Le chef d’oeuvre , livre ebook

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2018

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Max, le mauvais garçon du monde des arts, vient-il de se faire dompter au moment
même où sa petite amie, l’étoile montante Ava, commence à briller? Tout peut arriver à Los Angeles, un monde où les héros deviennent des méchants et les voyous, des sauveurs.
Un billet d’avion inattendu mène notre héroïne à une rencontre qui changera sa vie.
Que se passe-t-il quand ce qui nous est le plus précieux nous échappe? Avec quel acharnement vous battriez-vous pour l’être aimé?
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Publié par

Date de parution

03 décembre 2018

Nombre de lectures

11

EAN13

9782897866570

Langue

Français

Copyright © 2015 Ruth Clampett
Titre original anglais : Work of Art : The Masterpiece
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Kindle Edition
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume (CPRL)
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Émilie Leroux et Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Martin Gratton, Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-655-6
ISBN PDF numérique 978-2-89786-656-3
ISBN ePub 978-2-89786-657-0
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Clampett, Ruth
[Work of art. Français]
Œuvre d’art / Ruth Clampett ; traduit de l’anglais par Sophie Beaume (CPRL).
Traduction de : Work of art.
Sommaire : 3. Le chef d’œuvre.
Publié aussi en formats électroniques.
ISBN 978-2-89786-655-6 (vol. 3)
I. Beaume, Sophie, 1968-, traducteur. II. Clampett, Ruth. Chef d’œuvre. III. Titre. IV. Titre : Work of art. Français.
PS3603.L35W6714 2017 813’.6 C2017-941832-7
Pour vous, chère lectrice, cher lecteur, car si vous lisez ce dernier tome de la trilogie, c’est
que vous portez Max et Ava dans votre cœur.
Et pour cela, vous serez pour toujours dans le mien.
Chapitre 1
Déploie tes ailes

