Les temps d'une vie 2 , livre ebook

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2021

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L ́Olympe ? Tout le monde connaît grâce aux livres et film. C ́était aussi le cas de Kayla, jusqu ́à ce qu ́elle s ́y retrouve !


Quand, après une violente agression, Samuel, Lyly et les enfants disparaissent du monde de Kayla et de la mémoire de ses proches comme s ́ils n ́avaient jamais existé, elle comprend qu ́elle devra se battre pour les retrouver.


Aidée d ́Hadès et de Perséphone, elle met en place alliances et stratégie pour récupérer sa famille auprès de celui qui la retient : Zeus lui-même.

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Publié par

Date de parution

19 mai 2021

Nombre de lectures

0

EAN13

9782819104414

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

4 Mo

Enel Tismaé



2 – Voyage en Enfer

Les temps d ’ une vie
Du même auteur aux Editions Sharon Kena


Rédemption 1 et 2

Seconde Chance

Jusqu’à ce que la mort nous sépare

Les temps d’une vie
Tome 1 – Rencontre avec Chronos
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières


Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Épilogue
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Prologue

Sur l’Olympe

Z eus, installé sur son trône cousu d’or, fusillait des yeux son frère et le dieu Chronos. Il espérait une explication qu’aucun d’eux n’était prêt à lui donner. D’un geste lent, il se leva et arpenta la petite estrade sur laquelle reposait son siège.
— J’attends toujours !
— Je ne sais quoi te répondre, mon frère, commença Hadès, nerveux.
— Tu ne sais quoi répondre ? tonna Zeus d’une voix puissante.
Les murs de la salle se mirent alors à trembler avec violence, réduisant toutes les fenêtres en miettes. Cette pièce majestueuse, conçue avec les matériaux les plus purs, vrillait sous la colère du roi.
Quand il vit les énormes piliers de marbre qui soutenaient tout l’édifice menacer de s’effondrer, Zeus leva la main. Les bouts de verre se ressoudèrent afin de reformer les vitres, les fissures dans les colonnes reculèrent jusqu’à disparaître complètement, et l’espace retrouva son allure royale. Un calme olympien sembla habiter Zeus. Calme qui ne présageait rien de bon pour les deux autres dieux qui subissaient ses foudres !
— Alors, Hadès, tu n’as toujours rien à m’apprendre ?
— Non.
— Tu ignorais donc qu’il était ton fils ? Il a attaqué mes gardes avec des pouvoirs divins ! Tes pouvoirs ! vociféra-t-il.
— Je savais qu’il était mon enfant, oui, mais je ne vois pas ce que cela change !
— Tu aurais dû me prévenir ! Il était chargé de notre sécurité ! Imagines-tu ce qu’il aurait pu faire s’il avait décidé d’attaquer ceux dont on lui avait assigné la protection ? Avec ses dons divins combinés à ceux de gardien, il aurait pu anéantir tout le panthéon ! hurla Zeus dans une colère noire.
— Il ne savait pas que j’étais son père avant que Chronos ne lui confie cette mission ! Et mon fils n’a pas soif de pouvoir comme toi ! répliqua Hadès en crachant aux pieds de son frère.
Zeus regarda l’expectoration, puis son aîné, avant de l’attaquer. Hadès riposta à coup de boules de feu, mais la puissance de son cadet surpassait la sienne.
En tant que roi des dieux, tous lui étaient inférieurs, surtout en matière de pouvoir. Hadès le comprit quand la foudre le frappa au ventre, puis en pleine poitrine. Le maître des Enfers s’effondra sur le sol, en sang et incapable de se défendre.
Zeus s’approcha de son frère, lui cracha à son tour au visage, et posa un pied sur sa gorge pour le maintenir immobile. Puis il prépara un nouvel éclair qu’il lui envoya cette fois à la tête. Fort heureusement pour le dieu des morts, il ne l’atteignit jamais.
Chronos, qui était resté silencieux et s’était contenté d’écouter, l’avait dévié grâce à une boule d’énergie. La foudre fut dirigée vers les doubles portes d’or qui fermaient la pièce, les faisant voler en éclats.
Zeus, indigné, se détourna d’Hadès pour s’attaquer au dieu du temps.
— Pour qui te prends-tu ?
— Il est le maître des Enfers, tu ne peux le tuer sans en subir les conséquences. Tu le sais aussi bien que moi, répondit calmement Chronos.
Zeus dévisagea son frère, toujours au sol, et se rendit compte que Chronos avait raison.
Hadès, en tant que roi des morts, faisait régner la terreur sur les âmes les plus noires des Enfers, les empêchant de s’en prendre aux vivants. Sans son frère, tous ces fantômes seraient en liberté, occupés à trouver un moyen de revenir à la vie, provoquant la folie de ceux qui croiseraient leur route. Il jeta un regard méprisant à Hadès avant de le congédier de la main.
Le dieu des Enfers disparut et gagna son royaume où il pourrait panser ses blessures et retrouver sa puissance. Hadès parti, Zeus se concentra sur Chronos, qui n’avait pas bougé.
