Dresseuses d'hommes , livre ebook

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« Pour éviter aux maris défaillants d'accomplir de mauvaises actions, il est inutile que les épouses tentent de bouder ou de se refuser aux joies de l'amour.

Ce qu'il faut, c'est très simple, il faut imposer sa volonté. Pour cela, un seul procédé est à la disposition de l'épouse : le châtiment corporel... appliqué sévèrement à chaque faute constatée. Et pour une femme, quelle joie de pouvoir châtier et humilier à volonté un homme qui vous aime. Ceci est une recette infaillible de bonheur conjugal. »


Dresseuses d’hommes est un redoutable traité à la fois réaliste et original pour permettre à chaque femme d'asservir totalement son partenaire.

Les ouvrages de la Collection des Orties Blanches sont exclusivement consacrés à la flagellation, à l'éducation anglaise, à la clystérophilie et à la domination féminine.

Ces ouvrages érotiques des années 1930 ont été écrits par des auteurs prestigieux sous de délicieux pseudonymes et sont illustrés par les meilleurs illustrateurs de l'époque.

Un classique de la domination féminine.


Roman illustré numérique, 144 pages, orné d’un frontispice et de 7 héliogravures d'après les dessins de Jim Black, couverture en couleurs.

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Date de parution

09 février 2016

Nombre de lectures

430

EAN13

9782866883232

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

5 Mo

FLORENCE FULBERT

DRESSEUSES

D’HOMMES

DIALOGUES INTIMES


Illustrations de Jim BLACK

PARIS
COLLECTION DES ORTIES BLANCHES

ÉDITIONS DOMINIQUE LEROYeBook

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à l'adresse suivante :

Éditions Dominique Leroy
3, rue Docteur André Ragot, B.P. 313, 89103 Sens, France
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email : domleroy@dominiqueleroy.fr
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All rights reserved. No part of this book may be reproduced in any form, by any means, without the
prior written consent of the publisher.

© 1975 by Éditions'RPLQLTXH /HUR\ 3DULV )UDQFH SRXU OªpGLWLRQ SDSLHU
© 2009 by Éditions'RPLQLTXH /HUR\ )UDQFH SRXU OªpGLWLRQ QXPpULTXH
ISBN (Multiformat) 978-2-86688-323-2
Date de parution : mars 2009

AVERTI SSEMENT

Bien des ménages sontdésunis malgr éle grand
am ourm ut ueldes époux. Presque touj our s,la
m ésent ent eest prov oquéepar les défauts ou par les
v icesdu mar i.
L'hom m ea de mauv aisinst inct s.I la rar em entla
for cede caract èr enécessair epour résist eraux
penchant sde sa natur equi le conduisent au mal plut ôt
qu'au bien.. .Et lespauv r esépouses souffrent et
v oientleur ménage en état de guérilla continuelle à
cause des mult ipleser r em ent sde leurs mar is:le café,
le jeu, l'ivr ogner ie,le cotillon, etc.
Les homm es- la plupart - pèchent par faiblesse de
v olont é.I lsador entleur femm e,m aisils ne peuven t
pas résist eraux appels de leurs vices. . .
Apr èscoup, les mar isdéfaillant sr egr et t entleur s
m auv aisesact ions. . .I lsj ur entde ne jam ais
r ecom m encer ,les épouses pardonnent et huit jour s
apr ès,c'est la mêm ehist oir e. . .
Com m entr em édierà ce désastr euxét atde
choses ?
En fait, il s'agit uniquement de lutt ercont r eun
m anquede volont é.I lfaudr aitdonc que l'homm e
faible fût soumis à une autor it év igilant equi le
défendît contr elui- m êm e.
C'est vous, Madame, qui devez exer cercet t e
aut or it é.Vous avez tout esles qualités ett out esles
v er t us; ilest natur elque vous exigiez de vot r e
com pagnond'ex ist enceune ligne de conduite
confor m eà la mor aleet au bon sens.

