Dites-le avec des fleurs ! , livre ebook

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2022

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► Résumé : Gabin n’a jamais été quelqu’un de très loquace ou de très à l’aise dans la foule. Voi-là pourquoi il cultive une obsession. Plusieurs même, si l’on en croit le temps qu’il passe au « Coffee & Toffee », une tasse entre les mains. Mais celle-ci est particulière : il aime regarder le fleuriste d’en face ouvrir sa boutique. Il l’aime tout court en fait, mais il n’ose pas se déclarer, bien que chaque apparition de cet homme le conduise directement sur le sentier des fantasmes. Jusqu’au jour où un coup de pouce du destin, de la fête des fleurs et de la serveuse du coffee shop va lui offrir l’occasion idéale d’approcher celui qu’il a tant désiré.


► Nombre de mots : 11 251


► Genre : Nouvelle, Feel-good, Tranche de vie, Romance MM


► Public : Adulte


► Niveau d'érotisme : ★★☆☆☆

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Publié par

Date de parution

14 février 2022

EAN13

9782925206064

Langue

Français

Dites-le avec des fleurs !
 
 
M é rida Reinhart

Copyright © 2022
Tous droits réservés.
 
 

DÉDICACE
 
 
À mon lierre, pour son amour et ses fleurs.
TABLE DES MATIÈRES
 
DÉDICACE
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
DITES-LE AVEC DES FLEURS !
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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REMERCIEMENTS
 
 
Merci à Homoromance É ditions et à toute son équipe d’avoir permis que cette publication soit possible. Merci en particulier au comité de lecture et aux correcteurs qui se sont montrés si enthousiastes face à ce moment de douceur que j’ai voulu mettre entre toutes les mains.
 
Merci à Byron et Maé qui supportent mes lubies d’écriture et mes questions existentielles.
 
Merci enfin à Emy, Marie-Paule, Kyoko, Sandrine et Alexia pour leur bonne humeur contagieuse et l’équipe que nous formons désormais. Ces fleurs sont aussi pour vous les filles !
DITES-LE AVEC DES FLEURS !
Ce matin encore, je me pressai pour trouver une place derrière la vitre.
Le quartier était toujours très animé le mercredi, même aux aurores. Il faut dire que c’était jour de marché. C’était sans doute aussi un jour plus léger pour la multitude d’écoliers que je voyais descendre du bus d’un pas souple, ce qui expliquait l’ambiance particulière qui régnait alors. Malgré le froid, ces derniers temps je préférais me rendre au travail à pieds. Je n’habitais pas loin et j’avais l’impression que musarder dans les rues m’apportait son lot de découvertes et de petits bonheurs, glanés au détour d’un parc ou d’une rue. Flâner dans les rues était un don divin que l’on ne savourait pas assez de mon point de vue. De plus, j’aimais observer les gens et les choses. Sans doute parce que, en règle générale, je parlais peu. Et rarement pour ne rien dire.
Cette brève promenade présentait aussi l’avantage indubitable de ne pas m’enfermer dans les transports en commun avec des inconnus qui, en trop grand nombre, me mettaient relativement mal à l’aise. Certainement pas au point de parler d’agoraphobie, mais c’était parfois suffisamment oppressant pour me faire choisir mes heures de sorties et itinéraires. C’était d’ailleurs en essayant d’éviter les artères bourdonnantes de la ville que j’avais découvert ce petit quartier qui était devenu mon refuge, en particulier la rue des Lilas que j’arpentais ces derniers temps avec une impatience accrue.
En fait, si je voulais être honnête, cette rue était désormais la principale raison qui me poussait à affronter le froid, enroulé dans mon duffle-coat et mon écharpe en laine épaisse. Elle était assez longue pour que, chaque matin, j’essaye de me convaincre que cette fois j’aurais assez de courage pour la traverser et passer sur le trottoir d’en face. Jusque-là, c’était un échec et je me contentais de m’arrêter au coffee shop que j’avais déniché par pur hasard. J’y prenais ma dose quotidienne de caféine et de gourmandise avec la régularité d’un coucou suisse. Car de là, j’avais une vue imprenable sur mon objectif : la boutique du fleuriste.
Ce matin encore donc, je me pressai pour trouver une place derrière la vitre. Ce n’était pas chose aisée, car il y avait un monde fou qui transitait chez « Coffee & Toffee ». Mais peu importait, depuis des mois j’accomplissais le même rituel : je partais toujours de chez moi avec une heure d’avance, faisais la queue patiemment et, un gobelet brûlant à la main, essayais de dénicher un siège où me percher. Les tabourets qui donnaient sur la rue n’étaient guère confortables, ce qui me permettait en général d’être pile dans le bon angle.
Le fait que l’une des serveuses ait remarqué mon petit manège m’aidait bien. Elle ne disait rien, mais la façon dont elle me souriait, en regardant elle aussi à travers cette vitre, me laissait présager du fait qu’elle avait tout compris. Preuve en était que, la semaine passée, elle n’avait pas hésité à faire poireauter un client pour que je gagne mon précieux sésame.
Je mordis vigoureusement dans un muffin fourré à la framboise qui me donna l’impression d’être au paradis. Couplé à mon café au toffee 1 , c’était presque un péché. Mais je n’y renoncerais pour rien au monde. D’ailleurs, l’heure du spectacle avait sonné et il n’était pas plus mal que mon estomac soit solidement accroché et une partie de mes appétits satisfaite.
Il était là, dans son tablier vert, des fleurs plein les bras. Comme chaque matin, il sortait des seaux entiers de roses...

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