Princesse Plumethe et le mendiant bienveillant , livre ebook
11
pages
Français
Ebooks
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
11
pages
Français
Ebooks
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Un petit garçon dont les parents sont partis en mission spatiale, est confié à son grand-père qui lui raconte chaque soir les aventures de Princesse Plumethe... Jusqu’au soir où le grand père a une extinction de voix et ne peut plus raconter la suite des aventures de la jeune Princesse.
Contes de la Cité endormie est à l'origine une série de 8 contes pour enfants diffusée en quatre parties dans l’émission Les Histoires du pince-oreille, sur France-Culture. Par la suite les contes seront rediffusés sur plusieurs radios francophones jusqu’au début des années 2000.
Louis-Stéphane Ulysse est également l'auteur de Harold, l'histoire d'un corbeau qui tombe amoureux de l'actrice Tippi Hedren durant le tournage du film Les Oiseaux, La Fondation Popa (prix du Style), Soleil sale, Médium les jours de pluie, biographie romancée des Cramps, ou encore d’une relecture de l’histoire de l’Amérique avec Une Histoire du western, les Cowboys et les Indiens.
Louis-Stéphane Ulysse
Série des contes de la Cité endormie
Princesse Plumethe et le mendiant bienveillant
ÉDITIONS LES OMBRES ÉLECTRIQUES
Princesse Plumethe et le mendiant bienveillant
J’étais une fois, ici-même, mais il y a bien longtemps, un petit garçon plein de rires et d’espoir comme tous les enfants de mon âge. Mes parents étaient des cosmonautes et partaient souvent pour de longues missions secrètes, très loin dans l’espace. Malgré le désir de m’emmener avec eux, ils n’en eurent jamais l’occasion car le commandant de la navette spatiale n’aimait pas particulièrement les enfants qu’il jugeait trop curieux et trop dissipés à son goût. Ainsi, chaque fois que mes parents devaient quitter la Terre dans leur fusée égoïste, ils me confiaient à mon grand-père.
Depuis la mort de ma grand-mère, mon grand-père vivait seul à la campagne, de l’autre côté des collines bordant la Cité endormie. Aujourd’hui encore, je me souviens de cette époque et des merveilleux souvenirs qui s’y rattachent : mon premier godillot pêché dans la rivière passant derrière notre jardin, ma première crise de foie après avoir dévoré d’une seule traite le gâteau de riz géant spécialement préparé par grand-père ; cette curieuse cicatrice qui courrait le long de son visage – du lob de l’oreille jusqu’à la commissure de sa lèvre supérieure –, ma première course d’escargots organisée derrière le poulailler, la petite tortue...
