MA VIE DE LUXE , livre ebook

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Dans "MA VIE DE LUXE", suivez le parcours tumultueux d'une jeune fille qui, dès son adolescence, se retrouve entourée d'une bande d'amies aux influences néfastes. En quête d'acceptation et de bonheur, elle se laisse entraîner dans un monde où le sexe devient la norme et la clé de sa joie. Pourtant, derrière cette façade scintillante se cache une réalité sombre : un sentiment de vide et de désespoir. À travers ses luttes pour retrouver son identité et sa véritable source de bonheur, elle découvre que le luxe ne réside pas seulement dans les plaisirs éphémères, mais aussi dans l'amour-propre et l'authenticité.
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Publié par

Date de parution

01 octobre 2024

Nombre de lectures

1

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Pierre SOKENOU
MA VIE DE LUXE
Roman
CHAPITRE 1 : Présentation de notre équipe
Nous voulons vous raconter notre histoire. Que ça ne vous étonne pas. Je vais me présenter et présenter aussi mes camarades. Faut-il présenter nos parents ? Non,ça ne vaut pas la peine parce que c’est nous, notre histoire et non la leur.
Moi, on m’appelle Cathy. Le vrai prénom que m’ont donné mon père et ma mère, c’est Catherine. C’est un bon prénom selon eux mais moi, j’aime plutôt qu’on m’appelle Cathy. À l’école, sur mes feuilles de compositions, c’est Cathy. J’ai tellement aimé ce prénom qu’un jour, j’ai brûlé mon propre acte de naissance et me le suis renouvelé. Ça vous a étonnés n’est-ce pas ? C’est comme ça je suis ; je suis femme récalcitrante. Je ne suis pas une femme à problème mais il y a de l’intelligence qui circule dans mes veines et à chaque fois que je désire quelque chose, je l’obtiens.
En fait, je suis orpheline de père. Mon père était un grand homme militaire. Mais un jour, il a été terrassé par une terrible maladie et la mort s’en est suivi. Voilà comment je suis devenue orpheline de père. J’ai une mère. Après la mort de mon père, elle a plié ses bagages quelques mois plus tard pour aller se remarier. Ma mère, on dirait qu’elle adore bien le trucdes hommes sinon, comment ne pas patienter pendant un an au moins avant d’aller se remarier ? En tout cas, là n’est pas mon problème. Lorsqu’elle partait, elle m’avait confiée à sa sœur. Sa sœur est donc ma tante. C’est auprès de ma tante que j’ai grandi. J’ai poussé les seins dans la maison de ma tante
à l’âge de seize ans. Petit à petit, mes seins avaient pris de volume. Lorsque je penche la tête et me regarde la poitrine, j’en suis très fière. Oui, quand une jeune fille commence à pousser les seins, façon elle est contente ! C’est cette joie qui m’absorbait moi aussi.
Ne savez-vous pas que quand nous commençons par pousser les seins, c’est l’heure de notre gloire qui commence à sonner comme ça ? Si vous ne le savez pas, sachez-le dorénavant.
Alors, je vous parlais de mon acte de naissance que j’ai brûlé pour m’en faire un nouveau. Maintenant, puisqu’il n’y a personne pour me gronder dessus, je fais des choses comme elles me passent à la tête. Ma tante est qui pour me gronder dessus ? Façon je vais la dévorer. Son mari est également qui pour me faire de reproche ? Façon je vais le fumer.
Donc je suis libre dans la maison. Mais ce n’est pas parce que tout m’est permis que je peux faire tout ce qui me plaît ; ah mais non ! Avant que je ne pose un acte, j’évalue d’abord les résultats que cela pourrait avoir.
En effet, j’avais brûlé l’acte de naissance pour avoir un super prénom. Le mari de ma tante, c’est un monsieur d’une quarantaine. C’est un jeune très riche. Occupé par ses affaires, il n’a jamais le temps pour rester à la maison. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle lorsque je leur mentais au jour du renouvellement de mon acte de naissance, ni lui ni ma tante, personne ne savait que je modifiais mon identité.
