5, rue Zipal , livre ebook

icon

188

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2013

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

188

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2013

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Quand elle restait seule trop longtemps, elle examinait sa vie avec plus d'acuité, et elle admettait volontiers qu'elle était la captive consentante d'une prison dorée. Et cette prison avait été construite par ses seules utopies, et les portes closes étaient celles de ses seules chimères. Elle se sentait glisser inexorablement sur une pente cotonneuse et douce, interminable, car infinie. Elle se promettait d'inverser cette lente dérive, mais, dès qu'Alain apparaissait, ses résolutions se dissolvaient dans une impuissance béate. Il suffisait qu'il s'approche d'elle pour qu'elle redevienne une chatte soumise, inoffensive, obéissante et dévouée. Un roman d'amour intense et addictif où les personnages principaux sont fragiles et vulnérables tout autant qu'ils sont déterminés. L'auteur fait de l'ennui, de la routine du couple et des moyens parfois extravagants d'y remédier le sujet de son histoire, imprégnant son récit d'un réalisme sourd. Le style coulé et aérien, à la limite d'un lyrisme libérateur, se prête merveilleusement à cette fable moderne qui, de banale, va vite devenir passionnante. Les décors et une atmosphère d'une tiède moiteur achèvent de donner à "5, rue Zipal" le ton sensuel qui lui sied si bien.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

16 mai 2013

Nombre de lectures

47

EAN13

9782342006612

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

5, rue Zipal
T. Fonéa-Malleval 5, rue Zipal
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0118559.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
Préface Jamais, je n’aurais eu l’idée d’écrire un texte romancé, si la monstrueuse et cruelle maladie dont tu souffrais n’avait interrompu ton bras. Institutrice expérimentée, responsable, attentive et gé-néreuse, tu l’étais dans tes classes, mais aussi dans la vie. Tous ceux qui ont eu la chance de te connaître, ou sim-plement de t’approcher, gardent de toi le souvenir heureux d’une femme épanouie, altruiste, sans exubérance ni suffi-sance. On dit souvent que l’envie d’écrire est une manifesta-tion inconsciente d’un besoin de régler ses comptes, de faire un bilan au travers de personnages virtuels animés de nos humeurs, de nos revendications, de nos doutes, de nos craintes, mais aussi de nos croyances et de nos espoirs. C’est également un moyen de s’isoler, de partir, de rê-ver, de planer dans une autre dimension, de s’élever dans la sphère de l’oubli, comme un détachement, une amnésie de sa propre mélancolie. La convalescence à laquelle tu croyais tant, ne t’a permis d’initier que deux personnages auxquels tu as donné la vie ; cette vie qui te fuyait inexo-rablement. Petit à petit, tu t’es glissée en moi, tu as guidé ma main, mais aussi mon imagination, tout en canalisant mes déli-res, ma logorrhée naturelle, et ma folie ordinaire. Grâce à toi, j’ai vécu pendant neuf mois dans un autre monde, avec d’autres créatures devenues bien vivantes, qui m’habitent encore, et, comme pour toi, m’ont fait oublier le monde tellement réel dans lequel j’évolue, sou-vent avec asservissements et interrogations.
9
Voir icon more
Alternate Text