La Peau de chagrin , livre ebook

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Les grands classiques en texte intégral


Raphaël de Valentin a perdu au jeu. Il envisage de se suicider. Errant dans les rues de Paris, il finit par entrer dans la boutique d'un antiquaire. Le vieil homme lui montre alors un étrange objet : la "Peau de chagrin". Celle-ci a le pouvoir d'exaucer tous les vœux de son propriétaire. Quelques lignes sont inscrites dessus : « Si tu me possèdes, tu posséderas tout, mais ta vie m'appartiendra. »


Le vieillard met en garde le jeune homme : chaque désir exaucé fera diminuer la taille de cette peau, symbole de sa vie.


Que va faire Raphaël de Valentin ? Cette "peau de chagrin" peut-elle être son salut ou au contraire lui coûter son âme ?


Avec La Peau de chagrin, Balzac nous livre un roman fantastique puissant qui a marqué durablement l'histoire de la littérature.


Honoré de Balzac (1799 - 1850), romancier, dramaturge, critique littéraire et journaliste, est l'auteur de plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles composant le cycle de la comédie humaine. Il est considéré comme le précurseur du mouvement réaliste.

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Date de parution

15 janvier 2022

Nombre de lectures

177

EAN13

9782384390014

Langue

Français

COLLECTION LES GRANDS CLASSIQUES
 
 
 
 
 
 
 
 
Composition du livre : Les éditions d’Avallon
 
Distribution papier / numérique : Immatériel
 
ISBN papier : 9782384390021
ISBN numérique : 9782384390014
 
1 ère  édition
 
Dépôt légal : février 2022
 
Éditeur : Les éditions d’Avallon
342 rue du Boulidou
34980 Saint-Clément-de-Rivière
 
© 2022 Les éditions d’Avallon
 
La Peau de Chagrin
Honoré de Balzac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La Peau de Chagrin
 
 
R O M A N

 
 
 
 
 
Principales œuvres du même auteur
 
Scènes de la vie privée
 
La Maison du chat-qui-pelote (1829), édition Houssiaux, 1855
Le Bal de Sceaux (1830), édition Houssiaux, 1855
Mémoires de deux jeunes mariées (1841), édition Houssiaux, 1855
La Bourse (1832), édition Houssiaux, 1855
Modeste Mignon (1844), édition Houssiaux, 1855
Un début dans la vie (1842), édition Houssiaux, 1855
Albert Savarus (1842), édition Houssiaux, 1855
La Vendetta (1830), édition Houssiaux, 1855
Une double famille (1830), édition Houssiaux, 1855
La Paix du ménage (1830), édition Houssiaux, 1855
Madame Firmiani (1832), édition Houssiaux, 1855
Étude de femme (1830), édition Houssiaux, 1855
La Fausse Maîtresse (1842), édition Houssiaux, 1855
Une fille d’Ève (1839), édition Houssiaux, 1855
Le Message (1832), édition Houssiaux, 1855
La Grenadière (1833), édition Houssiaux 1855
La Femme abandonnée (1834), édition Houssiaux 1855
Honorine (1845), édition Houssiaux 1855
Béatrix (1838-1844), édition Houssiaux 1855
Gobseck (1830), édition Houssiaux 1855
La Femme de trente ans (1828-1842), édition Houssiaux 1855
Le Père Goriot (1834)
Le Colonel Chabert (1832), édition Houssiaux 1855
La Messe de l’athée (1836), édition Houssiaux 1855
L’Interdiction (1836), édition Houssiaux 1855
Le Contrat de mariage (1835), édition Houssiaux 1855
Autre étude de femme  :
Autre étude de femme (1842), édition Houssiaux 1855
La Grande Bretèche (fin de Autre étude de femme ) (1842) édition Houssiaux 1855
 
 
 
 
 
 
Scènes de la vie de province
 
Ursule Mirouët (1842), édition Houssiaux 1855
Eugénie Grandet (1833), édition Houssiaux 1855
Illusions perdues (1835-1843)
Partie I : Les Deux Poètes, édition Houssiaux 1874
Partie II : Un grand homme de province à Paris , édition Houssiaux 1874.
Partie III : Ève et David, édition Houssiaux 1874. (variante : Les Souffrances de l’inventeur )
 
Les Célibataires
Pierrette (1840), édition Houssiaux 1855.
Le Curé de Tours (1832), édition Houssiaux 1855.
La Rabouilleuse (1842), édition Houssiaux 1855. sous le titre de «  Un ménage de garçon  ».
 