Donc vous connaissez déjà l’origine de mon prénom Cathy. Alors nous pouvons continuer l’histoire. Donc on m’appelle Cathy. Je suis la classe de troisième dans un collège privé ; non, un lycée. On m’a emmenée dans ce lycée à défaut de mon insuccès l’an écoulé. Mais
lorsque je suis arrivée dans ce lycée, la rigueur du proviseur a changé aussitôt ma nature de paresse. Pouvez-vous imaginer ce qui se passe quand on obtient une note en dessous de douze ? Mon vieux ! Toujours est-il qu’on regrette d’avoir accepté de mettre les pieds dans cette putain de cour. Oui, on vous rosse comme on rosse un voleur. Vous vous alignez en rang et passez chacune dans le bureau du proviseur. Debout avec sa grosse lanière et un bâton en main, il vous donne des fessées et pour finir, il vous donne deux coups de sa lanière dansle dos. Au premier trimestre, j’avais fait partie des bandes des paresseuses. Mais au second trimestre, vite je m’étais donné au travail. Ah oui, je n’aime pas la chicote. Ce maudit homme qui se prenait pour superviseur du lycée où m’avait inscrite ma tante était un homme sans cœur. Il frappe ses élèves comme si elles étaient des chèvres. Avant que n’arrive le tour de celles qui ne sont pas encore passées à sa table de correction, on pleure. Oui, on s’imagine la douleur des coups dans le corps et dans toutl’os. Dans les deux premiers mois de l’année, je m’étais ressaisie des coups et m’étais donné aux cours. J’étais devenue la plus studieuse de la classe. Et comme vous le savez, l’effort paie toujours. J’ai réussi à admettre dans une classe supérieure grâce aux coups de fouets du superviseur du lycée.
Me voici en troisième cette année. Dans la classe, nous sommes cinquante élèves. Nous nous asseyons deux à deux. Pas de groupe. Les tables étaient alignées les unes derrières les autres comme dans des églises.Dans ma classe, j’étais la plus belle et j’étais toujours calme. Je n’avais pas d’amies parce que les mois de l’an dernier m’ont enseignée à être studieuse et très sage. Et comme vous le savez, le silence attire. Quand vous restez calmes et que vous ne vous agitez pas, le monde cherche à vous approcher car, être calme, c’est un comportement qui n’est pas donné à tout le monde. Peu de
personnes sont silencieuses. Les amies m’approchaient mais je faisais de mon mieux pour être réticente avec elles. Mais réticence sur réticence, deux jeunes filles de ma promotion ont réussi à gagner mon amitié ; c’étaient Lydia et Cintia. Lydia, elle est légèrement plus âgée que moi. Elle est également plus âgée que Cintia. C’est une fille très belle. D’ailleurs, dans ma classe, il y a trop de belles filles. Les plus jolies, comme d’habitude, s’étaient assises sur les premiers bancs de la classe. Cintia et Lydia et moi aussi, on faisait partie de la bande de ces belles filles. Elles n’étaient pas de la même rangée que moi. Elles étaient à l’opposé.
Tous les matins, mes deux nouvelles amies venaient en voiture pendant que moi je viens à moto. Oui, Lydia et Cintia étaient de familles modestes. De mon côté, je pouvais aussi venir à l’école en voiture mais je n’étais pas dans la maison de mon père pour demander cela. Petit à petit, l’amitié entre mes deux copines avaient commencé à grandir comme une plante mise en terre. On formait un groupe de trois pour aller manger à la cantine. Dans la vaste cour, il n’y avait aucun garçon qui pouvait admirer et apprécier notre beauté sauf quelques professeurs qui n’avaient que le droit de nous regarder sans oser dire à qui que ce soit combien ils nous admirent.
Nous nous rendons à la cantine pour manger le repas de notre choix. À la fin, nous nous retournons en classe pour réviser nos leçons avant l’arrivée du professeur. C’était dans cette ambiance que grandissait nos intimités jusqu’au jour où Lydia finit par nous faire une proposition ; une proposition qui allait non seulement nous épargner des coups de chicote mais aussi, allait nous faire gagner beaucoup d’argent.
