Au-dessus des lois - tome 2 , livre ebook

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Encore une promesse... celle qui la mènera peut-être à sa perte. Aura-t-elle la force de rester aux côtés de Channing Miller sans se bruler les ailes ? La seule chose dont elle est certaine, c’est qu’elle n’a pas le droit d’abandonner Zac, quitte à s’attirer les foudres du président des Black Angels. Sera-t-elle assez forte pour l’affronter et lui révéler ce secret qui la ronge ?


Channing Miller, n’a qu’une idée en tête : se venger. La colère et la haine balayent ses sentiments naissant envers Samantha Taylor. Le mot qui résonne en écho dans son âme fracassée, c’est « vendetta ». Plus rien ni personne ne compte. Bien décidé à la faire souffrir, lui faire payer sa trahison, son affront. Il va mettre son plan à exécution, peu importe les dommages collatéraux, peu importe si elle l’emporte dans sa chute.


Et si leur histoire n’était pas destinée à bien finir ?

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Nombre de lectures

0

EAN13

9782493219213

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Au-dessus
des lois
 
Partie 2
 
 
DÉDICACE
 
 
 
 
NÉVÉA ADAMS
 
 
 
 
Au-dessus
des lois
 
Partie 2
 

 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
©2021, Névéa Adams
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 11/2021
ISBN numérique : 978-2-493219-21-3
ISBN papier : 978-2-493219-22-0       
NÉVÉA ADAMS
 
Alors, moi, c'est Névéa Adams. J’ai 43 ans, je suis en couple et j’ai trois enfants. Secrétaire administrative et de laboratoire, je suis aussi passionnée de lecture depuis mon plus jeune âge.
 
Q uand j'ai décidé d'écrire Au-dessus des lois, ce fut un gros défi personnel en tant que dyslexique. Cela ne fut pas simple, mais je pense que je me suis assez bien débrouillée.
 
J’espère que mon œuvre vous permettra de passer un bon moment de détente.
 
On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures !
 
 
Table des matières
 
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26

 
Précédemment, dans
Au-dessus des lois
 
Samantha,
 
Je le regarde s’éloigner, mes muscles refusent de bouger. Je suis tétanisée par la peur, celle qu’il me rejette encore une fois. Alors que ma raison et ma déraison se livrent une bataille intérieure, je reste figée. Son regard me hante encore alors qu’il a déjà passé les portes du Dark.
Je reviens enfin à moi, m’arme du peu de courage qu’il me reste et franchis les quelques mètres qui, j’espère, me mèneront à lui. Je bouscule l’homme qui se tient devant la porte et m’excuse à peine. Un bruit sourd se fait entendre, ce putain de bruit qui fait mal, qui me brise un peu plus. Il est déjà loin. Mes larmes coulent quand je remarque Zac, assis sur sa moto, fixant le ciel. J’avance doucement vers lui. Il a les yeux rougis. Je pose délicatement ma main sur son épaule. Il ne se retourne pas et continue à contempler cette voûte céleste étoilée.
 
— Que va-t-on faire, ma petite Athéna ? me demande-t-il d’une voix remplie de tristesse.
 
Malheureusement, je n’ai pas la réponse. Brandon se bat contre le temps et la vie, et moi, je me bats pour un homme rongé par ses propres démons, qui me fuit sans que j’aie le temps de m’expliquer. Même si je suis sûre de mes sentiments, cela n’enlève pas cette boule coincée au creux de ma gorge.
 
— Ça te dit que l’on retourne à notre endroit ? le questionné-je.
 
