6
pages
Français
Ebooks
2017
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Publié par
Date de parution
01 mai 2017
Nombre de lectures
76
EAN13
1230001663235
Langue
Français
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Date de parution
01 mai 2017
Nombre de lectures
76
EAN13
1230001663235
Langue
Français
Envoûtante, c’est le meilleur mot. Il décrit parfaitement la charmante créature que je dois retrouver d’ici quelques minutes. Je suis tombé sous le charme dès notre première rencontre.
La villa était superbe, vraiment. Nous surplombions la baie de Biscayne, la vue imprenable me saisit aussitôt du sentiment de toute puissance dont j’aime me délecter. La sobriété donnait un côté futuriste à l’intérieur alors que l’extérieur favorisait le naturel. C’est sur ce contraste qu’Emily, mon agent immobilier espérait me faire acheter. A la première visite ? C’était mal me connaître. J’aurais laissé passer la lune pour que cette femme m’accorde un peu plus de son temps. Notre premier « rendez-vous » n’a été pour moi que de l’observation. Cela m’a nécessairement distrait de l’objet de la rencontre : la villa. Je n’ai pu retenir un léger sourire quand son ton et son attitude ont montré des signes d’agacement presqu’imperceptibles. Mais qu’y pouvais-je si ses hanches m’hypnotisaient dès que l’on changeait de pièce ? Comment pouvait-elle être aussi sexy dans des vêtements aussi classiques ? Je savourais ce moment, je savourais chaque courbe de son corps, enveloppé de bien trop de tissu. Je savourais aussi son sourire, ses lèvres pulpeuses et humides qui m’appelaient au baiser. Soudain, la visite était terminée, et il fallait à mon tour que je fasse quelques commentaires, tel un élève qui a bien écouté sa maîtresse. J’aurais pu m’embarrasser de quelques banalités, mais j’ai préféré la désemparer :
« J’ai demandé de l’atypique, cette villa est d’un banal ! Tenez, ma carte. Rappelez-moi quand vous aurez quelque chose de présentable ».
Et j’ai tourné les talons en lui adressant mon plus beau sourire, c’était le premier signe. Et elle avait mon numéro personnel. Je n’espérais pas qu’elle me rappelât, pas encore. Mais elle l’avait. Je me sentais tel un requin entré en chasse, elle était ma proie.
En effet, pour la seconde visite, elle ne me rappela pas sur mon téléphone personnel, mais officiel. Une proie facile aurait été décevante. Elle n’allait pas me décevoir. Et apparemment, elle ne voulait pas me décevoir. La villa était deux fois plus somptueuse que la première.