L'obscurité du passé 3 , livre ebook

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Dans ce dernier tome, le maître du jeu, un adversaire rempli de perversité, entre en scène. Il puise sa force dans la souffrance d’autrui et va entraîner Flore dans une partie de jeu aussi cruelle moralement que physiquement.


Dans ce tourbillon où le passé, le présent et même le futur sont remis en cause, Flore va devoir faire des sacrifices qui lui déchireront le cœur pour l’emmener vers un avenir plus serein.


Le mariage de Flore et William sera-t-il assez ancré dans un amour indestructible afin de résister aux déchirures et aux doutes ?


Flore arrivera-t-elle enfin à trouver la paix de l’âme et du cœur ?


Tic-Tac, le décompte est enclenché ! Que la partie commence. Mais qui survivra à cet enfer, et en sortira vainqueur ?

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Nombre de lectures

1

EAN13

9782819107798

Langue

Français

LOLA T.


Le Maître du jeu


L’obscurité du passé - 3
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Le choix d’une vie
L’obscurité du passé 1 et 2
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2021 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Avant-propos
Ce dernier tome est sans contestation celui qui renferme le plus d’émotions. Comme pour les deux premiers, j’ai pris plaisir à le retravailler, replongeant dans des passages qui, je vous l’avoue, m’ont tiré quelques larmes, redécouvrant certains autres que j’avais occultés de mon esprit. Je suis particulièrement heureuse que cette trilogie puisse revoir le jour, que ce fut un réel bonheur de la reprendre durant ces quelques semaines. Ce fut également un réel plaisir de vous faire participer, vous, mes lectrices, grâce à vos votes, qu’il fut encore plus agréable de reprendre ce texte et d’y inclure quelques-uns de vos choix, que vous prendrez certainement plaisir à retrouver dans ce récit. Ce fut agréable de réaliser les photos, qui ne sont pas volontairement des clichés posés, mais juste des moments clés de certains chapitres.
Le lien du sang, ou aujourd’hui l’obscurité du passé, a une valeur précieuse à mes yeux. Ces premiers personnages auront toujours une place à part dans mon cœur. J’espère que cette saga vous apportera autant de plaisir à vous, qu’elle m’en a apporté à moi.
Bonne découverte de ce dernier opus…
Table des matières
Avant-propos
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
Épilogue
REMERCIEMENTS
I
Quelques jours s’étaient écoulés depuis la disparition de mon meilleur ami, Erwan, et de son père. Comme l’avait promis mon nouvel ennemi, que l’on nommera le maître du jeu puisqu’il aimait se donner ce titre, aucune agression n’était survenue. On aurait pu croire un retour à une existence normale. Pourtant, aucune de nos vies ne serait plus ordinaire.
Terence acceptait difficilement de s’être fait à ce point berner par Joseph, son ami fidèle. Grâce à la broche en saphir que ma sœur m’avait léguée, il pressentait que l’assassin de son grand amour, ladite Joséphine, mon ancêtre, n’était pas loin.
Ses enfants, eux, se remettaient péniblement des révélations de Joseph, à savoir que par le passé leur géniteur avait fait le lien du sang avec une humaine et que ce même sang partagé coulait également dans mes veines.
Mimi et Henri, à qui j’avais dû annoncer le décès d’Erwan, restaient sous le choc, même s’ils avaient cru à mes mensonges, grâce aux dons de William qui en profita pour inclure la perte de ma sœur. Trois disparitions pour mes amis furent compliquées à concevoir. Élodie, elle, commençait à prendre conscience du chemin qu’elle avait choisi auprès de Paul, sans pour autant changer sa façon d’exister. « J’ai peur pour sa vie chaque fois qu’il me quitte, mais rien, tu m’entends, ni les menaces ni la folie de son monde ne me fera renoncer à lui » fut la réponse catégorique qu’elle me donna lorsque nous avions abordé le sujet ensemble.
William, déjà anxieux de nature, ne sortait plus de mon esprit. J’avais de plus en plus de difficulté à avoir ne serait-ce qu’un moment d’intimité. Quant à moi, j’essayais de me trouver une place dans ce monde qui continuait à tourner, alors que petit à petit toutes les personnes qui me tenaient à cœur disparaissaient.
J’avais le plus grand mal à accepter que mon ami soit mort par ma faute et, souvent la nuit, les coups de feu que j’avais volontairement tirés venaient me hanter. Les obsèques s’étaient déroulées dans la douleur. J’avais fait mes adieux à son père et à un cercueil vide représentant mon ami d’enfance. Son corps ayant été enterré avec les autres loups après la bataille.