« L’art doit être une expression de l’amour ou il n’est rien. »
~ Marc Chagall
S elon moi, j’ai deux options. Je peux sortir le téléphone de Max sur le balcon et le jeter dans l’océan, juste pour égaliser le score. Ou je peux aller le rejoindre en bas et lui lancer mon téléphone brisé. Si je vise bien, je pourrais le toucher en pleine tête, et ce sera beaucoup plus satisfaisant que le simple plouf qui précèderait la descente du téléphone au fond de l’océan. Mon choc du début par rapport à la colère de mon petit ami s’est transformé en rage ardente.
Tandis que ma fureur s’atténue, je n’arrive pas à trouver d’options raisonnables pour faire face à Max depuis qu’il a intercepté un texto à mon intention et qu’il a ensuite détruit mon téléphone dans un accès de colère. Je regarde mon écran, et ma main se resserre sur les bords. Je passe mon doigt sur sa surface et sens les aspérités de chaque fissure dans le verre. Mes nerfs sont tout aussi atteints.
Je m’assieds sur le bord du lit et enfonce mes doigts dans le couvre-lit. Je doute sérieusement d’avoir la patience de vivre une autre dispute ce soir avec mon petit copain excessif. Je prends plusieurs profondes inspirations pour me calmer avant de me forcer à lui faire face. Après l’avoir cherché au premier étage, je le trouve penché sur la rampe du patio qui fait face à l’océan. Les muscles de ses épaules et de son dos se crispent quand j’arrive, et sa prise sur le bois donne l’impression qu’il va arracher la balustrade de ses poteaux.
Je laisse échapper un long soupir et il se recule. Puis il se renfrogne et serre les dents. Les contours de son menton sont nettement dessinés, malgré la faible lumière.
Quelque chose dans son attitude agressive à peine contenue fait en sorte que je change mon approche. J’avance vers lui en brandissant mon téléphone.
— Hé, Max. J’ai reçu un texto il y a quelques minutes, et j’ai du mal à le lire. Peut-être que tu pourrais me dire ce qui est écrit.
Son regard d’acier se déplace vers moi avant de se poser sur l’écran de mon téléphone. Il diffuse sa lumière grise maintenant sans utilité sur son visage.
— Ne joue pas avec moi, Ava. Je ne suis pas d’humeur.
Il se retourne vers l’océan.
— Vraiment ? Pas d’humeur, hein ? Imaginez donc ça.
Ma voix est empreinte de sarcasme quand je pose le téléphone sur la balustrade.
— Vas-tu au moins me dire de qui provenait le message ?
— Tu sais de qui.
— En fait, non, je ne le sais pas.
Il baisse les yeux vers le téléphone puis me regarde avec curiosité.
— Je ne suis pas d’humeur pour ça ; laisse-moi, dit-il d’une voix austère.
— Oh, je vais le faire. Crois-moi, je ne veux même pas être là pour avoir cette discussion ridicule, mais d’abord, je dois savoir si tu es désolé d’être un tel imbécile.
Il frappe la balustrade.
— Je vais te dire quelque chose… Je suis désolé de t’avoir laissée seule à cette soirée.
« Ah, alors ce doit être Travis qui a envoyé des textos et saboté notre humeur heureuse et calme. »
— Donc, tu n’es pas désolé d’avoir brisé mon téléphone et d’être un tel imbécile ?
— Toi, es-tu désolée ? grogne Max.
Je lève les bras.
— Je n’ai à être désolée de rien !
— Eh bien, c’est ce qu’on verra, n’est-ce pas ?
Il serre encore plus étroitement la balustrade. Cela ne nous avance pas. Je serre mon T-shirt autour de moi et retourne dans la maison. Autant je veux aller dans ma voiture et partir, autant je sais que ce n’est pas le meilleur choix.
Je sais aussi que je suis remontée et que je ne peux pas simplement m’asseoir et attendre qu’il se calme afin que nous puissions parler. J’arpente le couloir quelques fois avant d’avoir soudain l’envie d’aller marcher sur la plage. Qui se soucie du fait qu’il soit minuit passé ? La lune est presque pleine, alors je n’avancerai pas à l’aveuglette.
Je me faufile par la porte d’entrée et marche dans l’allée en finissant de boutonner la chemise de Max que j’avais enfilée. Je suis presque au portail de la plage quand sa voix retentit d’en haut.
— Que fais-tu, bon sang ?
— Je marche !
— Es-tu folle ? Reviens ici !
Je l’ignore, compose rapidement le code de sécurité et ouvre le portail. « Qu’il aille au diable ! » Je marche le long du rivage, et quand la marée monte et lèche mes pieds, je m’arrête et inspire profondément. Je suis heureuse d’être loin de la tension explosive de la maison, et ma fureur commence à se calmer.
D’ici, le monde semble noir et blanc avec des nuances de clair de lune argenté qui soulignent les bosses dans le sable et les silhouettes des maisons au-delà du rivage de Malibu. Je me promène un peu plus loin sur la plage privée où, en raison de l’absence de lumière ambiante, les maisons éloignées les unes des autres créent des taches sombres sur le sable.
Le lourd silence résonne dans mon esprit. Même l’océan semble calme. Je tire la chemise de Max sur mes cuisses et me demande pourquoi une promenade de minuit sur une plage déserte semblait être une bonne idée. Tout commence à paraître un peu effrayant.
J’entends quelque chose derrière moi, et mon estomac se noue. Je me recule subitement quand je vois approcher une silhouette. Alors que j’hésite à me décider entre crier, courir vers la maison ou les deux, il entre dans le rai de lumière d’une maison voisine. C’est Max avec son regard perçant et furieux.
— Où vas-tu, bon sang ? hurle-t-il.
— Je refuse d’être traitée comme ça ! dis-je avant de continuer le long du rivage.
Avec ses longues enjambées, il me rattrape un instant plus tard et m’attrape par le bras.
— Où vas-tu, Ava ?
— Arrête de faire ton tyran et lâche-moi ! dis-je en essayant de libérer mon bras. Je marche.
— Au milieu de la nuit, à moitié nue ? Es-tu folle ?
Je regarde ma chemise et je me rends compte que même si je suis couverte, je ne porte rien en bas. La plage devant moi semble maintenant noire et menaçante. Mais ma fierté l’emporte sur ma logique.
— Si je me fie à la façon dont tu agis, je suis plus en sécurité ici que si je reviens chez toi.
— Ava, grogne-t-il alors qu’il lâche mon bras et dévie son attention vers la maison.
Il laisse échapper un profond soupir, et avant que je me rende compte de ce qui se passe, il me soulève dans ses bras.
J’agite mes jambes en vain alors qu’il marche dans le sable en repassant sur nos traces.
— Lâche-moi !
Il secoue la tête avant de lever les yeux au ciel.
— Je dois veiller sur toi. Tu n’as pas l’esprit clair.
— C’est fort, venant de toi, dis-je sèchement en essayant de me dégager de ses bras avec plus de vigueur, en vain.
En réponse, il resserre sa prise, et après quelques coups de pied supplémentaires, j’arrête de lutter et laisse mon corps devenir mou. Comme il me tient contre son torse nu, je me dis que nous devons ressembler à la couverture d’un roman d’amour. Je suis sûre que c’en est un que je ne voudrais pas lire.
Quand où nous arrivons au portail de sa maison, il est remonté. Au moment où il ferme les yeux et baisse la tête, je me débats énergiquement, et il me laisse enfin aller.
— Tu es tellement mélodramatique, dis-je, exaspérée, avant de tirer la chemise sur mes cuisses.
Je ne le regarde pas dans les yeux, mais je peux entendre son souffle saccadé.
Je suis à mi-chemin des escaliers vers la porte quand je remarque qu’il reste immobile.
— Max ?
Ses yeux sont encore fermés.
— Max ? dis-je plus fort avant d’adoucir le ton quand je remarque l’expression sur son visage.
Tous ses traits sont creusés en signe de défaite.
Je descends.
— Quoi ?
Il secoue la tête et reste silencieux alors qu’il croise les bras sur sa poitrine.
Je tire sur sa manche.
— Allons à la maison et oublions toutes ces conneries. D’accor

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