Kiss Kiss , livre ebook

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Résigné dans mon silence, j’attends. Je perçois quelques bruits par-ci par-là, comme si mes invités s’efforçaient de ne pas faire de bruit. Il se passe quelque chose car il y a du mouvement autour de moi. Puis plus rien. Le calme absolu, le silence total. Pourtant je sens une présence à mes côtés, comme si j’étais observé. J’entends alors le froissement d’un vêtement et une femme vient s’asseoir à califourchon sur mes genoux, face à moi. Je reconnais le parfum de Mademoiselle bas-araignées. Je comprends soudain qu’il s’agit des mêmes effluves que j’ai humés dans mes oreillers le jour de mon retour de Paris. C’est quoi ce bordel ?Elle m’embrasse puis se penche à mon oreille pour me susurrer :— Kiss kiss !Superbe suite de Je t’Aime Moi Non Plus, après À Vendre, Kiss kiss est le troisième volume de la série qui présente la particularité de retrouver des personnages de Justine ou l’Emprise des Sens. Comme tous les volumes de la série, Kiss Kiss peut être lu indépendamment des autres, les faits auxquels il pourrait faire référence étant succinctement rappelés. Pourquoi ce titre «Kiss Kiss»? Pour ceux qui ne le savent pas, « Kiss Kiss » est l’expression utilisée par Wélia pour réclamer un baiser à Max (cf Je t’Aime Moi Non Plus). Ce livre ayant pour thème principal les retrouvailles entre nos deux protagonistes il coule donc de source de le nommer ainsi.
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Publié par

Date de parution

14 juin 2016

Nombre de lectures

33

EAN13

9791093167367

Langue

Français

Kiss Kiss
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
4B Rte de Laure, 11800 Trèbes France
estelas.editions@gmail.com  
https://estelaseditions.com  
© Estelas Éditions, 2016
ISBN : 9791093167367  
  « Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »  
 
 
Max Heratz
 
Kiss   Kiss  
 
 
roman
 
 
 

 
 
Avertissement
 
Ce livre est susceptible de heurter la sensibilité des âmes les plus chastes.  
(Les Éditions Estelas)  
 
Pour les autres, j’espère que vous allez bien vous régaler.
Carpe diem.
(L’auteur)
 
 
 
Table des matières
Partie 1  
Chapitre 1 -– Seul dans mon atelier  
Chapitre 2 – K_bere  
Chapitre 3 – Les Amis  
Chapitre 4 – Passion Secrète  
Chapitre 5 – Réponse  
Chapitre 6 – Changeons-nous les idées  
Chapitre 7 – Décollage Immédiat  
Chapitre 8 – Paris  
Chapitre 9 – Le Mystère de l’Araignée  
Chapitre 10 – Lena  
Chapitre 11 – Adjugé vendu !  
Chapitre 12 – Décadence d’un soir  
Chapitre 13 – Soirée Club  
Chapitre 14 – Retour dans mon Sud  
Chapitre 15 – Retrouvailles entre amis  
Chapitre 16 – Retour en Grâce  
Partie 2  
Chapitre 17 – Sur la route  
Chapitre 18 – CHU de Montpellier  
Chapitre 19 – Une nuit de réflexion  
Chapitre 20 – Docteur Claudia Standson  
Chapitre 21 – Justine Delavallière  
Chapitre 22 – Choix Cornélien  
Chapitre 23 – Un rendez-vous peu commun  
Chapitre 24 – Boulevard Haussmann  
Chapitre 25 – Confidences 1  
Chapitre 26 – Confidences 2  
Chapitre 27 – Confidences 3  
Chapitre 28 – Retrouvailles  
Partie 3  
Chapitre 29 – Et après…  
Chapitre 30 – La Dolce Vita  
Chapitre 31 – Soirée décadente  
Chapitre 32 – Douce insouciance  
Chapitre 33 – Peins, mon amour, peins  
Chapitre 34 – Vent de fraîcheur  
Chapitre 35 – Sur le départ  
Chapitre 36 – Retour aux sources  
Chapitre 37 – Mes amis debout  
Chapitre 38 – Fin de soirée  
Chapitre 39 – La vision  
Chapitre 40 – Mon petit coin de paradis  
Chapitre 41 – L’aveu  
Chapitre 42 – La nuit porte conseil  
Chapitre 43 – 1 mois  
Chapitre 44 – Abonnée absente  
Chapitre 45 – L’Enveloppe  
Épilogue  
 
 
 
Une femme vous révèle sa beauté quand elle descend sa petite culotte sur ses chevilles.  
 
