Juste ton ombre , livre ebook

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2022

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Il suffit d’une fraction de seconde pour voir sa vie basculer.



La mort n’avertit pas. Elle frappe et détruit tout sur son passage.


Lorsque Léa quitte sa sœur cette nuit-là, jamais elle n’aurait pensé que ce serait pour la dernière fois.


Comment, du haut de ses dix-sept ans, l’adolescente pourra-t-elle surmonter ces ténèbres qui menacent de l’engloutir ? Comment pourra-t-elle se reconstruire ?


Et si l’arrivée de Scott, fraîchement débarqué dans son lycée, lui prouvait que le destin peut-être aussi cruel que merveilleux...



La lumière est-elle vraiment au bout du chemin ?

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Publié par

Date de parution

06 octobre 2022

Nombre de lectures

0

EAN13

9782958597689

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

THIBAULT BENEYTOU
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AVERTISSEMENT DE CONTENU MORT D’UN PROCHE, DEUIL, HARCÈLEMENT, AUTOMUTILATION.
Ceci est une oeuvre de ïction. Les noms, personnages, lieux et faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon ïctive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, établissements commerciaux, évènements ou lieux ne searit que le fruit d’une pure coïncidence.
ISBN : 978-2-322-456-628 Dépôt légal : Octobre 2022
© Thibault Beneytou, 2022 pour la présente édition © Thibault Beneytou, 2022 pour la conception graphique de la couverture
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Toutes reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur. Une copie ou une reproduction par quelque procédé que ce soit constitue une contre-façon passible des peines prévues par la loi sur la protection du droit d’auteur.
Note de l’auteur
Durant toute votre avancée dans la lecture du ro-man, vous pourrez découvrir en début de chapitre des titres de chansons ainsi que leur interprète. Si vous en êtes capable, je vous invite à les mettre en fond sonore aïn de vous plonger un peu plus dans l’histoire de Léa. Vous trouverez la playlist en scannant ce Gencod :
Je vous souhaite une excellente lecture.
Thibaut Beneyou
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À Deborah, je te dédie à nouveau ces lignes, cette histoire, c’est la tienne.
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Chapitre 1
Welcome to my Life - Simple Plan -
Je me place devant le miroir aïn d’ajuster ma coif-fure. Je ramène mes longues mèches en une queue-de-cheval haute, cela sera bien plus pratique pour ma journée de cours. Satisfaite du résultat, je passe en-suite une ïne couche de brillant sur mes lèvres. Je ne suis pas une adepte du maquillage trop marqué. J’admire ces ïlles qui en ont un toujours parfait et qui passent des heures devant la glace, vraiment, mais moi, je préfère garder ma peau au naturel. J’ajoute juste un léger coup de mascara à mes cils pour mettre mes grands yeux verts en valeur et le tour est joué. Un dernier coup d’œil à mon reet, me voilà parée
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pour ma journée. Au même instant, la porte de ma chambre s’ouvre à la volée. Mon petit frère, Théo, entre comme une furie : — Léa, c’est bon, tu es prête ? s’impatiente-t-il en entourant ma taille de ses petits bras. — Je prends mon manteau et j’arrive. Se détachant de moi, le garnement prend la direc-tion du salon en sautillant. Je me saisis de mon écharpe, prends mon caban et rejoins ma famille dans la grande pièce de vie où tout le monde s’affaire encore. — Tu es prête, ma jolie douce ? me demande ma mère, d’une voix mélodieuse. Je l’observe pendant quelques instants. Comme d’habitude, son apparence est irréprochable. J’ai toujours admiré sa posture, très digne. On sent son passif de danseuse classique dans ses gestes toujours très maîtrisés. J’opine alors du chef, les yeux encore alourdis par une nuit trop courte. — Tu veux que je te dépose au lycée, aujourd’hui ? Je commence un peu plus tard. — Je veux bien, oui, approuvé-je. — Bon, dans ce cas, on ïle ! conclut-elle en attra-pant son sac à main. Ma mère est secrétaire dans une petite entreprise d’événementiel. — T’es sûre que tu auras le temps ? Je peux y aller toute seule. Comme tous les matins, Rebecca devrait
