La Vie , livre ebook

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La vie est apparue partout dans l'univers. Elle a évolué au cours des millénaires pour donner naissance à différentes espèces qui se battent maintenant pour la domination de leur espace. Sauf une espèce de protozoaire. Cette minuscule cellule sur un monde de glace a réussi à développer une sorte d’infime réseau neuronal qui lui permet de communiquer, de se regrouper pour agir sur les éléments autour de l’entité psychique ainsi formée. C’est la seule forme de vie intelligente sur cette planète, pas une intelligence animale qui ne pense qu’à chasser pour se nourrir, fuir pour ne pas être mangé et parader pour se reproduire. Non, une intelligence qui peut à la fois être unique et multiple qui, depuis bien longtemps maintenant, a dominé ce monde.


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Date de parution

12 septembre 2022

Nombre de lectures

9

EAN13

9782414587827

Langue

Français

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-58782-7

© Edilivre, 2022
Du même auteur
Les chroniques de Clémence.
I : Hasard.
II : Espèce.
III : Tolérance.
Les chroniques de Clémence et des marcheuses du temps.
I : Révélation.
II : Rupture.
III : Continuité.
IV : Foudre.
V : Olympe.
VI : Renouveau.
VII : La vie.
Les marcheuses du temps.
Vivre ailleurs.
Dans les univers.
Généalogie des Marcheuses du temps
La vie
Une planète de glace, évoluant à l’extérieur de la zone habitable. La glace servant de concentrateur de rayon a permis à la vie d’apparaître. Ce qui a fait émerger une espèce de protozoaire, vivant dans un milieu marin, se nourrissant de composé organique.
« Ce n’est que par la mémoire que nous sommes un même individu pour les autres et pour nous-mêmes. Il ne me reste peut-être pas, à l’âge que j’ai, une seule molécule du corps que j’apportai en naissant. »
De la poésie dramatique [Denis Diderot]
« Depuis la mollesse d’une éponge mouillée jusqu’à la dureté d’une pierre ponce, il y a des nuances infinies. Voilà l’homme. »
La Peau de chagrin [Honoré de Balzac]
1
L’étoile se levait, effaçant provisoirement l’ombre trop rapide du satellite. Ce planétoïde, trop gros qu’il semblait écraser la planète à chaque instant. Traversant l’horizon trois fois, temps pour l’étoile de le faire une fois. Ce monstre de satellite malaxait le cœur interne de ce monde de glace, maintenant le cœur extérieur et le manteau en fusion. De cette torture était né, un océan liquide de plusieurs kilomètres de profondeur, sous une couche d’épaisseur presque équivalente de glace, craqueler d’une vingtaine de points chauds. Dont s’échappent parfois des colonnes de lave refroidissant presque instantanément. Un monde en lutte permanente entre le feu et la glace, un monde improbable ou la vie est quand même apparue il y a quelque deux milliards de cycles. Une vie, des procaryotes qui au fil du temps ont dû se reproduire pour survivre, mélanger leurs gènes, faisant de nouvelles cellules. Qui à leur tour mélangeant leurs gènes pour évoluer, s’adapter aux conditions. Certaines tombées loin des fumerolles chaudes se réunir pour créer des ensembles capables de transformés les éléments des courants chauds, avec l’aide des rayons de l’étoile, filtrée par la glace, en lichen marin. Produisant du coup l’oxygène indispensable la vie carbonée. D’autres au chaud sur les fumerolles, évoluèrent pour former en petits êtres vivants, se nourrissant des composés organiques formés dans les sources chaudes. De milliers de cycles en milliers de cycles, ses petits êtres évoluèrent vers de plus gros, rampant, marchant ou nageant dans cet immense océan sous glace. À ce jour, dans la pénombre de cet océan, on ne pouvait pas se rendre compte sur quelle planète on était, la terre, la planète verte ou sur… Tiens elle n’a pas de non. Depuis des milliers de cycles, ce biotope et le cycle de la vie produisaient de grandes quantités d’un gaz composé de benzène et de méthane, qui gelait au fond loin des courants. Une espèce de protozoaire qui elle n’avait pas évolué beaucoup à première vue, juste allongée sa durée de vie, s’en nourrissait. Phagocytant ces composés pour en extraire les éléments nutritifs bons à leur métabolisme. Cette minuscule cellule avait aussi développé une sorte d’infime réseau neuronal, qui lui permettait de communiquer, de se regrouper pour agir sur les éléments autour de l’entité psychique ainsi formée. C’était la seule forme de vie intelligente sur cette planète, pas une intelligence animale, qui ne pense qu’à chasser pour se nourrir, fuir pour ne pas être mangé et parader pour se reproduire. Non une intelligence qui pouvait à la fois être unique et multiple, qui depuis bien longtemps maintenant dominait ce monde. Ce matin donc, un comme à peu près tous les autres, une image formée de milliers d’images presque semblables, parcouru les méandres des mémoires uniques, mais communautaires du collectif de la région. Une éruption sous-marine était en cours, la catastrophe imminente qui était à l’ordre du jour devait être évitée ou contrôler. Il fallait faire vite les glaces de méthane et de benzène volatile mélangé à l’oxygène dégazant sous l’effet de la chaleur donnaient un mélange détonnant, facilement inflammable au contact des projections de lave. Ce qui allait dévaster le secteur, briser la couche de glace et projeter une partie de l’océan dans l’espace. Oh ! Cela ne sera pas un gros volume comparé à la taille de la planète, mais la dévastation du secteur mettrait des centaines de cycles pour revenir viable, ne parlons pas des vies perdues.