Je pris toute l’ampleur de la perte d’Erwan lorsque j’ouvris la porte d’entrée de sa demeure. À l’intérieur, plus un souffle de vie ne se faisait sentir. Tout s’était figé la nuit de la mort de Joseph. Le géniteur de mon mari devait récupérer des papiers qui pouvaient mettre en danger son existence et celles de bien de ses congénères. Je m’étais portée volontaire pour l’accompagner. Sur l’instant, cela m’avait paru naturel, mais en apercevant un pull d’Erwan posé négligemment sur le rebord d’une chaise, les photos qui trônaient sur le grand buffet de la salle à manger et l’odeur si familière des pièces, je compris l’erreur de mon choix. Cette demeure pouvait devenir mienne. J’avais eu la stupéfaction d’apprendre par le notaire d’Erwan qu’il me l’avait légué. Ma culpabilité était trop grande, je ne me voyais pas vivre dans une maison où toutes les pièces me renverraient ma faute. Un acquéreur potentiel s’était déjà fait connaître au cas où les héritiers souhaiteraient vendre le bien. C’est tout naturellement que j’avais accepté. Les avocats se chargeaient de la transaction.
Ma mine attristée n’échappa pas à Terence.
— Ne garde que les bons moments que vous avez partagés, mon enfant. Enlève de ton cœur tout ce que Joseph avait fait de lui, me dit-il gentiment en emballant les dossiers.
— C’était un homme hors du commun, vous savez. Lorsque mes parents ont disparu, il est resté à mes côtés des jours durant, m’épaulant, m’aidant et prenant parfois le relais auprès de ma sœur quand je me sentais trop faible pour la soutenir.
— Il était très proche de toi.
— Depuis toujours, oui. Rien qu’en me regardant, il devinait si j’allais mal, si j’avais besoin de parler.
— Qu’aimais-tu le plus chez lui ?
— C’était un cinéphile avéré. Pendant mon adolescence, nous avons visionné des films des nuits entières, oubliant ainsi nos soucis. Sa compagnie était plaisante, il trouvait toujours le moyen de me faire rire. Ce rire qui me manquera. On se complétait un peu, vous voyez.
— Je comprends, oui.
— Sa désinvolture faisait douter de ses capacités d’avocat, mais je suis sûre qu’il serait devenu aussi réputé que son père. Comment une personne si sensée et si bonne que lui a pu se laisser embobiner par Joseph ?
Appuyée contre le bureau de maître Tarmal, je ne vis pas Terence venir à moi qu’il saisissait déjà mon visage entre ses mains pour plonger ses yeux dans les miens.
— Joseph savait manipuler les gens qui lui faisaient confiance. Moi-même, je m’y suis laissé prendre. Comment Erwan aurait-il pu ne pas le suivre ? Il était son chef de meute, son guide. Ton ami était un jeune loup perdu qui a eu la malchance de croiser le chemin d’un être bourré d’ambitions stupides. Il a joué sur les sentiments qu’il te portait pour l’affaiblir et faire de lui l’instrument de sa folie.
— Vous avez raison et, pourtant, malgré le fait qu’il me manque horriblement, je ne peux m’empêcher de lui en vouloir.
— Faire la part des choses n’est pas simple, Flore. Avec le temps, tu lui pardonneras.
— J’aurais peut-être dû mieux l’écouter. Je savais qu’il n’était pas lui-même, je le sentais et je n’ai rien fait.
— Tu as toujours été présente pour lui, Flore. Tu n’es pas une magicienne. Lui seul pouvait tracer son destin. Un jour, ta culpabilité s’atténuera.
— J’espère que vous avez raison.
— J’ai toujours raison, jeune humaine, rétorqua-t-il en me faisant un clin d’œil.
Je fis le tour de la demeure pendant que Terence finissait de tout emballer. J’avais besoin de m’imprégner de cet endroit une dernière fois.
Dans la chambre de mon ami, un instant, le présent s’évapora pour me reconduire dans le passé en voyant une photo de nous dans un petit cadre sur son bureau. Je me souvenais parfaitement de ce moment, un passage de bonheur entre amis, quelques années auparavant. Deux visages souriants, innocents, avec devant soi le monde à conquérir. Erwan venait d’avoir son diplôme d’avocat, nous avions fêté cela avec nos proches. Maître Tarmal nous avait photographiés à notre insu, serrés l’un contre l’autre, levant ensemble notre verre à sa réussite. Cette journée inoubliable restait un des nombreux souvenirs de notre amitié. Ce regard malicieux s’éloigna pour être remplacé par deux diamants brillants au creux de la nuit. Erwan en loup m’apparut, je reposai le cadre à sa place et sortis rejoindre Terence.
Les vampires, par leurs relations, géraient parfaitement les pertes involontaires, comme ils les appelaient. Pas de questions inutiles, pas d’enquête, et tout rentrait dans l’ordre. Cependant, tout avait des limites et elles étaient presque franchies. On ne peut indéfiniment couvrir des décès, m’avait signalé William. Au plus profond de moi, j’espérais ne plus connaître la souffrance de perdre encore un être proche. Cette maison allait me manquer. Plus jamais je ne m’y réfugierais pour panser mes blessures. Plus jamais je n’entendrais le rire joyeux d’Erwan y résonner. Et plus jamais, il ne m’ouvrirait la porte en souriant, heureux de me voir. Une page de mon existence qui se tournait dans la douleur et les regrets.
Je rejoignis le grand saule, mon arbre préféré, celui sous lequel Erwan et moi faisions des pique-niques enfants, et par la suite également. Les yeux embués de larmes, je retournais vers le géniteur de mon mari.
— Prête ? me demanda Terence avant de fermer définitivement la grande porte en bois.
— Oui, je crois.
— Tu peux encore changer d’avis, Flore, et garder cette demeure. Elle fait partie de ton passé, tu sais.
— Non, Monsieur, cela serait trop

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