 
 
 
 
 
Les Parisiens en province
 
L’Illustre Gaudissart (1834), édition Houssiaux 1855.
La Muse du département (1843), édition Houssiaux 1855.
 
Les Rivalités
La Vieille Fille (1836), édition Houssiaux, 1874
Le Cabinet des Antiques (1839), édition Houssiaux, 1874
 
 
 
 
 
 
Scènes de la vie parisienne
 
Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau (1837)
La Maison Nucingen (1838), édition Houssiaux, 1855
Splendeurs et misères des courtisanes (1838-1847)
Partie I : Esther heureuse, édition Houssiaux, 1874
Partie II : À combien l’amour revient aux vieillards , édition Houssiaux, 1874
Partie III : Où mènent les mauvais chemins , édition Houssiaux, 1874
Partie IV : La Dernière incarnation de Vautrin , édition Houssiaux, 1874
Les Secrets de la princesse de Cadignan (1840), édition Houssiaux, 1874
Facino Cane (1836), édition Houssiaux, 1855
Sarrasine (1831), édition Houssiaux, 1855
Pierre Grassou (1839), édition Houssiaux, 1874
Une Esquisse d’homme d’affaires (1845), édition Houssiaux, 1874
Un prince de la Bohème (1840), édition Houssiaux, 1874
Gaudissart II (1844), édition Houssiaux, 1874
Les Employés (1838), édition Houssiaux 1874.
Les Comédiens sans le savoir (1848), édition Houssiaux, 1874
Les Petits Bourgeois (1855)
L’Envers de l’histoire contemporaine  :
Premier épisode (1843-1845) édition Houssiaux 1855.
Deuxième épisode : L’Initié (1848) édition Houssiaux 1855.
Histoire des Treize
Ferragus (1834), édition Houssiaux, 1855
La Duchesse de Langeais (1834), édition Houssiaux, 1855
La Fille aux yeux d’or (1834-1835), édition Houssiaux 1855.
 
Les Parents pauvres
La Cousine Bette (1847), édition Houssiaux 1874.
Le Cousin Pons (1847), édition Houssiaux 1874.
 
 
 
 
 
 
Scènes de la vie politique
 
Un épisode sous la Terreur (1831), édition Houssiaux 1874.
Une ténébreuse affaire (1841)
Z. Marcas (1841)
Le Député d’Arcis (1847)
Le Comte de Sallenauve (1854), terminé par Charles Rabou
La Famille Beauvisage (1855), terminé par Charles Rabou
 
 
 
 
 
 
Scènes de la vie militaire
 
Les Chouans ou la Bretagne en 1799 (1829)
Une passion dans le désert (1830)
 
 
 
 
 
 
Scènes de la vie de campagne
 
Les Paysans (1855)
Le Médecin de campagne (1833)
Le Curé de village (1841)
Le Lys dans la vallée (1836) édition Houssiaux, 1874
 
 
 
 
 
 
Études philosophiques
 
Jésus-Christ en Flandre (1831)
Melmoth réconcilié (1835)
Le Chef-d’œuvre inconnu (1831)
Gambara (1837)
Massimilla Doni (1839)
La Recherche de l’Absolu (1834)
L’Enfant maudit (1831)
Adieu (1832)
Les Marana (1834)
Le Réquisitionnaire (1831), édition Houssiaux 1874.
El Verdugo (1831)
Un drame au bord de la mer (1834)
Maître Cornélius (1832)
L’Auberge rouge (1832)
Sur Catherine de Médicis (1842)
Introduction
Partie I : Le Martyr calviniste
Partie II : La Confidence des Ruggieri
Partie III : Les Deux Rêves
L’Élixir de longue vie (1830)
Les Proscrits (1831)
Louis Lambert (1832)
Séraphîta (1835) édition Houssiaux 1855.
 
