Le Bal , livre ebook

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Le Bal et autres nouvelles
Alexandre Haussé
8 textes formant 203 500 caractères, 35 300 mots, 170 pages en équivalent papier.
Ce recueil de nouvelles érotiques met en scène la coqueluche d’un village, désirée par toutes et par certains : un couple de jeunes hommes liés par un pacte abusif et des héros de l’Antiquité tels qu’on ne les encore jamais rencontrés dans nos manuels de mythologie.
Des nouvelles particulièrement explicites qui abordent des pratiques et des sujets controversés et pouvant heurter comme l’ondinisme, la souffrance, du hentaï, le sadisme et les abus, à la limite du consentement.
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Date de parution

16 octobre 2021

Nombre de lectures

3

EAN13

9791029404627

Langue

Français

Le Bal
 
 
et autres nouvelles
 
 
 
Alexandre Haussé
 
 
 
Le Bal
L’éducation de Jason
Héraclès aux Enfers – Partie 1
Héraclès aux Enfers – Partie 2
La métamorphose de Gilgamesh
Le Pacte – Partie 1
Le Pacte – Partie 2
Les noces de Thor
 
 
 
 
Le Bal
 
 
C’est une nuit d’été comme juillet en connaît beaucoup, chaude, l’atmosphère est lourde, le ciel d’encre. Sous la grange dans laquelle le village s’est réuni, ce ne sont que rires, éclats de voix, cris et musique. Les plus jeunes, hommes et femmes, se tiennent bras dessus bras dessous et chacun entraîne son voisin dans une farandole effrénée qui les laisse tous hors d'haleine, sans voix, sans souffle pour leurs éclats de rire, trempés de sueur dans cette atmosphère poisseuse. Les anciens les observent en s’échangeant des sourires en coins, des clins d’œil ; se rappelant le temps où c’était eux qui tournoyaient sur la piste, eux qui faisaient se soulever des nuages de terre battue depuis le sol brut. Certains des couples ici présents se sont formés sur cette même piste il y a des années de cela.
Ce soir, les jeunes filles n’en regardent qu’un ; les plus rêveuses pensent repartir pour la vie avec lui, les réalistes savent qu’elles devront se contenter d’une nuit, la réputation du bellâtre n’est plus à faire. Même pour danser, Achille a gardé son béret et seules quelques boucles d’or s’en échappent. Avoir été baptisé du même nom que le héros mirmidon a porté chance au garçon, car il a la même beauté légendaire, la même musculature guerrière que le héros hellène. Des rigoles de sueur coulent sur ses tempes, sur ses mâchoires rasées de près pour le bal, jusque dans son cou de taureau gonflé par la danse, plein de tendons et de veines rouges et épaisses. Sa chemise de lin blanc est largement ouverte sur son torse musculeux, couvert d’une toison aussi blonde que le casque qui lui entoure le front. Le tissu trempé de sueur est presque transparent et ne cache rien de son buste de centaure. Il travaille aux champs, comme beaucoup des gars du village, mais sa carrure fait figure d’exception. Il est le plus grand, le plus athlétique, le mieux développé des hommes de sa vingtaine. Ses jambes sont si longues que son pantalon ne couvre même pas ses chevilles qui apparaissent nues, les pieds serrés dans des espadrilles de paille. Il faut dire que les bretelles qui retiennent son pantalon le maintiennent haut sur la taille, à peine quelques centimètres au-dessous de ses pectoraux ronds.
Achille s’éloigne un moment de la ronde, sous le regard énamouré des danseuses. Poli et fort apprécié, il salue tout le monde sur son chemin, ayant un mot gentil pour chacun et un sourire enjôleur pour chacune. D’une grande gorgée, il termine son verre de bière. Avec la température du diable qu’il fait sous la grange, la boisson est presque chaude, mais Achille a tellement soif que cela suffit à le désaltérer. Il se dirige vers la grande porte de la grange, faisant mine de ne pas remarquer les jeunes filles soupirantes qui le déshabillent du regard tandis qu’il s’éloigne, leurs yeux brillants fixés sur les muscles puissants de son fessier que le tissu fin de son pantalon révèle autant que s'il marchait nu. Achille a bu trop de bière et doit s’éloigner pour satisfaire un besoin urgent. Il passe à côté de l’immense feu allumé par des villageois qui dansent gaiement autour, dont les flammes montent haut vers la multitude d’étoiles qui décorent le ciel. Le jeune homme a un geste de la main pour ses voisins réunis autour de l’énorme brasier et se dirige vers l’orée du bois, plongée dans une nuit d’encre.
Dès qu'il atteint les premiers arbres, suffisamment loin de la fête pour que la nuit soit parfaitement silencieuse, Achille s’arrête et campé sur ses jambes puissantes, il ouvre sa braguette pour dégager son instrument ; un outil sur lequel courent de nombreuses rumeurs quant à la taille. Les rumeurs sont tout à fait fondées comme certaines ont pu le constater par elles-mêmes, pour leur plus grand plaisir. Dans un soupir de satisfaction, Achille laisse jaillir un jet puissant, dont le ruissellement bruyant brise le silence nocturne. L’odeur de bière se mélange à celle de son urine, ne masquant pas pour autant celle qui se dégage de son giron velu jusqu’où a ruisselé de nombreuses gouttes de sueur. Le râle de contentement et le jet puissant du jeune homme sont aussitôt interrompus dès qu’Achille entend un mouvement dans les buissons en face de lui, dès qu’il voit une silhouette se jeter à ses genoux. Sous les branchages où la lumière de la pleine lune ne parvient pas, il lui est impossible de distinguer qui vient de s’agenouiller devant lui et il retient un juron de surprise en tentant de masquer son braque épais qui goutte encore.
