168
pages
Français
Ebooks
2019
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Publié par
Date de parution
18 janvier 2019
Nombre de lectures
151
EAN13
9782897867119
Langue
Français
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Date de parution
18 janvier 2019
Nombre de lectures
151
EAN13
9782897867119
Langue
Français
Copyright © 2015 Lauren Blakely
Titre original anglais : Sweet Sinful Nights
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Wolfson Literary Agency et Bookcase Literary Agency Corp.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Émilie Leroux et Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-709-6
ISBN PDF numérique 978-2-89786-710-2
ISBN ePub 978-2-89786-711-9
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Blakely, Lauren
[Sinful nights. Français]
Nuits pécheresses / Lauren Blakely.
Traduction de : Sinful nights.
Sommaire : tome 1. Douces nuits coupables -- tome 2. Désir coupable.
ISBN 978-2-89786-709-6 (vol. 1).
ISBN 978-2-89786-712-6 (vol. 2)
I. Blakely, Lauren. Sweet sinful nights. Français. II. Blakely, Lauren. Sinful desire. Français. III. Titre. IV. Titre : Sinful nights. Français. V. Titre : Douces nuits coupables. VI. Titre : Désir coupable. PS3602.L3375S5614 2018 813’.6 C2018-941090-6
Chapitre 1
Dix ans plus tôt
J ’irais n’importe où avec toi.
Les gens disaient ça, mais ils n’étaient pas toujours sincères. Toutefois, Brent était certain que Shannon l’était. Elle irait n’importe où avec lui.
Tout ce à quoi il songeait pendant qu’il faisait ronfler le moteur de sa moto, c’était que dans moins de dix minutes, ça arriverait. Il allait franchir la porte et apprendre à la femme qu’il aimait la meilleure nouvelle de leur vie.
Tandis qu’il se faufilait à travers la circulation de fin d’après-midi à Boston, il imagina les quelques prochaines semaines — ils iraient au pays du soleil. Il l’emmènerait loin de Boston et la garderait à bonne distance de tous les autres endroits où elle ne voulait pas être. Il les voyait tous les deux terrés dans un appartement d’une pièce à Los Angeles, passant leurs nuits à baiser et leurs jours à travailler. D’accord, elle n’avait pas encore de boulot, mais il y avait sûrement de l’emploi à Los Angeles pour une danseuse blessée devenue débutante chorégraphe, n’est-ce pas ?
Débordant à la fois d’enthousiasme et d’impatience, il se faufila entre les voitures prises dans un bouchon. Plus loin, à quelque cent cinquante mètres, se trouvait la sortie qui le mènerait à l’appartement où elle vivait depuis deux semaines après que son bail expira quand elle avait obtenu son diplôme. Le sien prenait fin la semaine suivante. Le moment parfait pour quitter la ville ensemble. Il actionna son clignotant, quitta l’autoroute, puis accéléra sur la rue menant à son immeuble. Peu après, il entra dans le stationnement asphalté, coupa le moteur et retira son casque. Il se dirigea vers l’escalier en ciment et grimpa les marches quatre à quatre jusqu’au troisième étage.
Il déverrouilla rapidement la porte et jeta ses clés sur la petite table de l’entrée. Le soleil de fin d’après-midi brillait à travers la vitre poussiéreuse de la fenêtre, mais sa petite fée ne se trouvait pas sur le canapé gris et froissé, du salon. De toute façon, il n’avait jamais vu Shannon s’asseoir tranquillement ou s’étendre. À moins que ses jambes lui entourent les hanches, et bon Dieu, c’était là qu’il aimerait qu’elle soit dans environ trois minutes, parce que ce moment exigeait de s’envoyer en l’air une fois ou deux dans le lit pour célébrer.
Il pénétra dans la cuisine à sa recherche.
— Chérie, l’appela-t-il.
Personne à la maison.
L’appartement était absolument silencieux.
C’était l’appartement le plus minuscule de Boston et, pendant au moins une seconde, son cœur s’arrêta de battre et une peur atroce s’abattit sur lui, apparue de nulle part. Toutefois, elle ne venait pas tout à fait de nulle part. Elle découlait de la vie que Shannon avait vécue avant de venir à l’université.
Une porte grinça — une porte-fenêtre qui avait grand besoin d’être huilée. Il pivota sur ses pieds, retourna au salon et sur le minuscule balcon qu’il n’avait pas pensé à vérifier. Elle était là et entrait, le plus grand sourire du monde sur son beau visage, sa chevelure d’un blond brillant, courte et élégante, retenue par un mince bandeau argent.
— J’ai quelque chose à te dire, fit-elle, les yeux brillants, en tenant son téléphone à clapet à la main.
— J’ai quelque chose à te dire, aussi, répondit-il, et il l’enlaça, puis souleva facilement son corps somptueux et souple.
