ATTENTION À LA FILLE AUX GROSSES FESSES , livre ebook

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"ATTENTION À LA FILLE AUX GROSSES FESSES" raconte l'histoire d'une jeune fille qui, en nouant une alliance sinistre avec le diable, se transforme en une créature implacable, prête à tout pour atteindre ses objectifs. Armée de pouvoirs magiques, elle devient une force redoutée, tuant sans pitié ceux qui se mettent en travers de son chemin. Son ascension dans ce monde obscur soulève des questions sur la moralité et les conséquences de ses choix. À travers cette histoire captivante, le livre explore des thèmes profonds : Quelles sont les limites que l'on est prêt à franchir pour obtenir ce que l'on désire ? L'alliance avec le diable apporte-t-elle vraiment le pouvoir ou entraîne-t-elle une perte d'humanité ? Et jusqu'où peut-on aller avant que la soif de vengeance ne consomme complètement une personne ?
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Publié par

Date de parution

01 septembre 2024

Nombre de lectures

3

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Pierre SOKENOU
ATTENTION A LA FILLE AUX GROSSES FESSES
Roman
CHAPITRE 1 : Ma Présentation
Je suis une belle jeune femme. Et quand on parle de belle jeune femme, vous savez déjà de quoi il veut s’agir ! Une belle jeune femme, c’est celle qui a un bon devant et un bon derrière. Pourquoi manquer de reconnaissance envers le Père, Créateur du ciel et de la terre lorsqu’il nous gave des bonnes choses ?! En tout cas moi, je suis reconnaissante pour ce qu’il a fait de moi. Il m’a donné une belle poitrine et de grosses fesses. À cause de mes fesses, tout le monde m’appelle “La fille aux grosses fesses”. Moi-même, j’en suis consciente car, quand on a quelque chose, on le sait. Ou qui d’entre vous peut me dire que lorsque le richissime est riche, il ne le sait pas ? Il le sait ! Lorsque Dieu lui donne la chance d’acheter une grosse voiture, il est content parce qu’il sait jusqu’à quel point Dieu l’a comblé en lui donnant cette belle grâce.
Donc j’étais aussi heureuse de cette belle grâce que Dieu m’a offerte. Ah oui, il faut que je lui en sois reconnaissante. Il nous arrive parfois de rencontrer des gens de même sexe que nous, et, considérant la beauté de cette personne, on se dit tout bas : que cette personne est jolie !
C’est exactement cette beauté que Dieu m’a offerte. Quand je sors de la maison pour me promener, non, pour vadrouiller, je reconnais en moi combien je veux nourrir les yeux des hommes et des femmes. Oui, quand on est extrêmement beau ou belle, tout le monde nous regarde. On devient une personne imaginaire. Oui, c’est dans l’imagination que le peintre ou le dessinateur pourrait exagérer le charme d’une personne fictive.
Qui suis-je en réalité parce que jusque-là, je ne me suis pas encore présentée. J’ai bien envie de vous dire mon prénom mais cela importe peu. Le seul prénom par lequel tout le monde me désigne, c’est “La fille aux grosses fesses”. Même ma propre mère, c’est sous ce pseudonyme elle m’appelle. Bien que j’aie un prénom, tout le monde préfère m’appeler ainsi. Moi, j’ai un père. C’est un polygame, ce monsieur ; un polygame qui ne sait comment gérer deux femmes. Voilà l’une des raisonsqui me fait dire que tous les hommes n’ont pas l’art d’avoir deux femmes. Pendant que d’aucuns gèrent correctement leur foyer de quatre voire cinq femmes, d’autres n’arrivent même pas à pouvoir gérer deux seulement. En tout cas, c’était le cas de mon père. Sinon je me demande comment un homme qui a deux femmes pourrait se laisser guider par une de ses femmes alors qu’il en a deux ?
