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Salut à tous !
Je suis Mia et j’ai une vie géniale. Vraiment ! J’ai 27 ans, un boulot prestigieux, un appartement superbe, mon amoureux est l’homme idéal, et j’ai réalisé/obtenu tout, absolument TOUT ce dont je rêvais étant enfant ! Si, si, je vous assure !
Non, je déconne !
Franchement... Mon boulot se limite à faire la potiche au bureau. Mon amoureux ? Dites plutôt mon meilleur ami gay qui a le toupet de s’envoyer en l’air avec tout ce qui bouge, pendant que je me morfonds dans mon coin. Et je ne vous parle pas de ma famille qui déprime de me savoir célibataire au moment où mes ovules sont les plus fécondables... Quant à celui qui partage réellement mon existence, à savoir mon chat, eh bien c’est un monstre qui préfère se tirer par la fenêtre de ma micro-cuisine de mon micro-appart.
Que va-t-il advenir de moi ?
Les choses vont changer ! Foi de Mia !
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
La vie (pas si) superficielle de Mia
Copyright © 2020 Juno Publishing
© 2016 Mathias P.Sagan
Relecture et correction par Agathe P., Sandrine Joubert
Conception graphique : © Mary Ruth pour Passion Creation
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-890-6
Première édition : mars 2016
Deuxième édition : octobre 2020
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
À vous toutes.
La vie (pas si) superficielle de Mia
MathiAs P.Sagan
Chapitre 1
C ’ est décidé ! Aujourd’hui, j ’ arrête de fumer !
On est dimanche, il fait beau – il serait temps, pour un mois de mai –, je me lève à l ’ aube – oui, onze heures c ’ est l ’ aurore pour le jour du Seigneur – et je change de vie !
Excepté que le malheur s ’ abat sur moi lorsque j ’ aperçois mon téléphone clignoter. Vous savez le petit truc lumineux en haut des BlackBerry ? Ben voilà, l ’ appareil me signale un message. Si seulement la boîte nous offrait des iPhones, on ne verrait rien. Mais non, le préposé aux achats nous a pris cette marque pour les mails instantanés. Et je n ’ en reçois jamais ! Bref, j ’ ai envie de rabattre la couette sur ma tête et de me réveiller lorsqu’il sera l ’ heure d ’ aller au travail. Oui, ce truc où je me rends pour gagner une misère, qui ne me permet pas de m ’ acheter tout ce que je veux et qui surtout – là réside toute la nuance – me fait rager. C ’ est bien connu : au boulot, il y a toujours quelqu’un de mieux que vous. Enfin, quand je parle de « quelqu’un », j ’ entends surtout par là une fille . Plus jolie, plus grande, plus… poufiasse. Voilà, c ’ est dit !
Dans ma boîte, cette nana, c ’ est Morgana. Elle vient de sa Bretagne pourrie – tout le monde sait qu’il y pleut tout le temps – et joue sa grande dame parce que son petit-ami, enfin anciennement son amant, se trouve dans une position très confortable. Donc elle se rend dans notre formidable, génialissime, entreprise juste pour occuper ses journées ! Sérieusement ? Si j ’ avais un homme pareil, je me croirais dans Desperate , je ferais les magasins, et je prendrais plaisir à donner des ordres à la femme de ménage pour qu’elle nettoie mieux le parquet ! Ah, Gabrielle Solis, viens à moi ! Sauf que je ne veux pas d ’ un Carlos ! Certainement pas. Vous avez remarqué ces poils ? Le moindre câlin, et c ’ est le gommage assuré ! Il me faut un Andrew Van de Kamp. Il est parfait. Jeune, un physique agréable, imberbe, il doit être bien doté par la nature. Cela se voit. Il a sans doute un truc qui me ferait grimper aux rideaux, ou plutôt me contorsionner sur la moquette quand il prendrait plaisir à tester de nouvelles positions. Ah, je sens déjà les brûlures sur mon dos à cause du sol… Quoi ? Oui, je suis au courant qu’il est gay et cela change quoi ? Il n ’ a pas rencontré la femme parfaite, c ’ est tout. Il ne me connaît pas moi ! C ’ est aussi simple que cela.
Bref ! Je m’égare. Je tends le bras et attrape l ’ objet démoniaque en jurant que si c ’ est une mauvaise nouvelle, je le jetterai dans la cuvette des toilettes. Puis je verserai de la javel dessus, et enclencherai le mécanisme pour être sûre qu’il disparaisse dans les longues canalisations nauséabondes de Paris. Ce sera mon cadeau pour les rats. Ils ont bien le droit d ’ avoir des jouets eux aussi, vous ne croyez pas ?
Je compose mon code d ’ une main – l ’ autre est tout engourdie étant donné que j ’ ai dormi dessus –, et ouvre l ’ enveloppe.
MAMAN : « Ma chérie, j’espère que tu n’as pas oublié le déjeuner familial. Nous l’avons prévu depuis plusieurs semaines afin que tu t’organises. Nous t’attendons pour 13 h. Ne sois pas en retard. Je t’aime. »
— NOOON ! ! ! hurlé-je ce qui fait peur à Fendi, mon chat, qui saute de mon lit et part dans la cuisine ou le salon – de toute façon, c ’ est la même pièce.
Bon, récapitulons. Si c ’ est « familial », mon demi-frère sera là. Sa femme aussi. Je dois donc être au top ! Sans compter que je n ’ ai pas eu la moindre occasion de me faire les jambes cette semaine. Adieu l’épilateur, je n ’ aurai jamais le temps. Il faut que je me fasse un masque. Et un brushing. Et que je m ’ habille plus que bien de surcroît. Pire que d ’ aller au travail en somme.
Inspire. Expire. Inspire. Expire.
Un. Deux. Trois.
C ’ est parti. Je tire la couette, me lève, manquant de peu de m’écrouler sur la longue pile de magazines vantant les régimes, la disparition de la peau d ’ orange, les cernes, les cheveux bouclés, la dernière couleur à la mode, bref, tout ce qui fait les complexes d ’ une fille telle que moi. Vous n ’ imaginez quand même pas que lorsque je me réveille, je suis aussi rayonnante que dans les films ? Si par malheur j ’ ai oublié de me démaquiller, je ressemble à un panda. Ou, pire, on croirait que je me suis cognée contre l ’ angle du placard. « Promis, ce n ’ est pas un cocard. » Et quand je me couche après avoir pris le temps d ’ appliquer sur un coton – hypoallergénique, bien sûr – la solution miracle pour me réveiller avec une peau de bébé, le lendemain je me retrouve avec des cernes sous les yeux si énormes qu’on croirait que j ’ ai fait mes valises pour six mois. Au mieux, on pense que je n ’ ai pas dormi à cause d ’ une quelconque java – pas celle de Broadway les amis ! –, ou que je me suis envoyée en l ’ air to