38
pages
Français
Ebooks
2022
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Publié par
Date de parution
18 juillet 2022
Nombre de lectures
27
EAN13
9782728933853
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Je m’appelle Théo. J’ai onze ans. Cette année, je suis devenu jeune sapeur-pompier. J’apprends les gestes de premiers secours, les techniques pour éteindre les feux et je suis même monté dans le camion ! Avec Arthur, mon meilleur ami, Diego, le super costaud, Adèle, Léonard, Prune et les autres, c’est ambiance garantie, à la caserne ! Mais attention quand les chefs pointent le bout de leur nez, il ne s’agit pas de faire le malin ni d’avoir deux mains gauches. Là-bas, il faut se montrer courageux, débrouillard et surtout, surtout, avoir un cœur grand comme ça !
Publié par
Date de parution
18 juillet 2022
Nombre de lectures
27
EAN13
9782728933853
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Sommaire Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Page de copyright
Points de repère Copyright Page Cover Title Page Corps de texte
« De toutes les vertus, la plus importante me semble être le courage, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse. »
Hélie Denoix de Saint Marc
Pour Louis et Gaspard.
Chapitre 1
Je m’appelle Théo. J’ai onze ans et je suis assez petit pour mon âge. Petit, mais sportif ! C’est pratique pour se cacher dans les arbres, grimper, courir, sauter, escalader. Avec mes parents et ma petite sœur Lisette, nous habitons dans les Alpes de Haute-Provence, au pays du miel, des olives et de la lavande, dans une bastide en vieilles pierres, aux fenêtres grandes ouvertes sur la liberté. Mais mon refuge secret, c’est une cabane perchée dans les arbres où je peux raconter à Lisette mes projets les plus fous.
– Quand je serai grand, je serai garde forestier, comme mon ami, monsieur Elzéar. Jamais je ne quitterai notre forêt. Je pêcherai des têtards et je planterai des glands pour voir pousser des chênes. Je dormirai dans ma cabane perchée. Je soignerai tous les animaux malades. L’été, je ramasserai des prunes sauvages, j’installerai des tyroliennes géantes entre les arbres et je traquerai les braconniers.
Lisette éclate de rire :
– Joli programme, monsieur le garde forestier !
– Parfaitement, mademoiselle ! Je vais demander à monsieur Elzéar de m’apprendre tous les secrets de la forêt.
Ici, tout le monde aime bien monsieur Elzéar. Il vit à l’écart, comme un ermite, dans une petite maison de fortune, qu’il a construite lui-même, avec du bois et beaucoup d’efforts.
À vol d’oiseau, sa maisonnette n’est pas très éloignée, située au milieu de notre village blotti entre les champs de lavande, mais à travers les chemins à peine esquissés de la forêt, il faut un bon quart d’heure pour s’y rendre à pied, en marchant d’un bon pas. Lisette et moi connaissons tous les raccourcis. Depuis que nous sommes petits, nous aimons rendre visite à monsieur Elzéar, lui apporter quelques gourmandises et, surtout, l’écouter raconter les herbes qui soignent, les bons coins à champignons, les sources cachées, le nom de chaque arbre, de chaque fleur, le chant des oiseaux, les empreintes des animaux…
Aujourd’hui, nous arrivons chez lui en courant, comme des sauvageons, trempés des pieds à la tête après une mémorable bataille d’eau à la rivière. Je cours devant. Lisette, un peu plus loin, s’écrie :
– Attends-moi ! Théo ! