Marcel Proust - Oeuvres complètes , livre ebook

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Ce volume 33 contient es Oeuvres Complètes de Marcel Proust


Marcel Proust, né à Paris XVIe (quartier d'Auteuil, 96 rue La Fontaine, devenue avenue Mozart) le et mort à Paris le , est un écrivain français, dont l'œuvre principale est une suite romanesque intitulée À la recherche du temps perdu, publiée de 1913 à 1927. L’œuvre romanesque de Marcel Proust est une réflexion majeure sur le temps et la mémoire affective comme sur les fonctions de l'art qui doit proposer ses propres mondes, mais c'est aussi une réflexion sur l’amour et la jalousie, avec un sentiment de l'échec et du vide de l'existence qui colore en gris la vision proustienne où l'homosexualité tient une place importante. La Recherche constitue également une vaste comédie humaine de plus de deux cents acteurs. (Wikip.)


Version 3.4


CONTENU DE CET OUVRAGE :

À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
Du côté de chez Swann (1913)
À l’ombre des jeunes filles en fleurs (1919)
Le Côté de Guermantes (1921-1922)
Sodome et Gomorrhe (1922-1923)
La Prisonnière (posthume, 1925)
Albertine disparue (posthume, 1927) (titre original : La Fugitive)
Le Temps retrouvé (posthume, 1927)

DIVERS
Les Plaisirs et les Jours (1896)
Pastiches et Mélanges, 1919 (Édition de 1921)
Chroniques (1927)
Lettres
Contre Sainte-Beuve (posthume, 1954)

ARTICLES
À propos du « style » de Flaubert
À propos de Baudelaire

TRADUCTIONS
La Bible d’Amiens , de John Ruskin (1904)
Sésame et les lys, de John Ruskin (1906)

ANNEXE
Questionnaire de Proust (1884/1890)
Entretien avec Elie Joseph Bois
Marcel Proust, par Paul Souday


Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.

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Date de parution

15 mai 2016

Nombre de lectures

783

EAN13

9782918042655

Langue

Français

MARCEL PROUST ŒUVRES COMPLÈTES N° 33

Les lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public. Les textes d’un même auteur sont regroupés dans un volume numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS

© 2013-2019 lci-eBooks, pour ce livre numérique, à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre.
ISBN : 978-2-918042-65-5
Un identifiant ISBN unique est assigné à toutes les versions dudit eBook pour le format epub.

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VERSION

Version de cet ebook : 3.5 (06/02/2020), 3.4 (13/08/2019), 3.3 (01/04/2019), 3.2 (12/12/2017), 3.1 (04/03/2017), 3.0 (15/05/2016), 2.0 (27/03/2015)

Les lci-eBooks peuvent bénéficier de mises à jour. Pour déterminer si cette version est la dernière, on consultera le catalogue actualisé sur le site.

La déclinaison de version .n (décimale) correspond à des corrections d’erreurs et/ou de formatage.
La déclinaison de versions n (entière) correspond à un ajout de matière complété éventuellement de corrections.
SOURCES

–La source des textes présents dans ce livre numérique se trouve sur le site Wikisource , exceptés :
– Les Plaisirs et les Jours, Chroniques : Bibliothèque numérique romande.
– La bible d’Amiens, Sésame et les Lys : Project Gutenberg Canada.
– Marcel Proust : Project Gutenberg .
– Entretien avec Elie-Joseph Bois : Le journal d’un lecteur.
– Lettres : Autres sources sur Internet.

–Couverture : Jacques Emile Blanche, 1892, Paris, Musée d'Orsay. Wikimedia Commons / Siren-Com (2013)
–Page de titre : 1900. Wikimedia Commons
–Image Pré-sommaire : Dutch National Archives, The Hague, Fotocollectie Algemeen Nederlands Persbureau (ANEFO), 1945-1989. Wikimedia Commons. CC BY-SA 3.0

Si vous estimez qu'un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n'a pas le droit de s'y trouver ou n’est pas correctement attribué, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site.

