ILLEGAL wedding with my TEACHER... , livre ebook

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Une montagne de shots à Las Vegas.
Un mariage dont elle ne souvient pas...
... avec un inconnu qui n'est autre que son futur prof !




Fausses cartes d'identité en poche, June et ses amies partent fêter leurs dix-sept ans à Las Vegas. Tandis que ses copines s'éclatent au Casino, June partage de nombreux shots de tequila avec Joshua, un inconnu divinement sexy.



Puis, c'est le black-out total.



Le lendemain, ils se réveillent dans le même lit, une alliance au doigt. Une chose est sûre : ce mariage doit être annulé au plus vite. D'une, la famille de June ne supportera pas cette folie de trop. De deux, Joshua... ne. peut. pas. se. MARIER !



Ce qu'ils ne savent pas encore, c'est que les ennuis ne font que commencer... car Joshua n'est autre que le futur prof de June...

Et si le plus brûlant des interdits devenait leur évidence ?




-------




NON !



Une bague.



Une alliance.



À mon annulaire gauche.



Une. Putain. D’alliance. De. Merde.



Je sais. Je jure. M’en fous.



Je porte une alliance !



Je. Vais. Tuer. Ces. Deux. Crétins.



Ils m’ont fait quoi ? Forcé à faire quoi ?



Le cœur battant à tout rompre, je fonce vers le lit et retire la couette d’un coup sec.

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Date de parution

19 juillet 2021

Nombre de lectures

337

EAN13

9782376528289

Langue

Français

Lila Collins
Illegal wedding with my teacher...



ISBN : 978-2-37652-828-9
Titre de l'édition originale : Illegal wedding with my teacher...
Copyright © Butterfly Editions 2021

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Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-828-9
Dépôt Légal : juillet 2021
23072021-1200-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

« Avant toi, je n’avais rien
Avant toi, on ne m’a pas montré le chemin
Je sais, le Ciel ne m’en veut pas
D’avoir posé les yeux sur toi. »
Avant Toi , Vitaa et Slimane
Prologue