être là avant moi. — Non, ça va aller, mais dépêchons ! Rebecca est ma meilleure amie depuis aussi loin que je puisse m’en souvenir. Avec Antoine, nous for-mons un trio inséparable. En sortant, le froid mordant de ce matin de jan-vier me saisit. Le jardin est couvert de givre et ïge les environs. Il ne neige pas souvent à Castet, nous sommes bien trop proches de l’océan, mais les hivers restent tout de même froids. Théo se hâte de monter à l’arrière de la voiture fa-miliale. Affublé d’une doudoune rouge et d’un bon-net de la même couleur, on dirait presque un mini père Noël. — Mets le chauffage, maman, s’il te plaît, la sup-plié-je en m’asseyant côté passager. Le véhicule rone un instant et part en marche arrière en direction du portail. Le temps du trajet, je visse mes écouteurs dans mes oreilles. Dans la playlist de mon téléphone, je sélectionne une chanson de Jenifer, ma chanteuse préférée, aïn de parvenir à me réveiller enïn. Les maisons de mon lotissement déïlent devant mes yeux, toutes plus ou moins semblables avec leurs petites clôtures blanches, leurs toits en ardoise et leurs façades crème. Castet est une ville de taille moyenne, une bastide qui fut très commerçante. J’emploie le passé, car ces grandes surfaces qui poussent tels des champignons
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ont amené une bonne partie des habitants en dehors du centre-ville. Quel dommage ! Cette bourgade est si jolie avec ses bâtiments en pierre blonde à la riche architecture. Je m’enfonce un peu dans le fauteuil, proïtant de la chaleur de l’habitacle. Je suis à deux doigts de som-noler, mais un changement de chanson me ramène à la réalité.
Quelques kilomètres plus tard, la voiture s’arrête devant l’entrée de mon lycée, déjà noir de monde. Par la fenêtre, j’observe sa haute et massive façade d’un gris souris. J’ai toujours aimé les lignes épurées du bâtiment principal, même si, je dois l’avouer, un peu de couleur n’était pas de refus. Ma mère me fait signe d’arrêter ma musique. — Tu n’oublies pas, Emma dîne avec nous. Tu rentres directement. Le fait de savoir que ma sœur aînée sera là le soir même dissipe le brouillard autour de mon esprit. — Ne t’en fais pas, je serai à l’heure. J’ouvre la portière. — À ce soir, crapaud ! dis-je à Théo. — J’suis pas un crapaud ! râle-t-il. Je souris et le monospace démarre aussi sec. Je marche vers l’entrée du lycée de Castet. À dix-
sept ans, je suis en terminale littéraire. Mon rêve est d’entrer dans une faculté pour apprendre le métier du livre. Lire et écrire sont deux de mes passe-temps préférés. J’ai toujours aimé jouer avec les mots de-puis mon plus jeune âge. Mon père me fait souvent le compliment de faire chanter mes phrases. Papa… Autant je suis proche de ma mère, autant la rela-tion que j’ai avec lui est très particulière. Je ne sais comment l’expliquer… En tout cas, je pense que mon amour des livres vient de lui, car je l’ai toujours vu, depuis toute petite, plongé dans un bon bouquin. Rebecca, pour coller à mon amour pour le monde littéraire, m’a trouvé le surnom de Belle en référence àLa Belle et la Bête, ce personnage qui est toujours le nez dans les livres. La comparaison est plutôt at-teuse ! Justement… — Belle ! Je me retourne et rejette mon écharpe qui a glissé de mon cou. Rebecca court à ma rencontre après que sa mère s’est garée sur le parking en contrebas. — Salut Beckie, dis-je en bisant mon amie. Emmitouée de la tête aux pieds, et en raison de sa petite taille, la seule chose que l’on peut voir sont ses immenses yeux bleus et le haut de ses joues rosies par le froid. Sûrement dû à ses origines britanniques, elle a un teint très pâle qui a tendance à vite marquer.
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Je ne suis pas bien grande, je ne mesure qu’à peine un mètre soixante-cinq, mais le haut du crâne de Beckie m’arrive sous le nez. — Dépêchons, je suis gelée. J’en ai marre de cet hiver interminable ! râle-t-elle. Personnellement, cela ne me dérange pas. J’ai tou-jours aimé cette saison. J’adore contempler ces pay-sages éphémères ïgés dans la glace, admirer la lu-mière ïltrer au travers du givre des branches nues des arbres. L’hiver est pour moi une saison enchan-teresse. — Tu exagères, la taquiné-je. Elle soufe d’exaspération. Un panache de fumée s’échappe de son énorme tour de cou. Nous nous avançons dans la cour où tout le monde vaque à ses occupations. À notre droite, j’observe les bureaux de l’administration pour la plupart allumés, derrière de hautes baies vitrées. Nous atteignons ensuite l’entrée du bâtiment prin-cipal. J’ai hâte de pouvoir me réchauffer. — Tu passes chez Antoine, ce soir ? me demande-t-elle en poussant la porte vitrée de l’entrée. — Non, je ne pourrai pas, Emma est à la maison. — Et tu ne manqueras ça pour rien au monde. Je suis très proche de ma sœur. C’est à la fois ma conïdente et ma meilleure amie. Une vraie part de moi. Âgée de vingt et un ans, elle a quitté le cocon fami-lial il y a à peine un an et nous la voyons que trop peu
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