November , livre ebook

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2019

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November a hâte d’apprendre à connaître son père et de découvrir la sécurité d’une petite ville. Après avoir quitté la Grosse Pomme et ses mauvais souvenirs pour le Tennessee, elle est employée comme comptable dans le club de strip-tease de son père. La seule fois où elle est autorisée à s’y rendre pendant les heures d’ouverture, elle rencontre Asher Mayson. Il est parfait jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche et fasse des suppositions. November ne veut rien avoir à faire avec lui, mais dommage pour elle, le destin a d’autres plans.


Asher Mayson n’a jamais eu de problème à trouver une femme. Enfin... jusqu’à November. À présent, tout ce à quoi il pense, c’est de la faire sienne et de la garder en sécurité.

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Publié par

Date de parution

23 mai 2019

Nombre de lectures

430

EAN13

9782376765349

Langue

Français

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ November Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publis hing Copyright de l’édition anglaise © 2013 Aurora Rose Reynolds Titre original : Until November Traduit de l’anglais par Claire O’Malley Relecture française par Valérie Dubar, Rafaël Riviè re. Conception graphique : © Tanya pourMore Than Words Graphic Design Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, l es enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publ ishing : http://juno-publishing.com/ Première édition française : mai 2019 Première édition : décembre 2013 ISBN : 978-2-37676-534-9 Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements Ceci est une œuvre fictive. Les noms, les personnag es, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, o u utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence. Cet ebook contient des scènes sexuellement explicit es et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains l ecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de sto cker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Remerciements
Je veux d’abord remercier Dieu. Ensuite, je dois re mercier mon mari d’être mon plus grand fan et supporter. Ton amour et tes encouragem ents représentent tout pour moi et sans toi, ce livre n’aurait pas été fait.
À mon biscuit pour garder toujours ma tête en place , je t’aime comme une sœur et chaque jour, je suis reconnaissante à Dieu de t’avo ir mise dans ma vie et d’être capable de te voir devenir la belle femme que tu de viens. Un merci spécial à Hot Tree Editing , pour avoir pris en charge le bazar qu’éta it November. Vous êtes géniaux et j’apprécie tout votre dur labeur. Je dois remercier tout particulièrement toute ma famille – qu’elle soit adoptive ou réelle – de son soutien. À ma mère, tu es la première à avoir lu November (même avec le sexe) et tu as dit que j’ avais quelque chose. Je t’aime. À mommy pour m’avoir dit que je pouvais faire tout ce que je voulais. À chaque blog de livre qui a donné sa chance à un auteur inconnu, vo us êtes tous incroyables. À tous les lecteurs qui ont bien voulu donner une chance à un nouvel auteur, merci beaucoup du fond du cœur. Dernier point mais non le moindre, à mes bêta lectrices, Jessica, Carrie, Marta et Laura. Merci beaucoup pour toute votre imp lication dans la série « Les frères Mayson ».
XOXOXOXOXO.
NOVEMBER Les frères mayson #1
Aurora Rose Reynolds
Chapitre 1
L’air chaud fouette mon visage lorsque je pénètre d ans le hall de l’hôtel.
Nous sommes en octobre et je devine déjà que l’hive r sera rude. La femme derrière le comptoir lève les yeux de son ordinateu r et le choc se lit sur son visage. Je ne peux vraiment pas lui en vouloir. Je me sens aus si mal en point que j’en ai l’air. — Oh, ma pauvre, vous allez bien ? demande-t-elle. Je déteste cette question.
— Je vais bien.
J’essaie de lui sourire. — J’ai besoin d’une chambreoù les chiens sont autorisés. Si vous en avez. — Bien sûr, dit-elle en reportant son attention sur son ordinateur et en tapant sur le clavier. Pour combien de nuits ?
