Rosa Parks - Elle a dit non au racisme , livre ebook

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1er octobre 1955, Alabama. Une simple couturière noire de 42 ans refuse de céder sa place à un Blanc dans le bus...Comment cette militante discrète de la cause noire a-t-elle trouvé le courage de s’opposer à un chauffeur raciste ?Comment s’est déroulée son arrestation puis son procès ?Et comment cet acte solitaire et non-prémédité provoquera-t-il l’un des plus longs soulèvements en faveur de l’égalité et un boycott des bus pendant 381 jours ?
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Date de parution

23 août 2018

Nombre de lectures

34

EAN13

9782367406268

Langue

Français

Orîgînaîre de Marseîe,Florence Lamya poursuîvî des études de ettres Modernes pour devenîr proesseur de ettres. Caque îstoîre est pour ee un voyage qu’ee accompît devant son ordînateur, recréant ces mondes oîntaîns à a umîère de son îmagînatîon car « voyager, ce n’est pas orcément prendre un avîon. On peut e aîre aussî en restant îmmobîe ».
Bîbîograpîe : Danger sur la route de la soie, Oskar édîtîons, 2010 L’Empire du Milieu : La Cine, Oskar jeunesse, 2010 Vâta-Java, ceval sacré de l’Inde, Oskar édîtîons, 2011 e Vâta-Java, l’Inde des Gupta auVsiècle, Oskar jeunesse, 2011 La Guerre des épices, Oskar édîtîons, 2012 Le Tangram magique, tomes 1 à 4, Casterman, 2014-2015
© 2018 Scrîneo 8 rue Saînt-Marc, 75002 Parîs Dîfusîon : Voumen/ïnterorum
Réaîsé avec e concours édîtorîa d’Artur Ténor Couverture réaîsée par Dpcom Mîse en page : Cémentîne Hède ïSBN : 978-2-3674-0626-8 Dépôt éga : août 2018
Toute injustice, où qu’elle se produise,est une menace pour la justice partout ailleurs.
MARTINLUTHERKING
1 Jeudi
e mauvaîs temps a aît son apparîtîon sans crîer er gare en ce 1 décembre 1955. Depuîs ’aube, a vîe de Montgomery est pongée dans un épaîs brouîard quî estompe es coueurs et es ormes. Une puîe Ine et pénétrante ne cesse de tomber depuîs deux jours. Rosa rîssonne quand ee sort de son travaî à 17 eures. Du pus oîn qu’ee se souvîenne, ee a toujours été rîeuse. – Tu aîs comme es oîgnons ? paîsante souvent son marî Raymond quand î a voît enIer pusîeurs aînages es uns sur es autres. Tu ajoutes des peaux ? Ee déteste cette pérîode de ’année. a roîde grîsaîe quî s’înstae pour de ongs moîs a rend nerveuse car sous a umîère contînue des néons ses yeux se atîguent pus vîte en guîdant ’aîguîe sur e tîssu.
7
Rosa Parks
– Faîs donc attentîon, tête de mue ! uî répète sans cesse Jon hunder, e contrematre de ’ateîer quî passe pour une terreur et ne ’épargne guère. Sî tu bâces ton bouot, je te vîre ! Tu saîs que nos cîentes sont exîgeantes. N’oubîe pas, tu travaîes pour e Montgomery Fair Department Store. C’est e nom du grand magasîn de vêtements et d’accessoîres de mode où ee est empoyée comme couturîère-retouceuse. Des études sérîeuses a destînaîent sans doute à une autre onctîon. Sa mère éona n’avaît-ee pas tout aît pour qu’ee suîve sa scoarîté à ’ïndustrîa Scoo or Gîrs,? Cette emmeun înstîtut noîr renommé soucîeuse de ’avenîr de sa Ie étaît même aée jusqu’à accepter de nettoyer deux casses par soîr pour payer sa scoarîté. Grâce à tous ses eforts Rosa en étaît sortîe dîpômée, en rêvant de marcer sur ses traces. Ee vouaît devenîr înstîtutrîce, comme ee. Cependant a vîe en avaît décîdé autrement. ï uî avaît au tout arrêter pour s’occuper d’abord de sa grand-mère, puîs de cette mère généreuse, maade à son tour. Aors ee avaît cercé du travaî et Inaement ee avaît pu obtenîr ce poste où ee trîme dur du undî au samedî, depuîs pusîeurs années à présent.
8
Elle a dit non au racisme
Comme tous es autres soîrs, après sa journée de couture et de repassage, ee s’apprête à aer rejoîndre ’arrêt de ’autobus quî a ramènera cez ee, dans e quartîer est de a vîe. e co de son manteau de aîne bîen reevé pour protéger son cou, ee se met en route en pressant e pas, car ee a orreur de mouîer ses ceveux. En suîvant ’îtînéraîre abîtue qu’ee connat maîn-tenant par cœur, son regard est soudaîn attîré par es premîères guîrandes umîneuses des sapîns, es petîts traneaux en boîs et es crèces quî commencent à décorer es vîtrînes. ’approce de Noë es a aît réap-paratre comme un rîte joyeux venu du ond des âges. « Déjà a rénésîe des êtes de In d’année quî se met en marce » pense Rosa, attîrée magré ee par a prousîon de tout ce qu’ofrent es devantures dans eurs scîntîements de umîères. Ee s’attarde un moment devant eDerby, un magasîn partîcuîèrement à son goût où ee trouve toujours des capeaux en sînamayquî a ont rêver. Souvent un peu extravagants, maîs teement éégants ! Tout à aît sembabes à ceux qu’arbore ’éîte émînîne noîre e dîmance à ’égîse. Ee en possède bîen deux ou troîs, ee aussî, qu’ee porte es jours de congé ou quand ee sort avec Raymond. Maîs aucun n’est vraîment comparabe à ces merveîes.
9
Rosa Parks
C’est aors qu’un jeune-omme pressé a bouscue sî ort qu’î a aît trébucer. Ee se retourne, prête à uî adresser des reproces, quand ee comprend qu’î n’a pas dû a voîr. es bras encombrés de deux voumîneux paquets aux coueurs vîves, î est bîen trop occupé à se rayer un cemîn au mîîeu des passants. « Pauvre maeureux ! se dît-ee en esquîssant un sourîre îndugent. Sî jeune et déjà vîctîme de a Ièvre des cadeaux ! » Tout compte aît, au îeu de paîsanter, ee pourraît peut-être ee aussî songer aux acats de Noë. Et pourquoî ne pas commencer justement par un cadeau pour Raymond ? Ee acèteraît ces gants ourrés qu’ee a repérés dans a boutîque duLuxury. Ee est certaîne qu’îs uî eront paîsîr. Comme tous es coîfeurs-barbîers, ee saît qu’î aîme protéger ses maîns, son « outî de travaî » comme î dît souvent. ï audraît aussî qu’ee prévoîe queque cose de douîet pour sa mère. Un vêtement quî uî tîendra bîen caud. Un câe ? Ouî, un câe c’est une bonne îdée. D’aîeurs, en passant devant e drugstore, ee en proItera pour prendre des compresses caufantes. Avec e mauvaîs temps, ses rumatîsmes se sont réveî-és depuîs deux ou troîs jours et a ont terrîbement
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