Mon père a fui de sa propre maison qu’il a construite avec son propre argent pour aller louer une chambre pour sa deuxième femme à cause de ma mère. Pourquoi cette réaction de sa part ? C’est tout simplement parce que ma mère, se prenant pour la première femme de mon père, s’est levée un jour pour dire à mon père qu’elle ne voulait plus voir la deuxième femme de mon père dans lacour de la maison sinon, qu’elle la tuerait. Comment une femme peut-elle oser dire un truc pareil à son mari si effectivement elle a perçu une bonne éducation auprès de ses parents? Ce n’est pas une manière d’en vouloir à ma mère mais si j’étais à la place de mon père, je n’obéirais pas. Savez-vous que mon père a obéi en faisant ce que ma mère lui a demandé ? Au lieu de renvoyer ma mère de la maison, mon père s’est donné du luxe plaisir à déménager la femme innocente qui était tout le temps calme. Voyez-vous jusqu’à quel point la jalousie entraîne nos pas ?
Mon père a obtempéré et bienvenue la souffrance. Quand il a fini de déménager sa deuxième femme de la grande maison qu’il a construite, il était venu chercher un soir sa grande valise. Depuis qu’il est parti, la misère a occupé sa place dans la maison. J’ai seulement deux sœurs. Je n’ai pas de frère. Je suis l’aînée de mon père et de ma mère. Je suis une grande fille. Je suis étudiante en droit, deuxième année. Mon père est tellement riche que pour partir à l’école le matin, je lui prends cinq mille francs pour mon déjeuner. Par semaine, je lui prends trente mille francs. Il me pourrit tellement d’argent que je ne sais même plus qu’il y a des gens qui, pour trouver même cinq cents francs, il leur faut beaucoup de peines. Mais c’est normal ! On suppose que vous êtes nés dans la richesse ; alliez-vous croire qu’il y a le contraire de la richesse qu’est la pauvreté ? Mais non ! Puisque vous allez trouver tout facile. Ah ouais ! Vous allez croire que la vie est faite de bonnes choses et jamais de mauvaises choses. En tout cas, c’était comme ça que je prenais la vie jusqu’au jour où ma mère a fait appel à la misère. Oui, c’est elle qui a appelé la misère à nous assister sinon, comment une femme pourrait se donner autant de courage à faire cette loi à son homme ? Ne trouvez-vous pas que toute parole n’est absolument pas parole ? Dans un foyer, n’est-ce pas l’homme qui décide ? Ou dans un foyer, n’est-ce pas seulement l’homme qui urine dans une bouteille ? La femme peut-elle le faire ? Dans quoi la femme peut chercher à uriner et l’homme, avec son tuyau, en serait incapable ?! Je ne vois pas encore. Voilà pourquoi la place de l’homme est indiscutable. Après tout, mon père était libre d’épouser le nombre de femmes quedésirait son cœur. La personne a de l’argent et sans sortir de chez lui tout un mois, nous ne manquerons de rien. Mais voilà, ma mère a compromis un beau jour la belle relation qui était entre papa et nous. Et ce qui aurait encore énervé mon père davantage dans la situation, c’est le fait que la deuxième femme de mon père était une femme
très calme. Elle n’aime pas le bruit. Elle est toujours calée dans sa chambre. Moi je l’admire beaucoup car, étant la petite femme de mon père et en même temps ma petite mère, elle sait comment me chérir. Elle rit beaucoup avec nous et je ne sais pourquoi ma mère aurait préféré qu’elle quitte la maison. Mon père, voulant punir ma mère, ne savait pas qu’il nous faisait aussi du mal. Le premier jour où je lui ai téléphoné après son départ pour lui demander mon argent de poche, il m’a insultée au téléphone. J’ai pour la première fois de ma vie méconnu mon père. Mon père qui ne m’a jamais traité d’imbécile m’a traitée d’impolie et m’a interdit de lui téléphoner prochainement. Voyez-vous déjà en quelque sorte combien les propos de quelqu’un pourraient facilement vous rendre la vie difficile ? Ah oui, toutes les paroles ne sont pas paroles. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles un adage africain dit : « avant de dire quoi que ce soit, il faut tourner mille fois sa langue car, une parole tombée de la bouche est irrécupérable ».