— June , vous nous écoutez ?
Si je les écoute ? Je ne fais que ça depuis une heure ! Trois paires d’yeux braquées sur moi comme si j’avais tué le Proviseur. Non, franchement, ils abusent ! Surtout qu’il se trouve face à moi, en pleine forme ! Chauve, ventripotent, l’œil fourbe, des auréoles de sueur sous ses aisselles… Un vrai poème…
Me faire la morale parce que j’ai sagement attendu qu’Amy et Luna arrivent en dernière année pour passer notre terminale ensemble, pas de quoi fouetter un chat ! S’ils n’étaient pas si sévères avec les notes dans leur lycée privé super select , j’aurais peut-être eu envie de bosser un peu plus ! Me faire sauter une classe l’an passé, soi-disant parce que je suis en avance intellectuellement, foutaises ! J’étais bien, moi, à pouvoir passer de classe en classe sans jamais travailler à la maison. Envisager d’aller à l’université sans elles, c’était tout simplement au-dessus de mes forces. Nous sommes pieds et poings liés depuis le jardin d’enfants. À sept ans, nous nous sommes fait la promesse, que quoi qu’il arrive, notre scolarité, nous la passerions ensemble. Un deal reste un deal .
Qui est coupable, hein ?
Moi d’avoir saboté mon année en profitant pleinement de la vie ? Ou eux de voler notre jeunesse avec leur sévérité hors-norme ? Clairement, ça se discute. Et pas qu’un peu, si vous voulez mon avis.
— June, me regarde sévèrement mon père John. Tu avais gagné un an d’avance. Un an ! Que tu viens de jeter à la poubelle !
Je peux comprendre sa colère. Ces derniers mois, je n’ai, disons… pas été à la hauteur de ses espérances. En soi, partir à l’aventure en pleine nuit avec sa nouvelle voiture, une belle cylindrée dernier cri, n’était pas l’idée du siècle… D’autant plus quand elle a voulu faire copain-copine avec un fossé bien caillouteux et qu’il a fallu appeler une dépanneuse un dimanche à trois heures du matin, pile durant la nuit qu’ils avaient passée en amoureux à Los Angeles, suite au vernissage de Papa Riv’.
— June, surenchérit ce dernier, Monsieur le Proviseur t’a posé une question.
Quant à lui… il m’en veut toujours d’avoir raconté que je partais réviser mes épreuves blanches chez Amy alors que j’avais gentiment prévu de dormir une nuit à la belle étoile sur les collines d’Hollywood… avec Luna. Le fait qu’ils aient été réveillés en pleine nuit par le commissariat n’a pas aidé à gonfler leur degré d’empathie.
Bref, je n’ai plus le droit à l’erreur. Si je veux finir mon cursus secondaire et décrocher une bourse afin de pratiquer ma passion à haut niveau – le saut en longueur –, je vais devoir être i. r. r. é. p. r. o. c. h. a. b. l. e. Depuis quatre jours que mon année se trouve clairement en sursis, mes parents n’ont cessé de me répéter combien j’allais devoir faire profil bas. Et m’excuser. Tout ça en étant privée de sorties jusqu’à nouvel ordre.
Guidée par mon instinct, je lève les yeux vers Grand Chef Boggo1, prête à me mettre à genoux s’il le faut pour lâcher mes doléances. Le directeur de cet établissement me fixe, hargneux. Ou Désabusé. Vénère, aussi. Un peu des trois à la fois, je crois.
— Je suis sincèrement désolée. Avec le recul, je me rends compte que je n’ai pas été à la hauteur de vos attentes. De celles de ma famille, aussi. J’ai compris mes erreurs et je ferai tout ce qui est possible afin qu’elles ne se reproduisent plus. Travail, sérieux, motivation seront mon crédo, l’an prochain. Je peux vous l’assurer.
Ai-je été crédible ? Je l’ignore.
Bosser d’arrache-pied, j’y compte bien, mais je veux aussi profiter de mes dix-sept ans. Je ne les aurai pas deux fois.
— John ? River ?
Il demande l’avis à mes pères ? Vraiment ?
— Nous allons veiller au grain. Doublement. Nous pouvons vous garantir que ses bulletins seront à la hauteur de sa motivation sportive. Exceptionnels, lâche Méchant Flic. Les sorties, c’est fini. Travail. Entraînement. Travail. Entraînement.
— River ? Vous êtes d’accord avec votre époux ?
Papa…
Pitié…
Je te ferai tes cupcakes préférés au mascarpone…
Papounet d’amour…
Papachou…
Je t’appellerai par tous les petits surnoms débiles que tu adorais tant et que je boude depuis des années…
— Elle sera à nouveau votre meilleure élève, m’achève (Gentil) Méchant Flic, numéro 2.
Après quelques petits échanges bien trop polis à mon goût, nous les saluons avant de retrouver la liberté, l’air chaud de ce début de mois de juin.
Amy et Luna m’attendent dehors, pas rassurées pour un sou.
— Alors ? s’enquiert la première.
J’évite de trop sourire, car Tic et Tac ne semblent pas d’humeur…
— Bingo, lui chuchoté-je à l’oreille lorsque j’arrive à sa hauteur.
Rapidement, elle se charge de passer le message à ma deuxième meilleure amie. Toutes les trois, nous échangeons un sourire de connivence. J’ai réussi ! À quel prix, je l’ignore encore, mais ça y est, je suis toujours dans la boucle. Les championnats universitaires de début décembre seront mon premier objectif. Je vais tout déchirer !
Il me reste juste un très léger détail à régler… Léger, je vous dis… Même une plume pèse plus lourd…
En cas de réussite, nous avions prévu, il y a quelques jours de cela, de partir fêter ça et nos dix-sept ans à Vegas, comme il se doit. Départ prévu dans quatre heures.
Va falloir que je trouve une excuse béton afin que Grincheux et Grincheux bis ne remarquent rien. Maux de tête carabinés. Besoin de dormir après toutes ces émotions. Tout ça en faisant le mur. Après tout, je n’en serai pas à mon coup d’essai.
Mes rideaux sont solides, la toiture a été refaite il y a peu… et je serai rentrée avant qu’ils ne s’en rendent compte. Tout va très très bien se passer. La nuit sera juste un peu courte, voilà tout. Que pourrait-il m’arriver de vraiment vraiment … fâcheux ?
Après avoir affronté Chef Boggo, je peux vous dire que je suis… indestructible ! Las Vegas, me voilà !
1




