Formée pour séduire , livre ebook

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Formée pour séduire
Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2012 Mia Downing
Publié chez Wild Rose Press, P.O. Box 708, Adams Basin, NY 14410 USA
Titre original : Trained for seduction
Traduit de l’anglais par Lucille Pay
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sonia Frattarola
 
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-37676-621-6
Première édition française : septembre 2019
Première édition : août 2012
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À mon mari, pour ses ronflements. Si tu n’avais pas ronflé, je n’aurais pas passé des nuits décadentes avec un sombre et dangereux Seigneur des espions.
 
 
Formée pour séduire
Jeux d’espion #1

Mia Downing
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Emma Walters s’adossa au lit dans la chambre d’Alexander Bishop et attendit avec impatience. Son père l’avait réveillée par un coup de téléphone insistant pour l’envoyer là, dans cette chambre, afin de rencontrer son nouvel associé. Elle n’avait aucune idée du pourquoi et n’avait pas osé demander. Elle attendait donc, comme on le lui avait ordonné, dans cette chambre, bien qu’il fût deux heures du matin.
Son père, à bien des égards, était fou, et l’effrayait au point qu’elle ne puisse plus parler. En tant que génie scientifique, ses recherches étaient novatrices et inspiraient l’admiration. Emma vénérait timidement cette facette de son père. Mais en dehors de son laboratoire, l’homme était irritable, obsessionnel-compulsif, et absolument méchant, même envers son unique enfant. Elle aurait parié gros sur la possibilité qu’il soit aussi schizophrénique, mais il avait toujours refusé de se faire aider. Alors tout reposait sur elle, toute seule, avec son père et ses démons.
La porte s’ouvrit et Alexander entra, un semblant débraillé, différent de son habituelle apparence immaculée. Il avait abandonné son manteau, déboutonné sa chemise, pas de cravate nouée autour du cou. Ses cheveux noirs, légèrement poivre et sel au niveau des tempes, étaient suffisamment longs pour effleurer l’arrière de son col.
Elle aimait la petite fossette qui se formait sur sa joue droite lorsqu’il souriait, alors qu’elle se penchait au pied de son lit. Elle s’attarda sur le voile de barbe naissante sur sa mâchoire et songea à l’air sombre, dangereux que cela lui donnait, presque aussi dangereux que l’étincelle qui animait le brun profond de ses yeux. Elle déglutit et tira nerveusement sur le col de sa chemise de nuit. Le sex appeal qui émanait d’Alexander était bien trop puissant pour elle.
— Puis-je vous aider ? 
Sa voix était profonde, douce, sensuelle, et avec un accent qu’elle n’aurait pas pu reconnaître… Européen, peut-être ?
— Mon père m’a envoyée.
— Vous êtes Emma.
— Oui.
Ses doigts agrippèrent la barre du pied de lit alors qu’il s’avançait plus près. Les arômes de citrus de son eau de Cologne picotèrent les narines d’Emma lorsqu’il se pencha pour attraper quelque chose sur le sol, juste à côté d’elle : sa cravate. Il sentait délicieusement bon. Elle voulait plonger son visage dans le creux de son cou et respirer son parfum sans jamais s’arrêter.
— Et vous voulez ?
Il jeta sa cravate sur une chaise puis croisa ses bras sur sa poitrine musclée, son expression indéchiffrable.
À quoi cela pourrait-il ressembler d’avoir un homme comme lui, qui l’attendrait chaque nuit ? Elle passa sa langue sur ses lèvres, évaluant l’envergure des épaules d’Alexander, penchant la tête pour mieux le regarder. Il devait faire un mètre quatre-vingt-cinq, pas beaucoup plus que le mètre soixante-dix-neuf qu’elle faisait, mais il paraissait bien plus grand, plus imposant en vrai.
— Je ne sais pas.