— Une seule. Je m’appuie sur le comptoir, sentant l’épuisement d e ces derniers jours me rattraper. — La chambre 312 est adaptée aux chiens. Vous n’ave z qu’à prendre l’ascenseur jusqu’au troisième étage et tourner à droite. Cela fera soixante-dix dollars pour la nuit plus cinquante de caution pour le chien. Je lui tends ma carte. En attendant qu’elle termine de nous enregistrer, je baisse les yeux vers mon nouveau compagnon. Je n’en revien s toujours pas qu’il m’ait sauvé la vie. De ce que je me souviens, je me faisais agresser et il avait surgi de nulle part, bondissant sur l’homme qui m’attaquait. Les policie rs m’avaient expliqué que sans lui mon agresseur m’aurait certainement tuée ou mise da ns le coma. Mais finalement, je m’en tire avec seulement une commotion, deux côtes cassées et une entorse au poignet.
Beast a été la première chose que j’ai vue lorsque je me suis réveillée dans cette allée, submergée par les odeurs de poubelles et d’u rine. Je croyais être morte jusqu’à ce que j’entende un gémissement et que je sente une langue chaude et humide sur mon visage. J’ai ouvert les yeux et je me suis retr ouvée en face d’une énorme tête qui me regardait comme une sorte d’ange gardien à quatr e pattes. Il est resté à mes côtés le temps que je trouve la force nécessaire pour me lever. Il ne m’a jamais laissée, pas même alors que je titubais jusqu’à mon appartement pour appeler la police. Il s’est comporté en véritable protecteur à chaque instant. — Et voilà ma belle, dit la réceptionniste en me te ndant la carte de la chambre et en me rappelant sur terre. L’ascenseur e st juste au bout de ce couloir. Elle fait un geste vers la gauche.
— Merci, marmonné-je, plus que prête à me mettre au lit.
— Je sais que cela ne me regarde pas, dit-elle, ce qui me stoppe. Mais j’espère que vous avez réussi à lui décocher quelques coups avant de plaquer cette enflure. — Ce n’est pas ce que vous croyez.
Je souris et secoue la tête. — Hum, hum. Si vous le dites. Je n’ai pas la force de la contredire alors je lais se couler et me contente de sourire.
— Viens mon grand. J’entraîne Beast avec moi vers l’ascenseur tout en essayant de porter mon sac tant bien que mal. — Tu pourras renifler tout ça demain matin, quand j e serai un peu plus reposée, dis-je dans un bâillement tout en le tirant derrière moi.
Lorsque nous atteignons enfin notre chambre, je sui s accablée par l’odeur d’urine de chien. Je me demande pourquoi ils prennent cinqu ante dollars si visiblement cette somme n’est pas utilisée pour éliminer l’odeur de l a moquette. Mais je suis trop fatiguée pour vraiment m’en soucier et juste contente d’avoi r un lit. Nous aurions pu dormir dans ma voiture, mais, avec toutes mes affaires entassée s dedans, il ne reste pas beaucoup de place. Je débarrasse Beast de sa laisse et me di rige vers la salle de bain en emportant mon sac.
Après m’être lavé le visage et les dents, je me reg arde dans le miroir et grimace. J’ai l’air d’une vache. Mon visage est noir et bleu , mes yeux verts sont gonflés et rouges, ma lèvre supérieure est coupée et j’ai tell ement d’hématomes que même mes cheveux me font souffrir. Je retire mon jean, mon s weat et mon soutien-gorge tout en gardant mon débardeur et ma culotte puis, je me gli sse dans le lit. Je me penche pour éteindre la lumière et deux secondes plus tard je s ens le lit rebondir sous le poids du corps massif de Beast qui vient se blottir contre m oi. Et je m’endors.
Le soleil brille à travers l’entrebâillement des ri deaux. Je gémis et me retourne. Beast est allongé sur le dos, les quatre pattes en l’air, et il ronfle. C’est le chien le plus étrange que j’aie rencontré. Enfin, ce n’est pas no n plus comme si j’avais une longue expérience en la matière. J’ai toujours essayé d’év iter les chiens. Lorsque j’avais quatre ans, nous sommes allées rendre visite à des amis de ma mère dans les Hampton. Ils avaient un chien qui m’a attaqué. J’ai fini à l’hôpital avec des points de suture du sourcil jusqu’au coin de l’œil. Depuis j’ ai gardé une peur bien ancrée des chiens, même des petits que tout le monde trouve mi gnons, car on a l’impression de pouvoir les mettre dans sa poche. Mon chien, Beast, est loin d’être petit. J’ai cherché des photos de chiens sur Google après l’avoir trouv é et, de ce que j’ai pu en voir, c’est un dogue allemand. Il m’arrive à la poitrine lorsqu ’il est à quatre pattes. Je fais un mètre soixante-cinq, et lorsqu’il se met debout sur ses pattes arrière, il fait bien dix centimètres de plus que moi. Mais étonnamment, je n ’ai pas du tout peur de lui. En fait, je crois que je n’aurais jamais réussi à survivre à ces derniers jours sans lui. — Allez, mon grand, lui dis-je en lui caressant le ventre. Il roule sur le côté et me regarde comme si j’avais perdu la tête.