Elle entoura immédiatement sa taille de ses jambes et posa sa bouche sur la sienne en un baiser profond. Elle fourra sa langue entre ses lèvres et il gémit, désirant la prendre à l’instant, contre le mur, sur le balcon, sur le plancher. Ou, tout simplement debout ainsi ferait l’affaire. Le fait d’être follement en amour avec une femme qui pouvait se plier et bouger de manières bandantes représentait à tout prendre la chose la plus merveilleuse au monde. Ouais, il était vraiment chanceux.
— Les femmes d’abord, dit-il en la déposant par terre et en lui faisant signe de parler.
— Non. Toi d’abord, dit-elle tandis que ses yeux verts brillaient. Je veux que tu me racontes tout à propos de ton importante entrevue.
Elle porta la main au collet de la chemise de Brent en tirant sur les deux bouts.
— Je parie qu’ils t’ont adoré, ajouta-t-elle. Je parie qu’ils t’ont déjà donné rendez-vous pour ta deuxième entrevue.
— Mieux que ça, répondit-il, et il la pencha sans effort sur le dos tandis qu’elle le regardait de cette position.
La dernière chose à laquelle il s’attendait en se rendant à son entrevue ce jour-là, c’était d’être immédiatement embauché. Ça ne faisait même pas partie des possibilités. C’était un entretien d’information. De plus, le boulot qu’il avait d’abord convoité se trouvait à New York. Mais celui que lui avait offert Late Night Antics — une boîte qui avait plus d’argent, plus de crédibilité et offrait plus de possibilités — se trouvait à Los Angeles. À 21 ans, il avait obtenu un boulot de rêve pour un comédien.
— Dis-moi, dis-moi ! exigea-t-elle d’une voix rieuse.
Il la souleva encore et posa les mains sur ses épaules.
— Nous déménageons à L.A. la semaine prochaine !
Son doux rire disparut comme s’il avait éteint un commutateur, mais il ne comprit pas l’étrange silence qui s’ensuivit.
— Quoi ? demanda-t-elle d’une petite voix.
Il hocha la tête en laissant s’afficher son enthousiasme. Sûrement qu’elle l’avait constaté aussi. Elle aurait dû être imprégnée de son excitation. Leur avenir s’étalait devant eux.
— J’ai obtenu le boulot. Ils m’ont immédiatement offert un travail. Pour Late Night Antics . Ça n’arrive jamais, Shan. Je serai le plus jeune auteur humoriste depuis le début de l’émission, et tu sais ce qui arrive aux jeunes rédacteurs.
— Ils finissent par avoir les meilleures carrières, fit-elle en répétant ce qu’il lui avait dit nombre de fois auparavant, mais d’une voix monotone, comme si elle répétait simplement ses paroles.
— C’est énorme, chérie, dit-il en gardant un ton optimiste.
— Je sais, ça l’est, répondit-elle d’un ton neutre.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Je pensais que c’était pour un boulot à New York. Que nous essayions de trouver tous les deux du travail à New York pour pouvoir être ensemble. Tu sais, le couple Nichols, et tout ça, dit-elle en essayant de sourire, mais sa lèvre inférieure tremblait légèrement.
Il secoua la tête.
— Eh bien, c’était ça. Mais ils ont tellement aimé mon travail qu’ils m’ont offert de jouer sur scène et veulent que je commence la semaine prochaine à temps pour la nouvelle saison automnale. C’est une occasion fantastique. C’est l’émission de fin de soirée numéro un à la télé au pays. Au monde ! Et tu as devant toi le tout nouvel auteur. Et il regarde sa future épouse.
Il était sûr que cela allait ramener un sourire sur son visage, celui qui lui faisait plisser le nez avec sa constellation de taches de rousseur. Il n’adorait rien autant que de la faire sourire, de la faire rire, compte tenu surtout de ce qu’elle et sa famille avaient traversé et qui n’avait absolument rien de drôle.
— Nous allons à L.A., ajouta-t-il parce que le silence était trop lourd.
Mais elle ne sourit pas. Ses yeux étaient vitreux, peut-être humides. Puis, elle parut avoir un éclair de tristesse qu’elle remplaça par un regard intense, et elle serra les lèvres.
— Brent, dit-elle prudemment. As-tu dit « Nous allons à L.A. » ?
Il hocha la tête avec enthousiasme.
— Je commence la semaine prochaine. Nous déménageons à L.A. J’ai accepté l’emploi.
Elle s’écarta en poussant les mains contre lui.
— Tu... l’as... accepté ? répéta-t-elle en appuyant sur chaque mot.
— Et comment !
— Tu n’as jamais pensé à en discuter avec ta future épouse ? demanda-t-elle en levant la main et en lui montrant son anneau : le diamant qu’il lui avait donné, serti dans l’alliance de sa grand-mère que Michael, le frère de Shannon, l’avait aidé à retrouver.
— Non.
Mais il éta