Steel Brothers : Chris & the Queen , livre ebook

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2020

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Mariska a mis des années à enfermer ses démons dans une boîte qu’elle croyait hermétique.


Jusqu’à ce qu’elle revienne se confronter au passé pour y mettre un point final. Enfin, c’était le plan initial, mais deux gangs de bikers rivaux vont perturber la donne.


D’un côté son ex, Shooter, un Blood psychopathe et incontrôlable et de l’autre Chris, mystérieux mais tellement sexy, décidé à implanter un chapitre Steel sur ce territoire ennemi.


Les bikers tatoués et dangereux, elle a déjà donné. Armée de sa seule détermination, et dotée d’un caractère explosif, rien ne l’effraie, même pas Chris qui se retrouve constamment sur son chemin.


Dans ce tumulte, il pourrait bien s'avérer être son seul allié... Ou celui qui la brisera définitivement.




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Publié par

Date de parution

25 mars 2020

Nombre de lectures

2

EAN13

9782379930843

Langue

Français

Steel Brothers
 
Chris & the Queen
 
 
Manon DONALDSON
 


L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : Steel brothers : Chris & the Queen
 
Auteur : Manon DONALDSON
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mars 2020
 
Couverture © Black Ink Éditions. Réalisation Elisia Blade – Sweet Contours. Crédits photo Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-084-3
 
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
L’autrice tient à mentionner que cette œuvre relève de la fiction pure et simple et que toute ressemblance avec la réalité ne serait que pure coïncidence.
 
 
 
J’ai fermé les yeux tu sais
Du haut de mes dix ans,
Aussi fort que je le pouvais
Quand on n’est qu’un enfant.
 
J’ai cligné des yeux tu sais
Dans la naïveté de mon innocence,
Aussi vite qu’ils le permettaient
Quand un ange impose un silence.
 
J’ai détourné les yeux tu sais
Dans la candeur de mon adolescence,
Autant de fois qu’ils souffraient
De cette colère en abondance.
 
J’ai ouvert les yeux tu sais
Sur la réalité de l’existence,
Jamais vraiment comme il fallait
Face à l’angoisse d’une absence.
 
Je ferme encore les yeux
Du haut de toutes mes années,
Et dans des appels silencieux
J’en appelle aux cœurs avisés.
 
Je cligne encore des yeux tu sais
Face à la haine et la violence,
Mais dans ce rêve qu’il me permet
Je lui donne toute ma confiance.
 
Tous droits réservés©AngeEdmon
 
 
 