Voilà pourquoi je vous disais que quand une fille commence à pousser, retenez systématiquement que c’est le capital de son
commerce qui commence à voir le jour car, avec son sexe poilu et de ses seins, elle peut se faire des centaines de mille par jour.
Pouvez-vous imaginer combien nous génèrent nos corps par jour ? Lisez notre histoire pour en connaître.
CHAPITRE 2 : Notre plan de ruse
Il était dix heures ce matin et en troupe comme d’habitude, Lydia et Cintia et moi nous étions rendues à la cantine. Ce matin-là, on avait mangé tout comme nos autres camarades. Moi, je n’apportais pas grand-chose vu que j’étais traitée comme une enfant placée. Ma tante me donnait cinq cents francs comme petit déjeuner alors que je dois prendre du zém pour venir à l’école et en prendre pour rentrer également à la maison. Les conducteurs me prennent toujours cent francs pour l’arrivée et cent francs pour le retour. Et c’est toujours avec les trois cents francs restants que je me débrouille. À la sortie des cours à midi, il me faut aller me prélasser dans la maison de l’une des amies de ma tante vu que la distance de chez nous pour l’école était un peu criarde puisque durant toute la semaine, nous venons au cours à huit heures pour finir à midi et revenons les soirs pour finir à dix-sept heures. Or, j’ai seulement droit au petit déjeuner les matins. Vous savez très bien qu’il y a toujours une façon de prendre soin des enfants qui ne sont pas pour soi et une autre pour ceux qui sont pour soi. Donc ma tante et son mari me traitaient comme une intruse. Mais je ne les en veux pas, sincèrement. Le peu qu’ils me donnent me suffit déjà largement sinon quoi, je ne contribue pas à leurs efforts financiers dans la maison après tout. Quand je me lève les matins, je balaie juste la chambre et lave les assiettes. Sinon la cour, elle est pavée. Après le balayage du salon et de l’époussetage des meubles, je me rends seulement sous la douche pour me doucher. Et pour être honnête, ma tante n’a pas un
comportement bizarre à mon adresse. Elle me chérit comme l’on chérit ses propres enfants. L’année scolaire à laquelle je ne suis pas admise, elle s’était très emportée et elle m’avait trop injuriée. Et c’était d’ailleurs pour que je me ressaisisse qu’elle m’avait inscrite dans ce lycée sans l’avis de son époux. Je ne dirai pas que ma tante ne m’aime pas. Elle m’aime très bien. Bien qu’elle soit mère de trois grandes filles et d’un gros garçon, ma tante m’aime. Et je crois me que ce n’est pas un manquement de me donner au-delà de cinq cents francs par jour puisqu’elle aussi a des enfants qui doivent aussi aller à l’école. Deux de ses filles étudiaient dans une grande université privée alors que la plus petite était inscrite dans une école privée. Le plus grand garçon est aussi étudiant dans la même université que ses sœurs. Le père, puisqu’il avait suffisamment d’argent, il leur avait acheté une grosse voiture pour leur déplacement. Il leur avait aussi engagé des répétiteurs. Les documents, il leur en avait acheté en abondance. Disons qu’il était extrêmement riche au point où il ne savait que faire avec l’argent. Dans la maison, je dirai tout simplement que c’est ma tante qui prend soin de moi. Ma tante m’a aussi engagé troisrépétiteurs : un en français, l’autre en anglais et un autre en mathématiques. Chacun passait deux fois par semaine. Et ma tante, c’était dans l’intention de me faciliter les marches qu’elle s’était entendu avec sa meilleure amie du quartier pour que je vienne passer mes après-midis dans sa maison. La maison de cette dernière est juste située à quelques mètres du lycée. Chez Tata Olivia, je prends mon repas de midi parce qu’elle aussi, elle est un peu à l’aise en fric. Après le repas, j’ai spécialement ma chambre dans la maison. C’est une femme célibataire. Je ne sais pas si elle est une veuve parce qu’elle ne m’en a jamais parlé. Elle n’est pas quand même sans enfants ; elle en a trois ; oui, deux grands garçons et une grande fille. Puisque la maison est en étage, chacun des enfants avait sa propre chambre.