— Dans cette affaire, reprit Zeus, tout me ramène toujours à toi, Chronos. Comment l’expliques-tu ?
— Je suis le dieu du temps et du destin, et cette affaire, comme tu l’appelles, ne te concerne en aucun cas. Pourquoi te soucier d’un gardien qui a disparu ?
— Parce que ça n’est pas seulement un gardien, mais un demi-dieu et, qu’à ce titre, il me doit allégeance ! J’exige de savoir où tu l’as caché !
— Non, répondit Chronos.
Les deux dieux s’affrontèrent du regard, se jaugeant l’un l’autre. Chronos respirait le calme et la sérénité, alors que Zeus transpirait de colère. Il n’avait qu’une envie : attaquer ce dieu de pacotille et lui faire comprendre une bonne fois pour toutes qui était le roi ici ! Mais il se retint. On n’engageait pas le combat avec celui qui détenait dans sa main le destin et le temps !
— Ton protégé s’est rendu coupable de trahison quand il a affronté ma garde personnelle. Il a ensuite fui l’Olympe et déserté son poste de gardien. Deux crimes qui sont punis par nos lois, et tu le sais tout comme moi !
— Samuel n’a rien fait du tout ! s’exclama Chronos, plus qu’agacé par la situation. Tu cherches une raison valable pour mettre la main sur le fils d’Hadès, car, descendant d’un dieu originel, il est puissant. Tu as peur qu’il cause ta perte. Tu n’es qu’un lâche terrifié par l’idée de perdre son précieux trône !
Zeus, qui s’était maîtrisé jusque-là, n’y tint plus et chargea Chronos. Il lui envoya toute une salve d’éclairs que le dieu du temps esquiva avant de répliquer. D’un geste de la main, il fit s’écraser Zeus contre un des piliers de marbre qui se fissura sous la violence du choc. Le roi se releva et passa de nouveau à l’attaque, mais Chronos prit le dessus. Il immobilisa le souverain des dieux au mur par télékinésie, alors que ses yeux devenaient d’un blanc laiteux.
— Tu ne toucheras jamais à Samuel ou à sa famille, je te l’interdis !
— Tu m’interdis ? ricana Zeus en tentant de se libérer. Je suis ton roi, je fais ce que je veux !
— J’appartiens à ton panthéon, mais tu n’es pas mon roi, je n’ai pas prêté serment ! Je suis un dieu libre, maître du temps et du destin, y compris du tien. Je suis ton égal et non ton subalterne. Tu ferais bien de t’en souvenir si tu ne veux pas précipiter ta chute !
Zeus sembla se calmer quand il entendit la menace sous-jacente dans les propos du dieu du Destin. Il arrêta de se débattre et leva les mains en signe de reddition. Chronos le relâcha et ses iris reprirent leur teinte marron habituelle.
— Ce gardien sera puni, quoi que tu en dises ! Il a déserté et quitté l’Olympe sans autorisation.
— Il a eu la mienne ! Tu ne le trouveras jamais, Zeus. J’ai fait en sorte qu’il te soit indétectable, alors arrête de le chercher. Si tu t’obstines, tu déclencheras des foudres bien plus puissantes que les tiennes. Réfléchis à ce que je t’ai dit. Je connais le destin du monde, y compris le tien. Tu risques de perdre ce qui t’est le plus précieux, et ce n’est pas ta couronne, contrairement à ce que tu penses.
Chronos attendit que Zeus ajoute quelque chose, mais le roi des dieux n’en avait pas l’intention. Il se rassit sur son trône et sembla plus las que jamais. Un œil mortel n’aurait pas donné plus de quarante ans à celui dont le pouvoir était si grand.
Des cheveux blonds coupés aux épaules, des prunelles aussi grises qu’un ciel en plein orage, une mâchoire carrée couverte d’une légère barbe. Zeus était selon les critères humains « une gravure de mode ». Mais une gravure de mode dangereuse, voire létale, quand la fureur prenait possession de lui.
Chronos le salua d’un signe de tête respectueux, bien que rien ne l’y obligeait, et laissa Zeus à ses pensées. Il quitta l’Olympe et se téléporta aux Enfers. Il arriva dans une grande salle de réception où, dès qu’il apparut, des chiens se jetèrent sur lui. Il repoussa les monstres d’un geste de la main, mais ils revinrent à la charge.
— Couchés ! somma soudain une voix sèche.
Aussitôt, ils obéirent, en pleurant, aux ordres de leur maîtresse. Perséphone s’avança et fit face à Chronos.
— Que viens-tu faire ici ?
— Voir comment va ton mari. Zeus l’a attaqué sur l’Olympe et j’ai bien peur que l’affrontement ait laissé des traces.
— Il est gravement blessé, en effet, confirma la déesse avec un regard triste. Il se repose, il devrait avoir récupéré d’ici ce soir.
— J’en suis ravi, lui répondit Chronos avec un sourire chaleureux. Pourrais-tu me conduire à lui, s’il te plaît ?
Perséphone inclina la tête et s’éloigna dans un petit couloir entièrement noir pour le guider jusqu’aux appartements privés d’Hadès. Le dieu était allongé sur une méridienne en velours rouge sang et mangeait pour reprendre des forces.
— Pardonne-moi de te déranger pendant ton repas, s’excusa Chronos en entrant.
— Souhaites-tu le partager ?
— Merci, mais non. Voir ton frère me coupe toujours un peu l’appétit.
Hadès rit a

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