Santa Baby , livre ebook

Diane Hart

Santa Baby


ISBN : 978-2-37652-289-8
Titre de l'édition originale : Santa Baby
Copyright © Butterfly Editions 2019

Couverture ©Mademoiselle e. - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-289-9
Dépôt Légal : Novembre 2019
20190212-1200
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
À toutes les fans de Cal et Savi.
  Savannah   

 


Gstaad, veille de Noël.

— Maman, regarde !  
La hanche appuyée contre le bord de la rambarde en bois sculptée de la terrasse de notre chalet, j’esquisse un sourire attendri en découvrant l’expression plus que fière de Jack. Voilà bientôt une demi-heure qu’il s’attèle, très consciencieusement, à façonner le plus beau bonhomme de neige de la station, en compagnie de ses deux cousins, Leah et Connor.
— Magnifique, mon trésor ! 
Pour être tout à fait honnête, il est un peu disproportionné, seulement en maman poule digne de ce nom, je me dois d’être fière de tout ce que fait mon fils, y compris ses sculptures tordues et bancroches. Amusée, je porte mon mug à mes lèvres pour avaler une petite gorgée de chocolat chaud, sans pouvoir m’empêcher de glousser dans ma barbe, lorsque je l’entends distribuer une succession d’ordres à ses deux acolytes, tel un petit chef de chantier chevronné et tyrannique. Les deux cousins, bêtes, mais disciplinés, s’activent alors à récolter çà et là de quoi constituer les yeux, les bras et le nez dudit bonhomme de neige. Le tout, sous le regard perplexe de notre chien, Texas. 
Quand je pense qu’il a déjà huit ans… Plus les années passent, plus son caractère s’affirme, et l’aura surnaturelle qu’il a pour diriger les autres augure bien des choses épatantes pour l’avenir.
Une légère brise fraîche vient soulever quelques mèches de mes cheveux roux lorsque je réalise que le soleil est déjà en train de se coucher. Prise d’un long frisson, je remonte alors machinalement le col de mon pull en grosses mailles sur mon menton. Les derniers rayons hivernaux percent à travers les cimes des gigantesques épicéas qui entourent la petite plaine enneigée, sur laquelle se tient l’immense chalet que Callahan a loué pour nos vacances. D’ici, le paysage est idyllique. Nimbées d’une douce lumière cuivrée, les montagnes environnantes, immuables dans leur démesurée majesté, dégagent un sentiment de force tranquille qui a toujours eu le don de m’apaiser. Hormis les cris joyeux des enfants, il n’y a pas un bruit. Tout est calme, serein. Un peu comme si le monde avait fait vœu de silence juste pour nos beaux yeux. 
Comme d’habitude, Cal a vu les choses en grand. Avec son panorama sur les sommets alpins, la maison en bois luxueusement aménagée dispose de tout le nécessaire pour passer des vacances de Noël de rêve. Joliment arrangé, l’ensemble allie savamment décoration contemporaine et esprit traditionnel montagneux, créant ainsi une ambiance raffinée, mais chaleureuse. De plus, cerise sur le gâteau : la maison dispose d’un jacuzzi, d’un hammam et surtout… d’une salle de massage ! Que Dieu bénisse l’homme de ma vie ainsi que son obsession pour la baise… car évidemment, rien n’a été décidé au hasard. Monsieur a bel et bien l’intention de me prendre dans chacun de ces endroits durant la semaine à venir. 
Cela faisait presque un an que nous n’étions pas partis en vacances. Dernièrement, avec nos emplois du temps respectifs, il a été très difficile de s’accorder davantage que de brefs moments en famille. Alors, lorsqu’il m’a annoncé, il y a un mois, qu’il comptait nous emmener à Gstaad pour passer les fêtes de fin d’année, je ne lui ai pas caché ma joie. 
Depuis que je le connais, j’ai le malheur – si l’on peut dire – de devoir le partager avec le monde entier. En effet, sa popularité est telle qu’il a tourné trois films l’année dernière, c’est vous dire. En d’autres termes, mon homme est un peu trop bankable à mon goût… même si, soyons honnête, son charisme de superstar ultra sexy représente une contrepartie non négligeable à mon infortune. D’ailleurs, il m’arrive encore parfois de ne pas y croire. Croire que cet homme merveilleux soit mon mari, mon meilleur ami, mon amant et bientôt… le père de mon...