C’est vrai ! Avant d’injurier même son propre enfant, on doit faire très attention. On ne doit pas agir comme une mère qui s’est fait du mal en traitant son propre enfant de bâtard. Comment une mère bien consciente peut-elle oser injurier son propre enfant qu’elle a gardé dans son sein pendant neuf mois de ce terme? Quand elle disait cela à son enfant, elle ne savait pas que son beau-père était derrière la porte. Trois jours après seulement, une réunion a été convoquée. Ce jour-là, le beau-père a demandé à notre commère qui était le vrai père de son enfant qu’elle injuriait de bâtard. Cette femme n’a pas pu répondre. La conséquence ! Elle a été renvoyée de la maison. Tout le monde l’a prise comme une prostituée. Sinon, comment peut-elle oser traiter son propre enfant de ce terme malsain. Voilà ce que sa bouche lui a créé.
En effet, ma mère a fait appel à la misère avec sa sale bouche et manger était devenu chose difficile. Pour nous donner à manger, il faut qu’elle téléphone à ses frères et sœurs. Ces derniers, c’est tardivement qu’ils lui font de petits gestes. Elle avait cherché à se faire excuser auprès de papa mais mon père était quelqu’un qui faisait partie des personnes dont les décisions restaient irréversibles. Oui, quand mon père dit non, c’est sur le non qu’il s’arrête. Il ne dit jamais non pour un peu plus tard dire oui ; jamais ! Ma mère lui a plusieurs fois rendu visite pour qu’il revienne à la maison mais ce gars a refusé. Je me suis rendue moi aussi dans sa nouvelle maison. C’est la même chose qu’il m’a dite. Il m’a même ajouté que si nous voulons, nous pouvons vendre la maison pour nous gérer avec l’argent. Entendez-vous ce monsieur ? Et si nous vendons la maison, où allons-nous dormir ? Voyez-vous l’audace de ce monsieur ? Après tout il a raison. Mais ce n’était pas la peine de punir la fautive et à la fois, les innocents. Mais c’est souvent ce qui se passe dans la vie. Même dans les écoles, nous en vivons le cas. Il suffit qu’un élève malappris commette une erreur et toute une classe est punie.
Mon père, à voir sa réaction, on dirait qu’il s’attendait déjà à cet agissement de la part de notre mère. Il s’attendait qu’un jour, ma mère luiparlât sous ce ton pour qu’il finisse avec elle pour toujours.
Puisque mon père m’a déjà appris la belle vie, que dois-je faire tout le reste de ma vie ? C’est comment continuer à vivre cette vie meilleure qui sera ma vision. Mais voilà que tout a chamboulé en seconde au point où, pour me rendre sur le campus, même une pièce de cent francs, je n’en trouvais pas. De cinq mille francs comme argent de poche à zéro franc, ne trouvez-vous pas ça trop méchant ?
C’est la seule chose qui m’a induite dans la prostitution. Qui pourrait imaginer une seconde que tous nos actes sont observés dans l’ombre par le démon ? Qui pourrait imaginer que de simple prostituée, je suis devenue servante du diable et que avec ma beauté, mes grosses fesses et mes gros seins, je nuirais à la vie de plein d’hommes.
Lisez mon histoire pour comprendre de quoi est capable la sorcellerie. Oui, la sorcellerie, elle est sans pitié. Elle est comme le sida qui n’a pitié de personne. Je sais que vous allez m’en vouloir mais ce n’est pas ça mon souci. Mon souci, c’est que vous fassiez très attention dans la vie car, tout ce qui brille n’est jamais de l’or. Je sais que vous aimez les histoires érotiques ; mon histoire en est une. Et loin de l’érotisme, elle parle aussi de beaucoup de pièges du monde des ténèbres.
Lisez mon histoire, elle pourra vous sauver des pièges du diable. Bonne lecture et Hasta la Vista.
CHAPITRE 2 : Mes relations avec un premier jeune du quartier
Depuis que papa est parti de la maison pour aller s’installer dans l’une deses autres maisons, la joie qui régnait dans la maison l’avait suivi. Oui, on était heureux dans la maison parce qu’on avait tout. La pâte de maïs, on en mangeait rarement. Le gari, nous en prenons très rarement. Dans un an, je pouvais citer le nombre de fois qu’on prenait ces mets. Nos mets quotidien sont : de la pizza ; du couscous ; du riz parfumé ; de l’or d’œuvre ; du spaghetti. Disons que nous prenons des trucs chics. On mangeait de la viande du premier jour de la semaine jusqu’au dernier. Mes deux sœurs et moi étions heureuses. On dirait que c’était pour que cette joie rayonne jusqu’à la fin que ma mère ne voulait pas que quelqu’un d’autre vienne s’installer dans notre maison ; raison de sa loi, ignorant que ça pouvait nous compromettre.
