192
pages
Français
Ebooks
2013
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Publié par
Date de parution
03 septembre 2013
Nombre de lectures
31
EAN13
9782897333652
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
03 septembre 2013
Nombre de lectures
31
EAN13
9782897333652
Langue
Français
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Encore une fois, elle parcourut son corps des yeux ; elle ne pouvait s’en empêcher
— Oh non, arrête ça, chaton, murmura Damien, parce que si tu me provoques encore davantage…
Ariane savait qu’il allait l’attraper, mais elle se sentait obligée de fuir. Elle réussit à quitter la chambre, mais il la saisit par derrière. Avant de pouvoir émettre un son, il l’avait retournée et plaquée contre le mur.
Il émanait de lui une sexualité brute, une pure puissance physique. Ariane savait qu’elle ne pouvait permettre cela. Elle ne le connaissait pas, elle ne l’aimait pas… mais dieu qu’elle le désirait.
— Mmm, j’adore ton odeur, chuchota Damien, son souffle chatouillant son oreille de la plus exquise façon.
Seuls ses mains, ses doigts entrelacés avec les siens tandis qu’ils la retenaient contre le mur, semblaient la faire tenir debout.
Il s’écarta, frôlant légèrement son nez contre celui d’Ariane.
— Maintenant, voyons ce que tu goûtes.
Copyright © 2012 Kendra Leigh Castle
Extrait de Une soif insatiable © 2013 Kendra Leigh Castle
Titre original anglais : Dark Dynasties: Shadow Rising
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Hachette Book Group, Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Illustrations des dynasties : Franklin Daley III
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-363-8
ISBN PDF numérique 978-2-89733-364-5
ISBN ePub 978-2-89733-365-2
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Castle, Kendra Leigh
[Dark dynasties. Français]
Les dynasties de l’ombre
Traduction de : Dark Dynasties.
Sommaire : 3. L’avènement.
ISBN 978-2-89733-363-8 (vol. 3)
I. Rivest, Guy. II. Castle, Kendra Leigh. Avènement. III. Titre. IV. Titre : L’Avènement. V. Titre : Dark Dynasties. Français.
PS3603.A7742D3714 2013 813’.6 C2013-940554-2
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À mon frère Kirk.Ce fut un plaisir de te voir devenir ce que tu étais destiné à devenir. Je suis si fière de toi !
LES DYNASTIES DE L’OMBRE
Lignées connues aux États-Unis
CHAPITRE 1
A riane.
Elle se tenait devant l’immense fenêtre, regardant l’océan de sable ondulant qui avait été son foyer depuis sa naissance. Pas un souffle de vent n’agitait les rideaux de tulle qu’elle avait tirés, même si elle avait ouvert la fenêtre toute grande dans l’espoir que l’air nocturne lui libère l’esprit.
En vain. Elle n’avait trouvé que le croissant de lune au-dessus du même paysage magnifique et dénudé qu’elle contemplait chaque soir. Rien ne changeait ici. Rien sauf elle. Non pas que les conséquences de ce qu’elle s’apprêtait à faire ne lui déchiraient pas le cœur. Mais elle n’avait pas le choix.
Nonobstant sa vie éternelle, cet endroit allait la tuer, tout au moins une partie d’elle, si elle y demeurait plus longtemps.
— Ariane, s’il te plaît, regarde-moi.
Avec un soupir, Ariane se détourna de la fenêtre et regarda l’homme qui était entré dans la pièce envahie d’ombre. Voulant éviter l’éclat de la lumière, elle n’avait allumé qu’une seule bougie, et sa lueur jouait sur son visage inquiet, sur ses traits qui étaient aussi durs et beaux que la pierre taillée.
Sariel. Il y avait eu une époque où elle se serait sentie flattée de recevoir sa visite, et dans sa chambre, en plus. D’après ce qu’elle avait compris, il avait été le chef de sa dynastie depuis ses tout débuts, et ses paroles faisaient loi parmi les Grigori. Ariane éprouvait un profond respect pour lui. Mais Sariel se réjouissait de tout ce qui la rendait agitée. Il pouvait accepter que son ami le plus cher soit disparu sans laisser de traces, alors que chaque moment de sa vie était devenu un cauchemar de préoccupations et de sombres prémonitions. Et elle savait déjà que même s’il s’en souciait, même si on faisait certains efforts pour retrouver le Grigori disparu, il était loin de comprendre ce qu’elle ressentait.
— Je te remercie de ton inquiétude, Sariel. Mais je vais bien. Je ne m’attendais pas à être choisie, dit Ariane en espérant qu’elle dissimulait suffisamment son amertume.