LISTE DES TITRES
M ARCEL P ROUST (1871-1922)
À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN
1913
À L’OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS
1919
LE CÔTÉ DE GUERMANTES
1921-22
SODOME ET GOMORRHE
1922-23
LA PRISONNIÈRE (P osthume )
1925
ALBERTINE DISPARUE (P osthume )
1927
LE TEMPS RETROUVÉ (P osthume )
1927
DIVERS

LES PLAISIRS ET LES JOURS
1896
PASTICHES ET MÉLANGES ,
1919
CHRONIQUES (P osthume )
1927
CONTRE SAINTE-BEUVE (P osthume)
1954
TRADUCTIONS

LA BIBLE D’AMIENS , de John Ruskin
1904
SÉSAME ET LES LYS , de John Ruskin
1906
ANNEXE

QUESTIONNAIRE DE PROUST
1884 et 87
ENTRETIEN AVEC ELIE JOSEPH BOIS
1913
MARCEL PROUST , par Paul Souday
1927
PAGINATION
Ce volume contient 1 674 810 mots et 3 736 pages.
01. DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN
357 pages
02. À L’OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS
433 pages
03. LE CÔTÉ DE GUERMANTES
490 pages
04. SODOME ET GOMORRHE
431 pages
05. LA PRISONNIÈRE
329 pages
06. ALBERTINE DISPARUE
220 pages
07. LE TEMPS RETROUVÉ
287 pages
08. LES PLAISIRS ET LES JOURS
196 pages
09. PASTICHES ET MÉLANGES ,
167 pages
10. CHRONIQUES
156 pages
11. CONTRE SAINTE-BEUVE
153 pages
12. LA BIBLE D’AMIENS
237 pages
13. SÉSAME ET LES LYS ,
143 pages
14. QUESTIONNAIRE DE PROUST
6 pages
15. ENTRETIEN AVEC ELIE JOSEPH BOIS
7 pages
16. MARCEL PROUST , PAR PAUL SOUDAY
56 pages
DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN
Publication originale : Nouv. Rev. Fr., 1913

Source du texte : Même éditeur, 1946-47.
357 pages
TABLE
PREMIÈRE PARTIE COMBRAY
I
II
DEUXIÈME PARTIE  UN AMOUR DE SWANN
TROISIÈME PARTIE  NOMS DE PAYS : LE NOM
Titre suivant : À L’OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS
À MONSIEUR GASTON CALMETTE
Comme un témoignage de profonde et affectueuse reconnaissance.

M ARCEL P ROUST
PREMIÈRE PARTIE COMBRAY
I
L ONGTEMPS , je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était pas allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.
J’appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l’oreiller qui, pleines et fraîches, sont comme les joues de notre enfance. Je frottais une allumette pour regarder ma montre. Bientôt minuit. C’est l’instant où le malade qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur ! c’est déjà le matin ! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui porter secours. L’espérance d’être soulagé lui donne du courage pour souffrir. Justement il a cru entendre des pas ; les pas se rapprochent, puis s’éloignent. Et la raie de jour qui était sous sa porte a disparu. C’est minuit ; on vient d’éteindre le gaz ; le dernier domestique est parti et il faudra rester toute la nuit à souffrir sans remède.
Je me rendormais, et parfois je n’avais plus que de courts réveils d’un instant, le temps d’entendre les craquements organiques des boiseries, d’ouvrir les yeux pour fixer le kaléidoscope de l’obscurité, de goûter grâce à une lueur momentanée de conscience le sommeil où étaient plongés les meubles, la chambre, le tout dont je n’étais qu’une petite partie et à l’insensibilité duquel je retournais vite m’unir. Ou bien en dormant j’avais rejoint sans effort un âge à jamais révolu de ma vie primitive, retrouvé telle de mes terreurs enfantines comme celle que mon grand-oncle me tirât par mes boucles et qu’avait dissi

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