Tout l’immeuble était carrelé. La cour était similaire à celle du mari de ma tante ; toute en pavé. J’étais amie avec sa fille. Ses garçons aussi me taquinent de temps en temps. Nous nous comprenons bien comme des frères en fait. Entre nous, il y avait une grande convivialité. La mère est souvent fière de nous. Elle nous traite au même titre. Je la taquine même parfois pour lui prendre quelques petites pièces pour m’acheter des friandises avec en allant à l’école.
Bien, ce matin à dix heures-là, mes copines et moi étions allées à la cantine pour manger. Parmi nous, Lydia, vu qu’elle était la plus âgée, elle apportait plus d’argent que nous. Cintia et moi savons très bien que ses parents étaient bien friqués donc inutile de la suspecter. L’argent, ce matin-là, elle en a dépensé suffisamment. Elle avait fait la commande et après le repas, elle a payé la facture. Lorsque Cintia et moi combinions nos maigres petits déjeuners pour lui remettre, elle nous murmura tranquillement : « gardez votre argent ». Cintia et moi nous regardâmes sans piper un seul mot. Après le repas, nous nous étions retournées en classe. Pas plus que quelques minutes, la sirène avait sonné la fin des récréations. Le professeur d’histoire géographie avait fait irruption dans la classe quelques minutes plus tard. La chargée d’ordre de salutation avait tapé sur la table et nous nous étions levées pour accueillir l’arrivée du professeur.
Asseyez-vous, nous a-t-il dit.
Nous nous assîmes et lorsqu’il alla poser son sac sur son bureau, il nous demanda s’il avait laissé un exercice avant de rentrer des cours la séance écoulée. Or, ce monsieur ne manque jamais de nous gaver d’exercices. C’est après sa phrase interrogative que je me rappelai de n’avoir pas fait son exercice ; mon œil.
Sortez vos cahiers d’exercices et ouvrez-les.
Ah oui, c’était foutu pour moi. Il se raidit au contrôle et commença à passer de rangée en rangée. Mon cœur battait vu que je faisais partie des élèves qui n’avaient pas traité l’exercice du professeur. Le professeur mettait debout celles qui n’avaient pas fait ses exercices. Lorsqu’il arriva à mon adresse, il me dit :
Cathy, jusqu’à toi ? Alors lève-toi.
Ah oui, c’était une surprise pour lui de me compter parmi les élèves incorrectes. Ne pas faire l’exercice d’un professeur, c’est être incorrect, ce qui n’est pas logique.
Sous l’ordre du professeur, je me mis debout. Il contrôla tous les cahiers d’exercices et lorsqu’il finit, il nous demanda de sortir et de nous mettre enrang. Mon cœur, pendant ce temps, battait en trombe. Oui, mon corps allait s’exposer encore aux coups du proviseur qui frappe les gens sans pitié. Me rappelant des coups de l’an dernier, je commençai à pleurer d’abord en attendant mon arrivée devant son bureau. Nous voyant venir depuis le bureau, il s’empressa vers la porte pour lancer à l’adresse du professeur si c’était le cas des exercices non faits.
Absolument oui, répondit le méchant professeur.
Je savais ! Allez, entrez une à une !
Le proviseur se dirigea vers son bureau et saisit les deux machins : le gros bois et la lanière. Sans pitié, il commença à donner des fessées à mes camarades. Sur la bande que formaient Lydia et Cintia et moi, j’étais la seule à être sur la liste des élèves qui n’avaientpas fait les exercices. Et si je ne les ai pas faits, c’est par oubli. Oui, je fais toujours mes exercices car, j’ai l’habitude d’apprendre régulièrement mes cours. Mais je ne pouvais dire comment cela était
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