Papa avait chargé son gros véhicule des affaires de sa deuxième femme un vendredi soir puisque c’était un vendredi matin que ma mère lui avait fait sa loi. Ma mère, j’étais sûre qu’elle attendait des excuses de la part de mon père. Mais puisque mon père se savait la seule personne autoritaire de la maison, il avait pris aussitôt sa décision.
Ma mère lui avait parlé le matin et mon père, n’ayant rien dit, avait pris son cartable et s’était rendu à son service. Le soir à dix-huit heures lorsqu’il était rentré du boulot, debout à côté de sa Range Rover, il a levé le ton pour demander à sa deuxième femme si elle avait fini de faire ses valises. Celle-ci s’était accourue de la chambre et lui avait répondu qu’elle était déjà prête. Mon père
s’était avancé vers la porte de la chambre de cette femme et était allé sortir de ses propres mains les bagages de cette dernière pour revenir les installer dans la voiture. Lorsqu’il a fini de les installer, il lui a demandé de venir monter à bord. La jeune femme était sortie de sa chambre avec une belle robe sur le corps et était montée à bord.
C’est comme ça que papa et sa deuxième femme qui était nouvellement venue et qui n’avait même pas encore fait deux semaines, étaient partis de la maison. Toutes debout dans la terrasse, mes sœurs etmoi en plus de ma mère, on s’impatientait du retour de papa oubliant que c’était le début de notre misère.
Voyez-vous combien une parole mal placée pourrait facilement compromettre tout un groupe de personnes ?
En tout cas, on espérait le retour de papa ce jour-là jusqu’à l’heure tardive de la nuit où on avait compris que papa avait pris l’initiative de découcher pour la première fois de sa vie.
Le lendemain était samedi. Je devrais me rendre au cours et pour cela, il me fallait du petit déjeuner. Ah oui,c’était l’habitude que m’avait donnée mon père. J’ai espéré papa toute la matinée et je me demandais s’il avait oublié que je devrais me rendre à l’école. Je lui ai téléphoné ; son téléphone a sonné fatigué mais sans réponse. À cause de mon petit déjeuner,j’ai manqué les cours. Qu’irai-je foutre au cours pendant que je n’ai pas mon argent de poche en poche ? Et si le vertige me prenait pour me terrasser, le pauvre blanc allait-il quitter son pays pour me venir au secours ? En tout cas, je ne m’étais pas rendue à l’école. Dans la chambre, il y avait plein de nourritures. À la fin de chaque mois, papa renouvelle toujours nos produits alimentaires. Quand il y a de l’argent, rien que du plaisir. Bien qu’il ait tout déjà dans la chambre, pour faire un repas, ilfallait
vingt mille francs parce que nous devons acheter de la viande plus de douze mille francs pour une seule cuisine. N’est-ce pas du gaspillage selon vous ? Mais après tout, c’était notre argent ! Ah oui, l’argent de papa était pour tout le monde.
Lorsque j’ai espéré papa toute la journée du samedi, il n’était du retour qu’à vingt heures. Et au lieu de faire entrer sa voiture dans la cour de la maison, il l’avait garée sur le portail et s’en était descendu.
Lorsqu’il a traversé la cour, la salle d’attente ; a gravi les escaliers et a traversé le salon avec un visage un peu serré, il s’est dirigé dans sa chambre pour quelques minutes plus tard ressortir avec sa grosse valise.
Papa, c’est quoi, tu voyages ? lui avais-je lancé en me jetant à sa suite.
Demande à ta mère, m’a-t-il répondu.
Dans sa parole, j’avais senti l’odeur de la colère. Oui, papa parle souvent comme ça quand il est en colère. Ma mère, se voyant toujours, n’avait pas bougé de son divan pour demander une petite explication à son époux qui s’avançait vers son véhicule. Je me suis jetée à la suite de papa pour aller lui demander ce qui n’allait pas.
Retourne à la maison, m’a-t-il dit.
Papa, pourquoi nous fais-tu ça ?
Je ne vous ai rien fait.
Si, que tu nous fais mal !
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