Il me tend un casque, je l’enfile et enroule mes mains autour de sa taille comme si ce simple geste pouvait atténuer sa douleur. Nous voilà partis pour Cap Cod. Zac roule lentement. Tous ses muscles sont tendus, sa respiration est saccadée, je me demande s’il ne pleure pas. Cet homme brisé à bien des égards me touche. Tous les deux, on se ressemble, on est obligés de faire semblant d’être quelqu’un d’autre. Même si nous avons chacun nos raisons.
Sauf que toi, tu as le pouvoir de tout changer, raille ma conscience.
L’amour ne devrait pas avoir de couleur, de sexe ou de religion. L’amour ne se commande pas, il se vit ! On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Pour preuve, Chan et moi, ce n’est inscrit nulle part ! Et pourtant, je suis dingue de ce mec, de son regard de braise, de ses mains diaboliques, de sa bouche aux pouvoirs magiques. Mon entrejambe en a fait une exquise expérience, sans parler du reste de mon corps. Toujours perdue dans mes pensées, je sens la moto s’arrêter. J’ôte mon casque et balance ma tête de gauche à droite pour remettre ma chevelure en place. Zac me tend sa main, comme pour nous unir dans notre malheur respectif.
Nos pas s’enfoncent dans le sable humide, nos yeux rivés sur l’océan, le même où il m’avouait un secret trop lourd à porter. J’ai tellement envie de me libérer du mien, tout lui raconter. Mais que va-t-il penser de moi ? Me verra-t-il toujours comme son amie ? M’abhorrera-t-il ? Il ne le sait pas, mais son soutien m’est précieux, tout comme celui de Callie.
Mon Dieu, je ne veux même pas imaginer sa réaction. Elle m’a ouvert ses bras, son cœur, m’a offert son amitié sans jamais me poser de question sur mon passé, alors que je lui mens effrontément. Elle n’a jamais voulu savoir qui j’étais, d’où je venais. Une larme perle au coin de mon œil. Je tente de la cacher, mais mon compagnon de galère l’a bien remarquée. Il entrouvre ses bras pour que je m’y faufile et il les referme sur moi sans dire un mot. Je pense qu’aucun de nous n’ose parler sous peine de laisser notre peine prendre le dessus.
Nous sommes à quelques mètres de la mer. J’ôte mes Converses, l’eau fait des allers-retours sur mes pieds. Malgré la fraîcheur de cette dernière, je ne ressens rien. Je suis vide de tout sentiment. Mon regard est instantanément attiré par le ciel. Il est sombre, tellement sombre. Je suis parcourue d’un mauvais pressentiment, comme si ce dernier m’avertissait d’un danger. Je chasse immédiatement cette pensée et m’allonge sur le sable, très vite rejointe par Zac. Je relève ma tête pour la poser au creux de son épaule et toujours dans ce silence pesant, nous nous endormons.
Quand je me réveille, cette coupole noirâtre n’a toujours pas disparu, même la lune se cache. Je me lève et regarde au loin. Qui y a-t-il au-delà du néant ? Ai-je vraiment envie de connaître la réponse ? Ce que les yeux ne voient pas, le cœur ne s’en soucie pas. Ce proverbe chinois s’adresse-t-il à moi ? La vie me met-elle à l’épreuve ?
Je n’ai pas senti la présence de Zac près de moi, lui aussi a les traits tirés. Je lui propose de rentrer, mais il me dit qu’il n’a pas envie de rester seul dans cet appart où tout le ramène à celui qu'il aime. Sa parole me fend le cœur, je n’ai pas le droit de l’abandonner, et surtout, je n’ai pas franchement envie de rester seule. On décide de repartir à la fac pour que je puisse prendre quelques fringues propres.
Quand je le regarde, je vois un homme se débattant avec lui-même pour ne pas replonger dans ses anciens travers, et rien que pour ça, je dois le soutenir. Même si je sais que je ne serais pas d’une grande aide, la seule chose que je peux lui apporter, c’est ma présence silencieuse.
Nous sommes devant mon bâtiment. Je monte les marches quatre à quatre et ouvre la porte tout doucement pour ne pas réveiller ma coloc. Alors que je m’apprêtais à la refermer, la voix de Callie me fait sursauter.
 
— Mais où étais-tu, bon sang ? me dit-elle tout en faisant les cent pas à travers la pièce.
 
Elle a une mine affreuse, elle a l’air inquiète et furieuse.
 
— Tu ne te rends pas compte ! J’ai cru qu’il était arrivé quelque chose, surtout après ce qu’il s’est passé hier après-midi.
— Je vais bien, dis-je tout bas tout en posant ma main sur son avant-bras, pour la rassurer.
 
Elle me fixe si intensément que j’en ai des frissons. Sait-elle qu’elle ressemble à son frère quand elle est dans cet état-là ?
 
— Je suis allée faire un tour avec Zac.
— Comment ça, Zac ? bredouille-t-elle.
— Oui, Zac. Mais je ne vois pas où est le problème, soufflé-je un brin exaspéré.
— Si mon frère l’apprend, tu imagines ?
— Il avait juste besoin de mon soutien. Il vit très mal ce qui est arrivé à Brandon.
— C’est vrai, souffle-t-elle. Ces deux-là ont toujours été très proches.
 
Je la regarde du coin de l’œil. Est-elle au courant ?
 
— Leur relation va au-delà de l’amitié. Ils sont comme deux frères, enchaîne-t-elle.
— Alors, tu comprends que c’est très dur pour lui en ce moment.
 
Elle me répond par un hochement de tête. Je me dirige vers mon placard, choppe quelques vêtements et les fourre dans mon petit sac. Je fais une bise à mon amie et file le retrouver avant d’être passée au grill. Quand je descends, il m’attend toujours avec ce regard triste qui me fend le cœur. J’attrape mon casque et l’enfile avant de grimper à l’arrière. Il démarre et en moins de vingt minutes, nous arrivons chez lui. Nous entrons dans une résidence assez cosy, les immeubles ne sont pas très hauts. Il arrête son moteur, je le laisse descendre en premier et il me tend la main, m’invitant à le rejoindre. Il vit au premier étage. En arrivant devant sa porte, il l’ouvre et se retourne vers moi.
 
— Bienvenue chez nous, me dit-il avec une infinie tristesse.
 
Je resserre mes doigts autour des siens pour lui prouver que quoiqu’il arrive, je ne l’abandonne pas. C’est ensemble que l’on va faire front. Il me propose d’aller dans la salle de bains pendant qu’il nous prépare un café. Je m’exécute sur le champ, cette douche tombe à point nommé. Je rentre dans une pièce assez vaste et épurée, retire mes fringues et entre dans la cabine. J’ouvre l’eau, quand je suis surprise par un jet glacé. Je pousse un juron et règle la température à ma convenance. L’eau roule sur ma peau, je savoure ce moment… celui où je décide de tout oublier pour quelques minutes, plus de Chan, plus de Brandon. Un quart d’heure plus tard, je le rejoins dans le salon, où il est en train de fixer l’image sur l’écran sans vraiment la voir.
Ma tasse m’attend, posée sur la table. J’attra

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