 
 
 
 
 
Études analytiques
 
Physiologie du Mariage (1829) édition Houssiaux 1855.
Petites misères de la vie conjugale (1830-1846) édition Houssiaux 1855.
Pathologie de la vie sociale :
Traité de la vie élégante (1830)
Traité de la démarche (1833)
Traité des excitants modernes (1839)

 
 
 
 
 
Le talisman
 
 
Vers la fin du mois d’octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal au moment où les maisons de jeu s’ouvraient, conformément à la loi qui protège une passion essentiellement imposable. Sans trop hésiter, il monta l’escalier du tripot désigné sous le nom de numéro 36.
— Monsieur, votre chapeau, s’il vous plaît ? lui cria d’une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême accroupi dans l’ombre, protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble.
Quand vous entrez dans une maison de jeu, la loi commence par vous dépouiller de votre chapeau. Est-ce une parabole évangélique et providentielle ! N’est-ce pas plutôt une manière de conclure un contrat infernal avec vous en exigeant je ne sais quel gage ? Serait-ce pour vous obliger à garder un maintien respectueux devant ceux qui vont gagner votre argent ? Est-ce la police tapie dans tous les égouts sociaux qui tient à savoir le nom de votre chapelier ou le vôtre, si vous l’avez inscrit sur la coiffe ? Est-ce enfin pour prendre la mesure de votre crâne et dresser une statistique instructive sur la capacité cérébrale des joueurs ? Sur ce point l’administration garde un silence complet. Mais, sachez-le bien, à peine avez-vous fait un pas vers le tapis vert, déjà votre chapeau ne vous appartient pas plus que vous ne vous appartenez à vous-même : vous êtes au jeu, vous, votre fortune, votre coiffe, votre canne et votre manteau. À votre sortie, le JEU vous démontrera, par une atroce épigramme en action, qu’il vous laisse encore quelque chose en vous rendant votre bagage. Si toutefois vous avez une coiffure neuve, vous apprendrez à vos dépens qu’il faut se faire un costume de joueur. L’étonnement manifesté par l’étranger quand il reçut une fiche numérotée en échange de son chapeau, dont heureusement les bords étaient légèrement pelés, indiquait assez une âme encore innocente. Le petit vieillard, qui sans doute avait croupi dès son jeune âge dans les bouillants plaisirs de la vie des joueurs, lui jeta un coup d’œil terne et sans chaleur, dans lequel un philosophe aurait vu les misères de l’hôpital, les vagabondages des gens ruinés, les procès-verbaux d’une foule d’asphyxies, les travaux forcés à perpétuité, les expatriations au Guazacoalco. Cet homme, dont la longue face blanche n’était plus nourrie que par les soupes gélatineuses de d’Arcet, présentant la pâle image de la passion réduite à son terme le plus simple. Dans ses rides il y avait trace de vieilles tortures, il devait jouer ses maigres appointements le jour même où il les recevait ; semblable aux rosses sur qui les coups de fouet n’ont plus de prise, rien ne le faisait tressaillir ; les sourds gémissements des joueurs qui sortaient ruinés, leurs muettes imprécations, leurs regards hébétés, le trouvaient toujours insensible. C’était le Jeu incarné. Si le jeune homme avait contemplé ce triste Cerbère, peut-être se serait-il dit : Il n’y a plus qu’un jeu de cartes dans ce cœur-là ! L’inconnu n’écouta pas ce conseil vivant, placé là sans doute par la Providence, comme elle a mis le dégoût à la porte de tous les mauvais lieux ; il entra résolument dans la salle où le son de l’or exerçait une éblouissante fascination sur les sens en pleine convoitise. Ce jeune homme était probablement poussé là par la plus logique de toutes les éloquentes phrases de J.-J. Rousseau, et dont voici, je crois, la triste pensée : Oui, je conçois qu’un homme aille au Jeu ; mais c’est lorsque entre lui et la mort il ne voit plus que son dernier écu.
Le soir, les maisons de jeu n’ont qu’une poésie vulgaire, mais dont l’effet est assuré comme celui d’un drame sanguinolent

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