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J’ai fait confiance une fois. Je ne referai pas cette erreur...
Une enfance terrible et une trahison dévastatrice ont laissé Cain Jensen, 25 ans, marqué physiquement et psychologiquement. Afin de se protéger, il garde tout le monde à distance et pour protéger les autres il fait en sorte de ne jamais s’impliquer émotionnellement. Depuis qu’il a rejoint un groupe clandestin de justiciers il y a trois ans, chaque vie qu’il sauve l’aide à soulager la culpabilité de celles qu’il a perdues il y a si longtemps. Alors lorsqu’il est envoyé dans une cabane isolée dans les montagnes, au nord de Seattle, pour enquêter sur la disparition d’un collègue de son patron, il n’a qu’une idée en tête : faire en sorte que justice soit rendue, quelles que soient les circonstances.
Mais rien n’aurait pu préparer Caïn à ce qu’il trouve sur cette montagne... ou à l’intense besoin d’offrir soudain plus qu’une simple protection.
J’ai enfin réussi à me libérer, mais je ne me suis jamais senti aussi piégé de toute ma vie...
Ethan Rhodes est en fuite depuis six mois, mais il ne va jamais assez vite, jamais assez loin. À 30 ans, le talentueux urgentiste devrait passer ses journées à sauver la vie des autres, pas à se soucier de la sienne. Pourtant, il sait que les quatre années de violence physique et émotionnelle qu’il a subies aux mains de son ex instable ne sont rien comparées à ce qui se passera quand Ethan n’aura plus aucun endroit où se cacher. Un épisode violent permet à Ethan d’échapper de justesse à la mort et le conduit dans une cabane dans les montages où son corps meurtri aura le temps de guérir avant qu’il n’ait à fuir à nouveau.
Cependant, tout change avec l’arrivée d’un mystérieux étranger qui bien malgré lui va offrir à Ethan quelque chose qu’il avait finalement accepté de ne plus jamais avoir... l’espoir.
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Révélation
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 Sloane Kennedy
Titre original : Revelation
© 2017 Sloane Kennedy
Traduit de l’anglais par Lorraine Cocquelin
Relecture et correction par Miss V, Agathe P., Miss Relect Addict
Conception graphique : © Cate Ashwood
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-151-2
Première édition française : septembre 2021
Première édition : avril 2017
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Remerciements
Un grand merci à mes âmes sœurs Mari, Claudia et Kylee d’avoir été une oreille critique pour moi !
Comme toujours, merci à mes bêtas, Claudia, Kylee et Rita.
Révélation
Les protecteurs # 7
Sloane Kennedy
Prologue
CAIN
— Merci d’être venu, dit Ronan en me faisant un signe de tête.
J’étais content qu’il ne m’ait pas tendu la main. Non pas parce que je ne le respectais pas – au contraire. Mais les contacts n’étaient pas et n’avaient jamais été mon truc. Heureusement, Ronan Grisham et son bras droit, Memphis Wheland, les deux hommes que je côtoyais pour mon travail avaient très vite compris que j’aimais volontiers me passer des contacts physiques et ils acceptaient mes limites.
Je fis à mon tour un signe de tête à Ronan et le suivis vers de la petite maison isolée située sur un terrain de plusieurs hectares, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Seattle. La bâtisse en elle-même était totalement délabrée, mais la propriété avait du charme, dans le sens où elle permettait de voir de loin chaque personne qui arrivait, et parce qu’il n’y avait pas de voisins proches.
En ce début du mois de février, l’air était glacial et humide, tandis que nous vérifiions le périmètre. Il n’y avait pas d’autres véhicules que les nôtres, et tous les rideaux de la maison étaient tirés. Je ne questionnais pas Ronan sur la raison de notre présence ici, car je savais qu’il me le dirait le moment venu.
Son coup sur la porte d’entrée ne reçut aucune réponse. Comme je doutais qu’il m’avait demandé de l’accompagner pour une visite de courtoisie au propriétaire de ce taudis, je m’apprêtais à retourner à mon pick-up récupérer les outils nécessaires pour forcer la serrure, quand Ronan fit tourner la poignée. Je me raidis en la voyant bouger et attrapai machinalement mon arme en même temps que Ronan prenait la sienne. Il me fit un petit signe de tête, puis poussa le battant.
Dire que l’endroit était en bazar serait un euphémisme. Tandis que mes yeux s’ajustaient à l’obscurité, j’enjambai prudemment une petite table retournée près de la porte. Ronan me fit signe, et en silence, j’exécutai son ordre : je partis m’assurer que la maison était vide. Des débris jonchaient le sol de chaque pièce, si bien qu’il me fallut un peu trop de temps à mon goût pour vérifier les deux chambres du fond. Ronan se chargeait des pièces à vivre. Lorsque je revins dans le salon, il était en train d’écarter un rideau afin de faire entrer un peu de lumière, puisque l’électricité ne fonctionnait manifestement pas.