Le fait qu’on n’ait pas envisagé de la choisir était déjà assez décevant. Mais d’avoir été écartée en faveur d’Oren, d’avoir aperçu la lueur malveillante de triomphe sur le visage de son adversaire… Cela lui faisait plus mal qu’aucune blessure n’y était parvenue auparavant. Et pendant sa formation, elle avait été blessée à souhait.
Sariel ferma la porte derrière lui et s’approcha. Aux yeux de n’importe qui d’autre, même de quelqu’un de sa propre espèce, Ariane savait qu’il aurait paru incroyablement intimidant. Les hommes de la dynastie des vampires Grigori, surtout les plus âgés, dépassaient tous les deux mètres, avaient la poitrine large et étaient bien musclés, la peau de couleur marbre pâle. Mais dans la lumière tamisée, il ressemblait tellement à Sam qu’elle ne pouvait que ressentir la morne douleur qu’elle éprouvait depuis un mois maintenant, depuis qu’ils avaient compris que Sam n’était pas seulement en voyage, mais qu’il avait disparu.
Le visage de Sariel aurait pu être celui d’une statue qu’aurait sculptée un maître de la Renaissance, mais sa beauté, comme celle de tous ceux de sa race, était froide. Ses cheveux blancs, de la même teinte que celle de tous les Anciens, étaient étrangement attrayants par rapport à son visage encore jeune. Ils s’étalaient sur ses épaules avec à peine une vague pour en ternir l’éclat. Dans la faible lueur de la chandelle, ses yeux brillaient d’une couleur violet profonde et étonnante qu’ils partageaient tous.
— Je sais que tes espoirs s’étaient ravivés, Ariane, dit-il d’une voix anormalement douce. Tu n’as pas à prétendre le contraire. Si cela peut aider, on a beaucoup songé à toi. Mais les autres pensaient qu’en fin de compte, Oren représentait le meilleur choix.
Il s’interrompit un moment avant de poursuivre :
— Si c’est possible, nous trouverons Sammael. Je vois qu’il est important pour toi, comme pour nous tous.
Le meilleur choix. Simplement parce que les Anciens ne l’avaient pas choisie, parce que les circonstances de sa transformation étaient issues de l’émotion plutôt que de la raison. Peu importait à quel point elle avait travaillé, à quel point elle était devenue dangereuse, elle serait perçue comme une erreur. La plus faible parmi eux. Et, par-dessus tout, c’était Oren qui, pour ces motifs, avait orchestré sa mise à l’écart.
On enseignait aux Grigori que la haine était une émotion qui ne servait à rien. Sauf pour Oren, qui excellait dans l’art de l’humiliation subtile, Ariane craignait d’éprouver un sentiment qui en était très proche. Et maintenant, il l’avait de nouveau surpassée, lui enlevant en fin de compte une chose qu’elle avait ardemment souhaitée.
— Oui, Sam est important pour nous tous, dit Ariane en essayant de choisir minutieusement ses mots tandis qu’elle se retournait vers la fenêtre, vers la nuit qui l’appelait. Mais c’est moi qui suis la plus proche de lui, Sariel. Je pense que vous le savez. Je ne comprends pas pour-quoi nous n’envoyons à sa recherche qu’un seul des nôtres alors qu’il pourrait être blessé quelque part. Il pourrait être mort .
C’était sa plus grande crainte et, comme elle s’y attendait, Sariel eut un geste signifiant qu’il en faisait peu de cas. Il ne se laissait tout simplement pas aller à ses émotions. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’un vampire comme Sariel comprenne ce qu’une simple amitié représentait pour elle. Il semblait au-dessus, au-delà de ces choses. Contrairement à elle, il était fort. Elle était affaiblie par ses attachements et ses rêves les plus personnels. Dans ces rêves qu’elle n’avait jamais partagés avec quiconque, elle était heureuse, épanouie, aimée même — et bien loin de ce lieu.
Elle avait fort bien compris qu’un magnifique palais pouvait quand même être une prison.
— Ariane, dit Sariel en prenant l’air d’un parent faisant la leçon à un enfant entêté, ton inquiétude est admirable, mais si Sammael est toujours vivant, il ne devrait pas être difficile à trouver. Comme tu le sais, nous avons beaucoup de talent pour observer aussi bien que pour surveiller.
Il s’arrêta un moment.
— Dis-moi, ma petite, est-ce à propos de mon frère ? Ou est-ce parce que tu souhaites quitter ces murs ?
Une profonde colère l’envahit en entendant cette suggestion. Bien sûr qu’elle voulait quitter ces murs ! Mais ses propres besoins n’étaient rien en comparaison de ceux de Sam… où qu’il soit.
Elle réussit finalement à parler d’une voix que seul un énorme effort rendait ferme.
— Sariel, je vous jure que je m’inquiète seulement à propos de Sam. Mais puisque vous avez abordé le sujet, vous savez de toute évidence à quel point ma situation est éto