— Nom de… , murmure Achille dans un cri étouffé. Qui est là ? Louison c’est toi ? Je t’avais dit de me retrouver après le bal, pas alors que je suis en train de pisser dans les bois.
Il veut se baisser, mais l’inconnue l’en empêche et le repousse en posant ses mains sur sa poitrine ; des mains qui redescendent aussitôt vers le tuyau qu’Achille tente de dissimuler. L’inconnue lui écarte les mains de force et les croise derrière ses fesses pour qu’il lui laisse le champ libre face à son instrument.
— Oh, rigole Achille. Quelle poigne ! Ce n’est sûrement pas Louison. Ce doit être toi Apolline ! Tu as surpris ma conversation avec Louison et tu as voulu ta part du morceau avant elle. Rassurez-vous, il y en a assez pour toutes les deux.
L’inconnue ne dit toujours rien, son souffle se fait plus court tandis que ses mains découvrent l’épaisse liane.
— Elle est longue, dit Achille tout fièrement, ses mots rendus quelque peu maladroits par trop de bière. Je parie que tu n’en as jamais connu une qui soit aussi épaisse. Et encore, attends qu’elle durcisse. Cela ne va pas tarder si tu continues de la cajoler ainsi. Mais je te préviens, je dois finir de… j’ai bu beaucoup de bière au bal, je dois me vider. Écarte toi que je finisse de pisser et je te laisserai faire ce que tu veux.
L’inconnue ne répond toujours pas, mais ne bouge pas non plus, attendant qu’Achille se remette à pisser, son visage à un souffle de son outil. Le jeune homme pousse un long grognement et rigole.
— Je vois… c’est toi Victoire! Tu es bien la seule à avoir des idées pareilles. D’accord, mais je te préviens, j’ai encore beaucoup à vider.
Face à l’absence de réaction, Achille relâche la pression et son jet puissant vient à nouveau s’écraser dans les buissons. L’inconnue attend quelques secondes puis vient placer sa bouche ouverte sous le jet. Finalement embarrassé, Achille pense à se retenir. Mais il a complètement relâché la pression et a tellement envie d’uriner qu’il ne peut plus arrêter la giclée impérieuse. Quand la pression diminue et que le jet se transforme en gouttes, l’inconnue resserre ses lèvres autour de l’engin qui se tarit. Achille sent la bouche de sa bienfaitrice épouser parfaitement sa queue encore molle, la lécher comme pour l’essuyer, la laver.
— Prends-la bien en bouche, gémit-il, la voix cassée. Occupe-t’en bien Victoire. Qu’est-ce que tu sais bien faire ça… Tu es plus douée que la dernière fois dit donc, laisse échapper Achille dans un petit rire suffisant. Avec qui t'es-tu entraînée ?
Maintenant que sa vessie est vide, Achille sent son sexe gonfler et se durcir sous les attentions de l’inconnue. Sa bienfaitrice le sent aussi, pousse son engin au fond de sa gorge, le ressort, le cajole avec sa langue, avec ses lèvres, avec ses mains. Achille laisse échapper des râles de satisfaction. D’une main, il tient sa chemise remontée sur son ventre dur, sur ses abdominaux ciselés, masqués par une épaisse toison dorée ; de l’autre, il maintient son pantalon baissé pour permettre à sa bienfaitrice de lui prodiguer de multiples et efficaces caresses. Son souffle se fait de plus en plus court. L’inconnue s’appuie sur ses cuisses pour débuter un mouvement de va-et-vient sur le dard dressé. Ses mains glissent sur la peau d’Achille, sur ses cuisses dont le poil épais devient un tapis glissant sous les rigoles de sueur.
— Dieu du ciel, laisse échapper Achille dans un cri rauque. Je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps si tu continues comme ça. Quelle sorcière t’a donné ce talent ? Écarte toi que je puisse juter.
Mais comme tout à l’heure devant son besoin d’uriner, l’inconnue ne bouge pas et poursuit, accentue même ses va-et-vient sur son outil prêt à dégorger.
— Tu veux vraiment tout boire de moi, gémit Achille. Je… je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps.
Les mots qui suivent sont incompréhensibles, un mélange de grognements, de râles et de jurons tandis qu’Achille se vide au fond de la gorge de sa bienfaitrice. Comme après qu'il eut fini d'uriner, celle-ci prend soin de ne pas libérer son sexe avant qu’il ne se soit tari, qu’ait jailli la dernière goutte de sa semence épaisse. Elle le presse pour le vider, sa main se resserre sur toute la longueur de la hampe pour faire couler la moindre goutte crémeuse. Achille est plié en deux, hoquette et souffle. Il veut dire quelque chose, mais de sa bouche ne sort qu’une respiration aiguë. Les mains appuyées sur ses genoux, il fait un pas en arrière – titube plutôt – et essaye de reprendre son souffle, la tête penchée entre ses cuisses.
— Nom de, dit Achille entre deux souffles aigus, Victoire… tu n’as jamais… je n’ai jamais…
Il n’arrive à finir aucune phrase, trop essoufflé et titubant. Mais son apparente désorientation n’est qu’une feinte puisqu’en un clin d’œil, il se redresse et se jette sur sa bienfaitrice qui, restée à genoux ne se doutait pas qu’il serait aussi vif.
— Voyons voir qui tu es ! s’exclame Achille de sa voix retrouvée.
Sa bienfaitrice se débat tandis qu’il la relève, mais le garçon est fort comme un bœuf et sans aucune difficulté, il l’entraîne à l’écart des sous-bois qui les gardaient de la lumière blanche de la lune. Achille pousse alors un cri de dégoût quand il découvre la vraie identi

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