498
pages
Français
Ebooks
2022
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Publié par
Date de parution
15 septembre 2022
Nombre de lectures
5
EAN13
9782384409525
Langue
Français
Maël à l’approche de la trentaine, réalise son rêve de gosse : devenir flic pour le NYPD. Reconnaître qu’il est gay dans ce milieu peut s’avérer compliqué, mais devoir cacher qu’il est un sorcier l’est tout autant. Maël n’est que récemment affecté à son poste de lieutenant du NYPD, quand le corps torturé à mort d’un policier est retrouvé.
Sous la houlette d’un chef sévère, accompagné de sa nouvelle partenaire Soledad, et avec l’aide du bureau du légiste en chef, il va devoir tout mettre en œuvre pour retrouver celui qui semble avoir pris des policiers pour cible. Mais que se passerait-il si ces assassinats n’étaient que la partie émergée de l’iceberg ? Que se passerait-il si les souvenirs macabres des victimes dévoilaient d’autres secrets ?
Note de l'éditeur: Série dont les deux premiers tomes uniquement ont été publiés en auto édition en 2018 et 2019.
Publié par
Date de parution
15 septembre 2022
Nombre de lectures
5
EAN13
9782384409525
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Un sorcier à New York
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2018 Aurore Morgenstern
Relecture et correction par Ma Plume Correctrice, M. Girard
Conception graphique : Illustratrice : © Alexandra Becker
Conception : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-230-4
Première édition : novembre 2018
Deuxième édition : septembre 2022
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Remerciements
J’aimerais dédier cette réédition à tous ceux qui m’ont poussée à franchir le pas de la soumission en maison d’édition parce qu’ils croyaient que Last Memories en valait la peine.
Merci aussi à Valérie et à Juno d’avoir répondu favorablement, et d’accueillir Maël et sa clique dans la famille.
Et bien entendu, merci à toi, lecteur, qui sautera le pas de la (re)découverte de ce roman.
Un sorcier
A New York
Last Memories #1
Aurore Morgenstern
Prologue
J’étais un petit garçon la première fois que mes dons s’étaient dévoilés à moi. À cette époque, je savais déjà que je n’étais pas un enfant comme les autres.
Du haut de mes huit ans, j’avais bien conscience que ma mère n’était pas n’importe qui…
Cette petite femme bien en chair aux joues rondes, parsemées de taches de rousseur. Aux longs cheveux feu dont les anglaises se perdaient presque jusqu’au bas de ses reins. Constamment habillée de grandes robes bleu nuit…
Non, elle n’était pas n’importe qui.
Ici, perdue au milieu d’une petite ville rurale du Colorado, ma mère avait toujours été celle qu’on appelait la guérisseuse. Celle qu’on appelait pour les naissances compliquées, ou pour aider les défunts à trouver le repos…
Du haut de mes huit ans, je comprenais parfaitement l’aspect mystique de ce nom que les habitants avaient donné à ma mère.
Et pour cause, elle était ce qu’on appelait couramment une sorcière.
Oh bien sûr, sans la pustule sur le nez, le chaudron et les potions bizarres à base de diverses parties d’animaux. Mais, elle avait tout de même un chat noir, qu’elle n’avait pas choisi pour sa couleur, mais parce qu’elle l’avait trouvé se noyant dans une rivière quand j’étais à peine âgé de cinq ans.
Mélina Ferguson et son fidèle matou Norton étaient des figures connues, et j’en avais toujours éprouvé une certaine fierté. Comme si ma mère était une personne extraordinaire.
Unique.
Du moins, elle l’avait été jusqu’au jour où je l’avais accompagnée à la ferme du vieux McNamara.
Elle y avait été appelée pour tenter d’aider l’ancien, tombé de son tracteur. Le vieil homme, déjà inconscient, était mort devant mes pauvres yeux innocents de l’époque.
Ce jour-là, mon enfance avait fané en moi, faisant éclore ma première et principale capacité de sorcier : celle de voir les derniers instants des morts.
Elle m’était apparue quand je m’étais approché de lui pour caresser sa joue parcheminée dans l’intention de lui dire au revoir. Le contact avait envoyé comme une décharge violente à mon esprit.
Je me rappelais encore m’être effondré de douleur alors que j’avais vu McNamara s’écrouler du tracteur tandis que son cœur lancinant avait commencé à faire des siennes.
J’avais eu mal.
Tellement mal.
À l’esprit, et au corps.
Ma mère avait dû me ramener à la maison en catastrophe pour m’aider à revenir à moi sans séquelles.
Ce jour-là, j’étais devenu le nouveau phénomène de foire de la ville, à mon plus grand désespoir.
Maman m’avait appris que j’avais très mal réagi à ma première expérience magique et qu’il me faudrait de l’entraînement pour y parvenir.