Max Heratz
 
 
 
 
 
 
 
La BMW file à grande vitesse sur l’autoroute A9. Cela fait déjà quatre heures que la berline est lancée à plus de deux cents kilomètres heure avec des pointes à deux cent cinquante, ne comptant plus les flashs des radars qui importent peu. Le Coyote ne cesse de sonner ; grand bien lui fasse. Le paysage défile dans un tel trouble que la vision générale n’en est que plus restrictive. Les quelques automobilistes qui se font doubler se rangent sur la voie de droite en regardant filer ce bolide qui fait froid dans le dos. À cette vitesse, aucune erreur n’est permise.  
À chaque accélération, le V8 vrombit, faisant bondir les 333 chevaux se trouvant sous le capot. Les pneus larges avalent l’asphalte avec une telle facilité qu’ils donnent l’impression d’être inusables. Dans les virages, la voiture ne bouge pas, assurant une tenue de route impeccable. Son allure sportive laisse le vent glisser sur ses formes aérodynamiques. Elle est à la fois belle et inquiétante, tenue et sauvage.  
Vroum, la machine s’emballe, rien ne peut la calmer. L’aiguille grimpe, le bolide file toujours plus vite. Les gestes sont précis. La boîte de vitesses commande, l’accélérateur l’accompagne, le moteur gronde. Il gronde comme un cœur qui frappe la poitrine pour tenter d’en sortir.  
Vroum, et que rugissent les chevaux !
Quand on ne parvient plus à donner un sens à sa vie où est l’intérêt de continuer ? Plus les idées s’assombrissent, plus l’aiguille monte.  
Le soleil vient à peine de se coucher aux abords de Nîmes, les feux rouges du semi-remorque apparaissent au loin dans la lueur des phares en se présentant comme étant l’ultime solution. À cette pensée, les mains se crispent sur le volant et, avec la ferme intention de ne pas se déporter, le pied enfonce sèchement l’accélérateur qui se confond avec le plancher.  
Vroum, le monstre de technologie bondit en lâchant toute la puissance de ses chevaux. Mais cette fois, ce sera la dernière. Le temps qu’une nouvelle larme emplisse ses yeux et c’est le rideau noir.  
 
RIP  
 
 
F I N
 
 
 
Partie 1
 
 
 
 
Chapitre 1 -– Seul dans mon atelier
 
 
J’ai toujours vu que pour réussir dans le monde, il fallait avoir l’air fou et être sage.

Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu
 
 
 
Seul dans mon atelier, je peins.  
La semaine dernière, j’ai dû me rendre au vernissage organisé par mon agent et ami, Luka, à Bordeaux. Mes œuvres ont été bien accueillies par le public qui s’est montré particulièrement flatteur et surtout généreux en termes d’achat. Bien entendu, Luka nage dans le bonheur, mais quelle ne fut pas ma surprise quand il m’a annoncé sur le retour que Loulou voulait organiser une nouvelle manifestation à Paris ! Comment refuser ? C’est quand même lui qui m’a mis le pied à l’étrier. Je le revois dans son costume rose pétant, tortillant si farouchement son arrière-train qu’il en aurait fait rougir de jalousie la plus expérimentée des putains de la rue Saint-Denis. Une carrure de trente-six centimètres à tout casser, son chien « Princesse » que j’avais pris pour une chienne, ses manières et sa petite voix fluette vous donnent l’impression d’un être fragile venu d’une autre galaxie. Mais j’ai très vite découvert que derrière cet être se cache un redoutable homme d’affaires. Il a l’art et la manière de vous imposer ses choix et de vous flanquer une fin de non-recevoir si vous avez idée de vouloir faire autrement. Quant aux négociations concernant sa rémunération, je préfère ne pas m’en occuper et laisser ce volet à mon ami dont c’est tout même le travail. Avec Loulou ça relève de l’acrobatie diplomatique et, franchement, ce n’est pas mon truc d’autant plus qu’il se montre vraiment gourmand, le zèbre, mais je dois reconnaître que les résultats sont au rendez-vous : je n’ai jamais gagné aussi bien ma vie. C’est le genre de loustic qu’on sollicite pour créer un événement. Par conséquent, quand c’est lui qui vous appelle, il vaut mieux ne pas dire non, ça, je l’ai compris dès notre première rencontre.  
—  Je sais qu’on ne peut rien lui refuser, et c’est normal, mais les tableaux restent à Bordeaux pour deux mois, Luka, et je n’ai quasiment plus de stock. On va exposer quoi ?  
 
Plaqué au siège du 4 x 4 de mon agent par la ceinture de sécurité, je défais les premiers boutons de ma chemise comme si la perspective d’une expo parisi

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