Même si l’endroit n’avait pas été mis à sac, le qualifier de dépotoir ne serait pas exagéré. Les meubles avaient plusieurs années, le tapis épais sous mes pieds possédait de dégoûtantes nuances jaunâtres, et les lambris sur les murs rendaient la pièce déjà morne encore plus sombre et peu attrayante, même si je n’aurais jamais cru cela possible. Le bazar au sol ne ressemblait pas à de vraies ordures, plus à un mélange de vêtements, de papiers et des restes de ce qui avait dû être autrefois une table basse ou des tables gigognes bon marché. Le canapé était en lambeaux, tout comme le seul fauteuil du salon. La table de la petite salle à manger devant la cuisine était retournée et les trois chaises étaient en morceaux un peu partout sur le sol, comme si quelqu’un les avait cassées sur la table. Des trous dans les cloisons me firent supposer que la personne qui s’en était prise au mobilier avait aussi passé sa colère sur les murs. Accrochés à ces derniers se trouvaient des tableaux dans un style qui plairait beaucoup aux motels bon marché ; sauf peut-être leur vitre brisée.
Ronan et moi nous rendîmes à la cuisine pour y examiner les dégâts. Ici, le lino était recouvert de déchets et d’aliments jetés hors du frigo ouvert. Le congélateur l’était également. Bien qu’il soit vide lui aussi, il avait encore une couche de glace.
L’endroit avait donc été mis à sac récemment, moins de vingt-quatre heures plus tôt au maximum, douze plus vraisemblablement.
— Ronan, dis-je en indiquant le bord d’un plan de travail.
Du sang.
L’éclairage étant faible à la cuisine, nous sortîmes tous les deux notre portable pour allumer les lampes de poche afin d’y regarder de plus près. Il y avait des traces rouges également sur la crédence au-dessus de l’évier, et plusieurs gouttes dans ce dernier.
Je suivis Ronan jusqu’aux deux chambres. L’une d’elles avait l’air intacte, quoiqu’inintéressante. Juste un lit double, avec un seul oreiller et une simple couverture, ainsi qu’une commode à trois tiroirs semblant avoir plus de trente ans. Rien de plus. Aucun tableau au mur ni vêtement dans le placard. La seconde chambre était à l’exact opposé. La personne l’ayant détruite avait vraiment été enragée. Le matelas avait été retourné et lacéré des deux côtés. Une impressionnante quantité d’habits jonchait le sol, de même que ce qui ressemblait à un sac de sport déchiré.
Des vêtements d’homme.
Ronan se pencha pour ramasser un morceau de tissu bleu. Un tee-shirt ? Non, je compris de quoi il s’agissait. Une blouse médicale.
Ronan soupira lourdement.
Nous continuâmes notre exploration et découvrîmes d’autres taches de sang près de la porte, ainsi qu’une flaque plus importante près du placard. Il y en avait également sur le côté de la commode.
Ces preuves d’une violente dispute me nouèrent le ventre. Combien de fois déjà avais-je assisté à cette scène ? Combien de fois m’étais-je retrouvé dans le même cas, inutile et incapable d’y faire quoi que ce soit ?
— Ronan, murmurai-je en apercevant quelque chose non loin du lit.
Sans tenir compte des traces ensanglantées sur le matelas, j’enjambai les débris et, à l’aide d’un morceau de tissu, saisis la poêle que j’avais repérée. Ce n’était pas un objet ordinaire… elle était lourde, en fonte, et avait du sang sur les bords.
Ronan l’observa quelques instants, les sourcils froncés.
— Allons dehors pour discuter, lança-t-il.
Je remis la poêle où je l’avais trouvée, puis suivis Ronan hors de la pièce. Il prit le temps de refermer le rideau du salon, puisque nous devions remettre la maison dans le même état qu’à notre arrivée. Juste avant de sortir, il essuya la poignée à l’aide de sa veste afin d’effacer ses empreintes.
Son portable sonna alors que nous nous dirigions vers les voitures. Il écouta quelques instants en silence puis lança :
— Envoie les coordonnées GPS à Cain.
Une vague d’excitation m’envahit. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un peu de véritable action dans mon travail. La dernière fois datait du jour où j’avais accompagné Memphis pour brutaliser un type qui s’en était pris à l’un de ses compagnons. Toutefois, c’était Memphis qui avait fait le plus gros du travail, et moi, j’avais surtout observé.
Après avoir raccroché, Ronan remit son portable dans sa poche, puis me regarda.
— Tu sais que j’ai recommencé à travailler à l’hôpital depuis peu ?
Je hochai la tête. J’avais rencontré Ronan quelques années plus tôt, quand il m’avait proposé un travail dans son groupe de sécurité clandestin. À l’époque, c’était lui qui le dirigeait, mais son récent mariage avec un jeune homme qu’il connaissait depuis des années lui avait fait revoir sa position de leader, et il avait finalement décidé de revenir à ses racines, à savoir la chirurgie traumatique. Récemment, cet homme fortuné et marié qui avait, avec son mari, accueilli trois enfants ab