Elle déglutit une nouvelle fois. C’était difficile de lui donner un âge. Il ne semblait si vieux que ça, mais les quelques cheveux gris lui donnaient un air plus âgé qu’il semblait l’être réellement. Cependant, cela ne semblait pas être un obstacle à sa libido. Les frissons qui parcouraient sa peau trahissaient son envie et des endroits qu’aucun homme n’avait jamais touchés auparavant brûlaient d’un désir qu’elle ne pouvait pas contrôler. S’il décidait de l’embrasser, son cerveau protesterait peut-être, mais son corps s’abandonnerait avec joie à tout ce qu’il voudrait faire.
— Moi, peut-être ?
Tout son être criait : oui   ! Son cerveau, cependant, l’avertissait de prendre ses distances – bien trop dangereux. Bien trop sexy. Ce n’était pas lui qui la libérerait de la prison de son père. C’était son associé, il avait probablement une famille à lui quelque part, tandis qu’elle était cloîtrée ici, liée à ce laboratoire pour l’éternité. Le laboratoire ne la dérangeait pas vraiment. La science était son destin, sa vie, mais si elle pouvait faire en sorte que son père la libère, qu’il voit qu’elle ne s’enfuirait pas en emportant tous ses secrets…
— Allô, Emma, ici la Terre.
Il fit un pas et se tint entre ses jambes, sa grandeur irradiant d’une énergie trop sexuelle pour Emma. Il la remit sur ses pieds et elle se retrouva collée contre son torse. Elle ferma les yeux, absorbant sa chaleur, ses seins frissonnant à son contact. Puis, il lui releva le menton et abaissa ses lèvres au niveau des siennes.
Emma ne s’attendait pas à ce baiser, mais elle l’apprécia, évidemment ! Il pressa sa bouche contre la sienne, ses lèvres étaient fermes. Alexander entrouvrit la bouche et l’invita à faire de même avec le bout de sa langue. Qui était-elle pour ne pas faire ce qu’on lui demandait ? Sa langue frôla timidement celle d’Alexander, l’acte se transformant immédiatement en une décharge de plaisir qui lui traversa la colonne vertébrale jusqu’au bas-ventre. Il émit un grognement de satisfaction qui résonna dans la gorge de la jeune femme. Son baiser se fit plus profond, plus assuré et plus demandeur. Sa langue guidait celle d’Emma dans un ballet de mouvements.
Ne sachant pas où placer ses mains, elle les leva et les posa sur son torse, sur ses muscles fermes et chauds. Elle se reposa d’autant plus sur lui et laissa ses mains s’aventurer, remonter le long de sa nuque, ses doigts s’agrippant aux mèches de cheveux plus longues à la base de son crâne.
Alexander fit glisser sa main le long du corps d’Emma, dénouant sa robe de chambre afin de parcourir les boutons de sa chemise de nuit. Ses doigts défirent un premier, puis un second bouton avant de glisser dans l’ouverture, effleurant le gonflement de ses seins. Emma s’arqua contre la main d’Alexander, s’offrant à lui, à sa paume qui l’emprisonnait presque avec respect et malaxait sa chair.
Un gémissement lui échappa, tout aussi foudroyant que l’éclair de désir charnel qui la traversa jusque dans ses orteils. Emma sentait chaque picotement sur son téton, entre ses cuisses, à l’intérieur, qui réveillait son intimité. Personne n’avait encore jamais touché ses seins, excepté elle-même, et il était certain qu’elle ne se donnait pas autant de plaisir. Elle se cambra encore plus contre lui, désireuse qu’il serre ses seins plus fort. Peut-être pouvait-il descendre son autre main plus bas, voir si cette dernière lui donnerait un orgasme plus intense que ce que ses propres doigts lui donnaient.
Alexander la fit reculer d’un pas et la poussa sur le lit, planant au-dessus d’elle pendant un moment, puis se reposant sur le côté, sa bouche toujours contre celle d’Emma. Il tira sur sa chemise de nuit et elle souleva ses hanches afin qu’il puisse la relever, sans pour autant l’enlever, passant sa main sur l’intérieur de sa cuisse, ses doigts si près de son intimité, caressant le tissu de sa culotte.
Oui . Elle voulait sa main à cet endroit. Toutes ces années à se sentir délaissée, seule, la rendaient encore plus désireuse de sentir cette main, son attention, bien qu’il fût un étranger. C’était mieux que l’autre option. C’était mieux que la solitude.
Il rompit son baiser, ses lèvres glissant le long de la mâchoire d’Emma, puis de sa gorge jusqu’à s