Je n’avais pas pu refuser.
Bien évidemment.
Comment s’opposer en quoi que ce soit à ma mère ? Elle était ma précieuse petite maman chérie. Avec son sourire plein de lumière et de douceur.
Donc j’avais accepté.
Alors même qu’au fond de mon tout petit être d’enfant, je m’étais promis de ne plus jamais toucher le moindre mort, entraînement ou non.
J’avais été trop profondément choqué par la découverte de mon pouvoir pour désirer l’utiliser à nouveau. Et ce, même si l’on m’en faisait régulièrement la demande.
J’avais repoussé les sollicitations une à une, sans discontinuer…
Jusqu’à ce qu’un jour, accidentellement, je touche une de nos voisines lors de sa veillée funèbre.
J’avais ainsi découvert que sa mort, présumée accidentelle, était en fait un meurtre conjugal. Du haut de mes dix-sept ans, ma vie avait de nouveau basculé.
J’avais aidé le chef à arrêter l’assassin de ma voisine, mais surtout, j’avais compris l’importance et la préciosité de mon don.
Et j’avais pris conscience de son rôle dans mon futur.
Chapitre 1
— Lieutenant Ferguson ! Dans mon bureau ! beugla le capitaine Brooks depuis la porte dudit bureau avant de la refermer dans un claquement sauvage.
Je me redressai brusquement de ma chaise sous le regard de ma partenaire que j’avais rencontrée à peine une heure plus tôt.
Nouvelle vie, nouvelle ville, nouveau poste…
Entrer à la criminelle à New York m’avait paru une nécessité, bien que ma mère ait semblé nettement moins contente. Et j’en comprenais à présent la raison.
Sous le regard perplexe de Soledad Ramirez, ma belle partenaire au teint de cuivre sombre, je me dirigeai vers le bureau du chef comme si je marchais vers le peloton d’exécution.
Je frappai au battant vitré, rentrant à la seconde où il m’y invita d’un ton toujours aussi énervé.
— Fermez la porte et les stores, Ferguson ! tonna-t-il.
Bon sang… Une heure !
Juste une heure ! C’est tout le temps qu’il m’avait laissé pour apprécier ma nouvelle affectation !
Je gardais néanmoins la remarque pour moi, me contentant d’exécuter la demande de mon supérieur, puis je m’approchai du bureau.
— Maël Ferguson, lâcha-t-il tout bas comme si mon prénom lui brûlait la langue. Ça t’amuse de débarquer ici, hein ? Quand je pense que tu es venu m’imposer ta présence, je suis…
— Dégoûté ? Horrifié ? coupai-je en croisant les bras sur ma poitrine. À moins que ce ne soit de ta couardise que germe toute ta colère, Howard ? Tu as peur de quoi ? Qu’on apprenne que c’est ton sperme qui m’a donné naissance ? Oh, pas d’inquiétude à avoir là-dessus. Je ne cherche certainement pas à revendiquer un père. Je n’ai pas besoin d’agrandir ma famille.
» Je ne compte pas ruiner ta petite vie en devenant un Brooks si c’est ce qui t’inquiète. Tu n’es rien de plus pour moi qu’un vulgaire donneur de sperme. Sans compter que maman et moi nous portons très bien sans celui qui lui a craché dessus en apprenant qu’elle était une sorcière.
» Je compte travailler ici comme n’importe lequel de tes hommes. Alors, tâche de te comporter comme un chef respectable et pas comme un abruti fini. Il serait dommage que tu aies un accident insignifiant et inexplicable, n’est-ce pas ? terminai-je en me retournant vers la porte pour partir.
— Pour qui te prends-tu, sale petit ingrat ! Tu viens me faire la leçon tout en te comportant comme un moins que rien devant ton propre supérieur ! gronda-t-il tout bas alors que je me figeais, la main sur la poignée.
— Au temps pour moi. Je n’aurais pas dû te menacer. Oublie ça. Je ne m’en prendrai pas à toi… Mais j’apprécierais que tu commences à te comporter avec un minimum de considération. À défaut d’être ton fils, je suis un de tes hommes. On n’est rien de plus que capitaine et lieutenant l’un envers l’autre. Alors, respecte-moi comme tu le fais avec le reste de ta précieuse équipe. Si je suis ici, c’est pour aider les habitants de New York à avoir des réponses concernant les décès de leurs proches. Je ne demande rien de plus que d’assister et protéger la population.
— C’est aussi ce que prétendait Mélina, répliqua-t-il avec dégoût.
— Non, elle ne le « prétend » pas. Elle le fait. C’est la plus grosse différence. Mais tu n’as pas été disposé à voir plus loin que le bout de ton nez. Incapable