AVERTI SSEMENT

Mais comm entar r iv erà imposer vot r ev olont é?
C'est tr èssim ple.Si vot r em ar iv ousaim e,il
accept er ade se soumet t r edès qu'il sentir aque vou s
êt esdécidée à l'abandonner à son sort . . .I lest de
t out eév idenceque vot r eaut or it éne s'exer cer aque
sur la question précit ée,c'est - à- dir epour évit erà
v ot r eépoux une conduite dont le résult atest la
discor dedans le ménage et la désorganisat ionde
v ot r esit uat ionm or aleet mat ér ielle.
I lfaudr aque vot r eaut or it épuisse sanctionner les
m anquem ent saux règles imposées. . .Quelles seront
les sanctions ? Cherchez. . .
Vous refuser ezà vot r eépoux les joies de l'amour ?
Pr océdést upide,car vous l'inciter ezà se ménager des
consolat ionsau dehors, sans parler de la prem ièr e
punie qui sera vous- m êm e.
Vous bouderez, vous ferez la têt e. . .Et après ?
Cr oy ez- v ousces moy enssuffisant spour évit erde
nouv elleschut es?
Nous somm esconv aincuesque non. Un seul
pr océdéest à vot r edisposit ion: lechât im entcor
por el. . .appliqué sévèr em entà chaque faute
const at ée…
Not r econseil est bizarr e,n'est - cepas ?
Pour t ant ,r éfléchissezet vous conviendr ezque notr e
m oy enest excellent .
Lor squev ot r em ar iaur ala tent at ionde suivr eses
cam ar adesau café, lorsqu'il sera sur le point de se
laisser entr aînerà jouer ,à courir le cotillon, il
r éfléchir aà deux fois avant de se met t r een faute, s'il
est cert ainqu'au ret ourà la maison vous lui infligerez
une corr ect ionsév èr e. . .Essay ezpour voir et vous
ser ezsur pr isedes résult at sobt enus. . .

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© 1975- 2008 by Éditions Dominique Leroy ,Fr ance.

DRESSEUSESD’HOMMES

Fait esun contr atav ecv ot r em ar i,au mom entoù il
im plor ev ot r epar donet regr et t eune err eur . . .
I m posez- luiune ligne de conduite en l'aver t issant
qu'en cas de manquem ent ,v ousn'hésit er ezpas à
m anierdur em entles ver gesou le mar t inet .Obt enez
qu'il vous assure de se soumet t r eà tous les
chât im ent sque vous voudr ezlui infliger. Punissez-le
sans faiblesse et sans pitié à chaque occasion, etv ous
obt iendr ezun bonheur conjugal sans nuages.
Et n'oubliezpas qu'en agissantainsi, vous avez un
but louable. Vousassur ezl'ex écut ionde vot r e
j ust ice. . .
Et vot r er ôlene sera pas désagréable car, pour une
fem m e,quelle joie de pouvoir châtier et humilier à
v olont éun homm equi vous aime !
Les quelques esquisses qui suivent sont le
dév eloppem entdes idées expr im éesplus haut. Nous
n'av onspas la prét ent ionde proposer une recet t e
infaillible de bonheur conjugal, mais nous donnons
quelques conseils inspirés par une expér ience
per sonnelle.Le syst èm ea réussi quelquefois.
Pour quoi,Madam e,n'appor t er ait - ilpas à vot r e
m ésent ent econj ugale,née de la faiblesse de caract èr e
de vot r eépoux ,une solution heureuse ? Nous vous le
souhait ons.



© 1975- 2009 by Éditions Dominique Leroy ,Fr ance.

F. F

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CONFI DENCES

CONFI DENCES

Louise et Suzanne sont deux jeunes femm esqui
habit entle mêm eim m euble.Elles ontét ém isesen
r elat ionspar leurs mar isr espect ifs.Ces dernier s
effect uantchaque jour ,de compagnie, une part iedu
m êm et r aj etpour l'aller et ret ourau tr av ail,sont
dev enus,pet ità petit ,des camar ades.
Les deux couples se sont réunis à différent es
r epr ises,si bien que Louise et Suzanne, tr èsliées, ont
pr isl'habit udede se rendr efr équem m entv isit e,
sur t outl'apr ès- m idi,pour coudre de concert et surt out
pour bavar der . . .
Elles racont entleur spet it esaffair es.Tout efois,elles
laissent volont air em entde côté cert ainepar t icular it é
de leur vie conjugale. L'une comm el'aut r eont
solidem entét ablileur autor it ésur leur compagnon. . .
Mais cett eaut or it é,bien que tr èsst r ict e,n'ex ist eque
dans l'intim it é. . .Les deux époux ne sontpas
gouv er nés,ni envoût és,m aispar suite de
cir const ancesspéciales exposées plus loin, subissent,
l'un volont air em ent ,l'aut r einv olont air em ent ,non pas
le despotism e,non pas le joug de leurs femm es,m ais
une autor it équi sanctionne par des châtim ent s
cor por els. . .Ces deux homm esne sont pas des
im béciles,loin de là. Et c'est just em entpar ceque
leur sint elligencessont au-dessus de la moy ennequ 'ils
adm et t entd'êt r epr éser v ésde leurs mauv aisinst inct s