— Eh oui, c’est l’heure de se réveiller et de repre ndre la route si nous voulons arriver chez papa d’ici ce soir, ajouté-je en m’extirpant du lit.
Il ne bouge pas. — Fais comme tu veux, je vais prendre ma douche, lu i dis-je comme s’il s’en souciait. Je me dirige tant bien que mal vers la salle de bai n et ouvre le robinet de la douche. Alors que la buée commence à remplir la pet ite pièce, je retire mon débardeur et ma culotte pour me glisser sous le jet d’eau. J’ enlève le papier du petit savon bon marché de l’hôtel et me lave le corps. Après m’être frottée des pieds à la tête, en
essayant de faire bien attention autour des coupure s sur mes jambes et mes bras, je trouve le shampoing, mais réalise qu’il n’y a pas d ’après-shampoing. Je regrette de ne pas avoir fouillé dans le bazar de ma voiture hier soir pour en sortir toutes mes affaires de toilette. Je sors de la douche, me sèche et essa ie de peigner légèrement mes cheveux avec mes doigts pour ne pas avoir l’air d’u ne folle furieuse en quittant l’hôtel. Enfin, non pas que cela ait la moindre importance.
Juste un regard à mon visage et personne ne pensera plus à mes cheveux. Je sors des sous-vêtements propres et un jogging, puis j’enfile un sweat à capuche et réunis mes cheveux en un chignon brouillon sur le h aut de ma tête. Je glisse mes lunettes de soleil sur mon crâne en attendant d’êtr e dehors. En sortant de la salle de bain, je trouve Beast assis sur le lit, qui a l’air de m’avoir attendu pendant une éternité. Voilà un comportement typiquement masculin !
— Allez mon beau, on y va. Je tapote ma jambe et il saute du lit pour me rejoi ndre. Il s’assied à mes pieds, attendant que j’attache sa laisse. — OK mon grand, je te donnerai à manger dehors, lui dis-je tout en revérifiant dans la salle de bain que je n’oublie rien. En me dirigeant vers l’ascenseur avec Beast sur les talons, je ralentis pour qu’il puisse renifler tout ce qu’il a manqué la veille au soir. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et la personne qui en sort manque de trébucher en voyant Beast. Alors d’accord, il est g ros, mais il ne fait pas si peur que cela. Ses poils sont gris foncé avec des taches noi res, son museau est rose et ses yeux presque bleus. Honnêtement, il est vraiment be au. Je lance un regard à cet homme et m’excuse.
— C’est peut-être mon visage qui lui a fait peur, d is-je à Beast lorsque les portes de l’ascenseur se referment.
Il incline la tête comme pour acquiescer. Au rez-de-chaussée, lorsque les portes de l’ascense ur s’ouvrent, la luminosité est suffisante pour me permettre de mettre mes lunettes de soleil, alors je les fais glisser sur mon visage. En me dirigeant vers la réception pour le check-out , je remarque que ce n’est plus le même employé. Je prie pour éviter une autre conv ersation gênante, et c’est à ce moment que je remarque une boîte prévue pour le dép ôt des clés. Je fonce vers elle, sans même un regard vers la réception.
Une fois ma clé déposée, l’odeur du café vient me c hatouiller le nez. Mes pieds se meuvent inconsciemment vers la source de ma plus gr ande faiblesse. J’aime le café. J’en bois tellement chaque jour qu’à elle seule ma consommation de café pourrait supporter l’économie d’un petit pays. Mon café dans une main et un bagel dans la bouche, nous sortons vers ma voiture. Une fois deho rs, l’air froid pénètre dans mes poumons. Une sensation incroyablement agréable. Je marche jusqu’à mon autre bébé, ma Coccinelle décapotable bleu clair. J’ouvre le co ffre et glisse mon sac dedans avant de chercher la nourriture et la gamelle d’eau de Be ast que je dépose sur le sol. Appuyée contre ma voiture, je regarde Beast dévorer sa nourriture tout en savourant la mienne. Lorsqu’il a terminé, je remets ses gamelles dans la voiture et l’emmène jusqu’à la pelouse près du parking pour qu’il fasse ses bes oins. En regardant vers le ciel, la seule chose à laquelle je pense c’est que dans quel ques heures ma vie va prendre une tournure très différente.
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