Table des matières
Prologue
Chapitre 1 – Foutez-moi la paix !
Chapitre 2 – Mais qu’est-ce que t’as pas compris ?
Chapitre 3 – Bottage de cul en règle
Chapitre 4 – On ne choisit pas sa famille
Chapitre 5 – Précieux conseils
Chapitre 6 – Affûte ta pelle
Chapitre 7 – Mais qu’est-ce que je lui trouvais ?
Chapitre 8 – Belle-maman, cette connasse !
Chapitre 9 –Monsieur le KING
Chapitre 10 – Règlement de comptes entre ex
Chapitre 11 – Tu sens ça ?
Chapitre 12 – Ex taularde
Chapitre 13 – Grand méchant loup
Chapitre 14 – Wtf c’est qui ce psycho ?
Chapitre 15 – Pose-la ta question !
Chapitre 16 – Jour d’amnistie
Chapitre 17 – Enterrement mortel
Chapitre 18 – Chuuis pas ch’saoule…
Chapitre 19 – Vengeance 2.0
Chapitre 20 – Une douche salissante
Chapitre 21 – Halloween remake
Chapitre 22 – Plombier d’expérience
Chapitre 23 – Miss Davidson
Chapitre 24 – L’attente tue…
Chapitre 25 –Impératrice du mal
Chapitre 26 – Feu de paille
Chapitre 27 – La nouvelle princesse
Chapitre 28 – Lieu de méditation zen
Chapitre 29 – Bond, Martin, Bond
Chapitre 30 – T’es en colère ?
Chapitre 31 – Penche-toi !
Chapitre 32 – Bienvenue en enfer
Chapitre 33 - Chrismania
Chapitre 34 – Queen M vs princess Ivy
Chapitre 35 – Steel sisters
Chapitre 36 – Le retour du biker prodigue
Chapitre 37 – Est-ce que je t’ai dit que je m’en foutais ?
Chapitre 38 – Ma bitch intérieure t’emmerde !
Chapitre 39 – Karaoké time
Chapitre 40 – Queen M
Chapitre 41 – Réglements de bikers
Chapitre 42 - Fais pas de conneries
Chapitre 43 – Tête à tête entre girls
Chapitre 44 – Romanti’Chris
Chapitre 45 - Deal ?
Chapitre 46 – Paiement dans la nature
Chapitre 47 – Pousse-toi de mon chemin !
Chapitre 48 – Déesse du feu
Chapitre 49 - Je… euh… impossible
Chapitre 50 – Cul nu
Chapitre 51 - Fake
Chapitre 52 – Crève bitch !
Chapitre 53 – La vérité toute crue
Chapitre 54 - Evelyne
Chapitre 55 – Et c’est parti !
Chapitre 56 - Confrontation
Chapitre 57 – Un goût de passé
Chapitre 58 – Bien vs mal
Chapitre 59 – Explosion de vérité
Chapitre 60 – Ménage façon Chris
Chapitre 61 – Entre bikers
Récupérer ma femme, ma Queen .
Chapitre 62 – Assez ! j’me tire
Chapitre 63 – Oh mais dis-le putain !
Épilogue
Remerciements

 
Prologue
 
 