Joshua

— Bon, Mec, tu vas prendre une douche, car tu empestes ! Ensuite, direction Laaaaaaassssssss Veggggggaaaaassssss !
Embêté, je fixe Mark et Chris, mes potes d’entraînement. Depuis qu’ils parlent de cette escapade, tout sauf réfléchie, je ne leur ai, pas un seul instant, dit que je les suivrais. Puis, nous sommes vendredi. Mieux que personne, ils savent que, pour moi, ce jour-là de la semaine est désormais sacré. Que jamais je ne dérogerai à cela. Sauf urgence absolue.
Par urgence absolue, j’entends « accident », « maladie grave » et « examen universitaire obligatoire ». Nous ne sommes clairement pas dans ce cas de figure. Donc, c’est hors de question que je les suive.
— Ne tire pas cette tronche de trois kilomètres de long, on va s’éclater ! Toi, le premier, tu en as besoin, tente de me persuader Chris, grand black baraqué.
Mark, tout son contraire avec sa peau pâlichonne et ses cheveux blonds, comprend que me convaincre relève de l’impossible. J’espère qu’ils me lâcheront rapidement. Une soirée m’attend et pas n’importe laquelle. D’ailleurs, je suis déjà en retard. Depuis quatre mois que nous avons mis ce rituel en place, cela ne m’est jamais arrivé de me pointer en dernier.
— Éclatez-vous bien, les gars. Vous me raconterez, hein ?
Leurs deux paires d’yeux m’observent comme si une deuxième tête venait de me pousser. Pitié, pas ce soir. Pas maintenant. À force de les côtoyer depuis bientôt cinq ans, j’ai appris une chose essentielle sur leurs deux cerveaux butés. Ils veulent que je les suive et tant que je n’aurai pas répondu positivement à leur demande, ils ne me lâcheront pas.
— On ne te racontera rien du tout puisque tu vas poser ton charmant petit cul dans ma bagnole et apprendre ce que l’expression « éclate totale » veut dire !
— Mark, arrête !
— Quoi, t’as pas un joli petit cul, peut-être ? Dois-je te rappeler combien de nanas vendraient père et mère pour ne serait-ce que passer une heure de leur temps avec toi ? À l’horizontale ? Voire même à la verticale ? Atterris, Mec !
— Et les J.O., tu y as pensé ? surenchérit le second. La fédération veut des sportifs équilibrés. Tes résultats de malade sont une chose ; tes conditions de vie, une autre.
Pourquoi faut-il qu’ils mettent ça sur le tapis ?
C’est le moment de leur dire. Je voulais attendre la fin de la saison, mais je ne me vois pas continuer ainsi, à les regarder dans les yeux chaque jour, à m’entraîner… en leur cachant… ça.
Torse nu, en short, une serviette sur les épaules, je me laisse tomber sur le banc du vestiaire.
— Je ne participerai pas aux J.O. Ni l’an prochain ni jamais.
— Tu déconnes ? me sermonne Chris.
— Tu es champion national de décathlon, bordel ! Les minimas, tu les as déjà faits ! Tu restes imbattable dans ton domaine. Ta fan base explose chaque putain de jour que Dieu fait !
Il dépasse les bornes, il le sait. Malgré tout, cela ne l’empêche pas de poursuivre, les nerfs à vif :
— Trouve-nous une bonne excuse de mettre fin à tou

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