévoiler et de flétrir des abus qu’il n’est pas en son pouvoir de poursuivre et de déraciner.
Gogol acheva de se rendre célèbre et populaire en publiant la première partie de son fameux roman les Ames mortes ( Meurtvia Douchi ), dont le titre, comme le sujet, ne peut appartenir qu’à la Russie. Personne n’ignore qu’on ce pays, on appelle âmes les paysans serfs, et seulement les mâles et les adultes. Ni les femmes, ni les enfants ne sont portés sur les tables de capitation. (c’est par âmes qu’on évalue la fortune d’un seigneur et l’importance d’une propriété. Ce sont des âmes qu’on vend et qu’on achète, qu’on apporte en dot, qu’on reçoit en héritage, qu’on donne en gage par hypothèque. D’une autre part, et sous le nom de conseil de tutelle , la caisse impériale fait, dans chaque province, des prêts aux boyards nécessiteux en prenant garantie sur leurs biens. Ce double usage a produit naguère une singulière spéculation. Des espèces de marchands forains s’en allaient de village en village et de château en château, achetant à vil prix, des gentilshommes campagnards, leurs âmes mortes, c’est-à-dire les paysans récemment décédés, mais portés encore sur les registres de capitation, qui ne se changent que tous les cinq ans ; puis, donnant les morts en hypothèque, ils obtenaient du conseil de tutelle un assez fort emprunt, qu’ils se hâtaient d’emporter hors des limites de l’empire. C’est sur cette donnée bizarre, et toute empreinte de couleur locale , que Nicolas Gogol a établi son roman, où il trouve une occasion naturelle de passer en revue non plus seulement le tchin , mais tous les degrés de la société russe, et de lui montrer, plus librement encore qu’au théâtre, et dans un cadre plus vaste que le Contrôleur , tous les travers, tous les vices, tous les crimes, dont sont infestée l’absolutisme en haut, la servitude en bas.
Dès qu’il fut célèbre, Gogol fut perdu pour son pays. Il se vit fermer brusquement la carrière qu’il s’était ouverte avec tant de succès et d’éclat. Gêné, humilié par les sévérités toujours croissantes de la double censure qui pèse en Russie sur tous les produits de l’intelligence, il resta longtemps sans rien mettre au jour, et alla même se fixer à Rome pendant plusieurs années. Il venait de rentrer dans sa patrie, apportant de l’étranger des manuscrits nombreux, lorsqu’une mort prématurée l’a frappé subitement au mois de février dernier.
Cette mort, qui n’est point naturelle, a présenté des circonstances étranges et mystérieuses. Sans s’expliquer davantage, les lettres de Moscou qui l’ont racontée disent qu’elle fut tragique, sans doute volontaire, et le dénoûment d’une longue et douloureuse lutte qu’il ne pouvait pas plus longtemps soutenir. Ce qu’il y a de plus affligeant, c’est que Nicolas Gogol avait d’abord consommé son suicide moral en brûlant, peu de jours avant d’expirer, tous ses manuscrits, entre autres la seconde partie, complétement terminée, du roman satirique les Ames mortes . La censure défendit ensuite de mentionner même son nom dans les journaux ou revues des deux capitales. A Moscou, ses funérailles avaient été un véritable deuil public. Ce n’est pas sur le char mortuaire, c’est sur les épaules d’une foule en larmes, que son cercueil fut porté jusqu’au cimetière, qui est à six verstes de l’église.
Le nom de Nicolas Gogol doit s’ajouter à la liste déjà trop longue de tous les écrivains illustres de la Russie qu’un sort fatal, inévitable, frappe de mort dès qu’ils franchissent le niveau de la médiocrité, dès qu’ils appellent sur eux l’attention publique et que l

Voir icon more
Alternate Text