 
La musique résonne dans l’habitacle tout autour de moi. Les fenêtres sont baissées et l’air s’engouffre dans ma crinière que j’ai renoncé à dompter depuis des lustres. Je secoue les épaules d’un côté puis de l’autre, battant le tempo de cette chanson d’été avec ma tête, mes doigts, puis mon cou. Bref, je ne suis plus qu’un mannequin de crash-test désarticulé, sans l’accident. Du moins je l’espère. Je me dirige vers la maison, venant tout juste de finir mon quart de travail dans ce fast-food tout sauf glamour que j’adore pourtant.
Le filet à cheveux me va comme un gant, et que dire du chapeau style banane qui orne le dessus de ma tête brune. Et la chemise rayée ! Non, mais la chemise quoi ! Pièce de résistance de ce costume qui rendrait chaste n’importe quel play-boy d’Instagram. Mes lunettes de soleil glissent le long de mon nez légèrement retroussé et je les replace de l’index en chantant le refrain à m’en exploser les cordes vocales. Ça sonne avec la même harmonie qu’un chat s’étant pris la queue dans une porte. Mais… Je m’en fou s.
Je jette un coup d’œil à la femme assise dans la voiture qui me dépasse. Elle fixe l’extérieur avec une lassitude que je ne reconnais que trop bien. Celle-là même qui me pousse à m’amuser une fois par jour. Celle qui me rappelle que je suis en vie, que je m’appartiens à moi et à moi seule. Que je ne suis pas sous la coupe d’un autre être, de l’argent ou même du pouvoir.
Alors que j’entame un couplet dans l’émotion et que j’emplis mes poumons d’air pour débiter le texte d’une traite, la musique s’arrête. Je relâche mon souffle dans un grognement tout en jetant un coup d’œil mauvais à celui qui ose m’appeler et donc interrompre mon solo.
— Kath ? Argg ! ronchonné-je en me questionnant sur mon envie de décrocher et celle de la contacter plus tard.
Je m’apprête à répondre, mais la patience étant une vertu qu’elle ne possède pas, elle a déjà raccroché et la musique reprend son cours. Comme une poule sous « amphét », je recommence à dodeliner de la tête énergiquement.
Puis, le manège recommence et cette fois, réellement agacée, je décroche.
— Kath ! Je peux te rappeler en rentrant à la maison, je suis sur la route là et…
— Mariska ? demande sa voix qui me semble légèrement plus rocailleuse qu’à l’habitude.
— Ah non ! Je reconnais cette voix ! Tu as attrapé une angine et tu souhaites que je vienne jouer les gardiennes parce qu’ils font face à une pandémie à la crèche ? Je t’arrête tout de suite ! J’ai un week-end de repos ! Le dernier remonte à au moins 3…
— Mariska ? redemande-t-elle.
— Bah oui ? Tu m’entends pas ? Encore ce putain de Bluetooth qui déconne, c’est ça ?
Je saisis mon téléphone et cherche le mode haut-parleur en pestant.
— Oui je t’entends, j’essaie juste d’en placer une, mais comme tu parles sans arrêt, ce n’est pas possible.
— Je lève les yeux au ciel là, tu ne me vois pas, mais je préfère te le dire par pur souci de transparence, expliqué-je d’une voix agacée.
— Tu vas bien ?
— Bah oui, métro boulot dodo, pareil qu’hier et avant-hier et avant avant…
— C’est bon ! j’ai saisi, m’interrompt-elle, sans aucun doute ennuyée.
— Et toi ? questionné-je poliment.
Parce que je suis comme ça moi, tellement bien élevée.
— Justement, je prends contact avec toi pour une raison spécifique, et non, pour ton information, les enfants et moi nous portons très bien, merci de t’en inquiéter.
— Vas-y, je t’écoute, réponds-je en sachant qu’elle ne me contacterait pas uniquement par simple envie de discuter.
— Il n’y a pas de bonne façon d’annoncer ça, alors je serai concise, voilà…
Même si je sais qu’elle parle, je ne comprends pas un traître mot de ce qu’elle me dit puisqu’on me double, illégalement de surcroît, et je me retrouve confrontée à un cortège de Harley qui sortent d’un chemin de terre perpendiculaire à cette route de campagne que j’ai empruntée. Les connards déboulent de partout et je compte au moins dix motos qui encerclent la voiture en jouant les clowns.
Je ferme les fenêtres et, comme s’ils avaient compris ce que j’avais en tête, ils s’en donnent à cœur joie pour faire pétarader leurs moteurs.
— Ma.. Ska ?
— Oh, mais attends, Kath, je ne capte rien, hurlé-je dans l’habitacle.
Un des bikers, le deuxième de la file, parce que là ils se sont placés en rang étonnamment discipliné, s’approche un peu trop près de ma voiture à mon goût. Je ne discerne pas son visage derrière le casque et ne sais donc pas s’il a vu le geste lui signifiant qu’il s’apprête à abîmer la peinture de mon vieux tacot.
Il ne bouge pas la tête qu’il garde tournée vers moi et je me prends à songer qu’un seul petit coup de volant sur ma gauche enverrait valser, avec la précision d’un jeu de dominos, ces motards qui ont pris pour emblème un chien galeux à trois têtes.
Le sale connard suicidaire toque à la fenêtre et c’est alors que je l’invective en lui montrant la route dans un geste frénétique du plat de la main.
Il lève le casque comme s’il riait en dessous et se tapote de l’index le côté comme pour démontrer qu’il ne m’entend pas.
Je jure allègrement. Ce que je hais ces putains d’imbéciles qui portent du cuir et qui réussissent quand même à se sentir virils !
— Village People ! YMCA c’est tellement démodé ! Rentre à l’hospice, papy ! gueulé-je même si je sais qu’il est impossible qu’il m’entende.
— Quoi ? s’égosille ma sœur aînée dans les haut-parleurs.
— Je ne parle pas à toi, Kath !
Le mec tapote encore son casque. Je ne discerne pas son visage, mais son arrogance me met hors de moi. Je lâche le volant le temps d’une seconde, lève les deux mains bien haut et lui sers deux de mes majeurs au garde-à-vous avec pouce en extra !
— Ça, c’est un langage que tu devrais comprendre, sale con !
Il lève la visière de son casque, m

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