— « Un collectif à multi collectif, image montagne feu, image nourriture vers bulle, image bulle mélange nourriture, image mélange feu rapide, image vie nourriture glace projeter ailleurs. »
— « Mufti collectif a un collectif, image vague, image chasse nourriture loin, image vite. »
Dans les minutes qui suivirent, des milliers, des milliards, des milliards de milliards de un collectif se réunirent autour du volcan. Des bulles de mélanges montaient déjà à la surface, menaçante. Ainsi réuni en multi collectif, il forma un anneau qui se contracta doucement pour se détendre en une fraction de seconde, créant une vague circulaire, qui tel un tsunami repoussa tout sur son passage sur des dizaines de kilomètres. Le multi collectif reforma l’anneau, et recréa une autre vague, puis ils se dispersèrent pour ne pas subir et périr dans l’éruption ou dans l’explosion des bulles qui se regroupaient dans le creux de la glace fait par la chaleur du volcan.
— « Mufti collectif a un collectif, image vite, image toute petite montagne feu, image feu rapide. »
En effet, une gerbe de lave expulsée avec violence entra en contact avec le gaz. L’explosion ne fut pas de l’ampleur imagée, mais assez forte pour fissurer et soulever la glace d’une épaisseur de plusieurs kilomètres. Un panache de gaz, d’eau et de cendre s’éleva sur là aussi, sur deux ou trois kilomètres, retombant en glace sale dans les minutes qui suivirent. Sous la glace, c’était plus dévastateur, mais cela aurait été pire si la couche de gaz gelé n’avait pas été poussée plus loin. Seule la végétation fut arrachée dans les premiers kilomètres une bonne quantité d’animaux marins en subirent eux aussi un mauvais sort, beaucoup moins que si l’alerte n’avait pas été donnée.
— « Mufti collectif a un collectif, image calme, image glace fendue, image montagne calme. »
— « Un collectif à multi collectif, image beaucoup collectifs vivants, image peu collectifs morts. »
Éruption dura dix jours, certains courants chauds firent fondre un peu de la masse méthane et de benzène gelé, la cheminée formée par la chaleur dans la glace évita l’accumulation, de simples torchères s’allumèrent de temps en temps. Le monstre se calma puis l’eau finie pas refroidir et colmater le cratère. Ce genre de cataclysme n’était pas rare sur ce monde, cela arrivait en moyenne une trentaine de fois par cycle, peut-être un peu plus a cours de son périgée, l’étoile triturait un peu plus la planète de glace. Les uns collectifs se réunir, ils se remirent au travail, pour effacer les dégâts du volcan et de leur tsunami. C’était ici un éternel recommencement depuis de milliers de cycles, la vie dans le secteur reprenait ses marques, le zooplancton allait rétablir l’équilibre à peine rompu. Les collectifs allaient pouvoir se nourrir et synthétiser les matières organiques pour les transformer en jaspe.
2
Sur Ougarie, une planète de la même constellation, l’espèce dominante avait conquis l’espace et les voyages interstellaires, pour ce faire elle avait dilapidé ses ressources fossiles. Elle était maintenant à l’exploitation des astéroïdes de la ceinture de son système planétaire. Les astronomes avaient découvert que d’autres planètes existaient autour des étoiles de leurs constellations. À l’aide de radiotélescope satellite, ils recherchaient des planètes viables ou exploitables.
— Professeur venez voir !
— J’espère que ce n’est pas pour rien ?
— J’observe sur l’exoplanète Plessis deux cent trente-trois, ce qui pourrait passer pour une éruption plasmatique.
— C’est un monde glace ? À combien de cycle de nous ?
— Vingt-six cycles lumière.
— Les images que l’on regarde ont déjà vingt-six cycles. Dit le professeur arrivé à côté de l’opérateur.
— Peut-être, mais cela prouve que c’est une planète tellurique, que sous la glace cela chauffe et qu’il y a sûrement un océan liquide. Continua un autre chercheur qui avait tourné son fauteuil pour regarder.
— Vous avez enregistré le début l’explosion ?
— Oui ! J’ai tout en boîte !
— Faites une analyse spectrographique, je veux savoir ce qui sort de cette cheminée.
— Pas de souci, je mis met tout de suite.
Le satellite d’observation lointaine enregistrait une grande partie du spectre de la lumière, les fréquences se rapportant à tous les gaz connus y étaient observées et enregistrées. Dans les jours qui suivirent, les résultats de l’observation furent diffusés sur le réseau public, comme toutes les découvertes. La planète y était déjà depuis de nombreux cycles, mais une boule de glace n’était pas bien intéressante pour les financiers. Pour l’instant elle n’avait pas attiré l’attention même sa proximité, n’en renforçait pas son intérêt. D’autres exoplanètes plus proches ou plus éloignées étaient plus intéressantes pas le fait qu’elles étaient dans la bonne zone autour de leur étoile. Le problème était là aussi que pour monter une mission d’exploration, il était plus rentable de la faire à coup sûr. Quelques-uns relevèrent un sourcil à la peut-être présence de la vie, mais à l’énoncé des gaz qui s’échappaient d

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