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© 1975- 2008 by Éditions Dominique Leroy ,Fr ance.

DRESSEUSESD’HOMMES

par une obéissance quasi-passiv eaux instr uct ions
données par leurs épouses.. .
Chacune des jeunes femm esignor enat ur ellem ent
le secret de l'autr e.Tout efoisl'int im it édes deux
m énagesa amené fatalem entquelques surpr ises.
Louise surt outa fait cert ainesr em ar quessuccessiv es
qui lui ont donné à réfléchir . . .Un soir, comm eelle se
r endaitaupr èsdu couple ami, elle entendit ,au
m om entoù elle sonnait à la port e,un bruit ry t hm éde
claques. . .L'at t it udede Suzanne, qui vint ouvr ir ,ét ait
assez étr ange: sonv isageét aitem pour pr é. . .Une
gêne se manifest aitdans sa tenue. . .De plus, Paul
pr ét ex t aitêt r ecouché. . .Une autr efois, elle rem ar qua
les précaut ionsinfinies que prenait Jean, le mar ide
Suzanne, pour s'asseoir. . .Enfin, elle fut tout à fait
fix éelor squ'elleaper çut ,par la port ede la chambr e
ent r 'ouv er t ede ses amis, un mar t inetoublié sur la
t ablede nuit. . .
Son amit ié,née d'une affinité de tendances, s'en
accr utpour le ménage voisin. Elle fit tout ce qui était
en son pouvoir pour resser r erles relat ionset elle se
pr om itde prov oquerune occasion propice à une
ex plicat ionav ecSuzanne.
Aussi, un jour que son amie avait annoncé sa visit e
pour une séance de coutur eet de.. .bav ar dagesen
com m un,Louise plaça au fond de la boîte à ouvr age
l'un des mar t inet s,sy m bolede son autor it é.Cet obj et
inopiném entdécouv er tpar Suzanne devait rom pr ela
glace et amener une confidence générale. . .
Tout se passa comm epr év u,au mom entoù
Suzanne, ayant demandé une sort ede fil qui lui
m anquait ,fut invit éeà chercher dans la table à
ouv r age.Lor squ'elledécouv r itle mar t inet ,elle devint

© 1975- 2009 by Éditions Dominique Leroy ,Fr ance.

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CONFI DENCES

r ougede confusion à la vue de l'instr um entde
flagellat ionet ne put s'empêcher de dire:
- Est- ceque par hasard. . .? Vous aussi ?
- Que voulez- v ousdir e?
- Ce mar t inetque je découvr e?… Vousen serv
ezv ous?
- Voussous- ent endezt ouj our sle mot « aussi ».
Vous me demandez bien si je me sers aussi du
m ar t inet?
- Oui.
- Serait - cedu batt agedes tapis etv êt em ent sdont
v ousv oudr iezpar ler?
- Pourquoi ironiser ?Sans le vouloir ,j ev ousai livr é
un secret ,par une réflex ionqui m'a échappée.. .
Jouons cart essur table. . .Ce sera plus franc. . .Je ne
suis pas enfantau point de croir eque ce mar t inetdont
les lanières ont été raccour cieset dont le manche est
décolor épar usure, ne serv equ'à batt r eles tapis. Je
v ousdis sincèrem ent: Oui, je fais régner l'autor it é
chez moi par le fouet.
- Alors, confidence pour confidence ! Moi, aussi.
- Avouez que cett ecoïncidence est bizarr

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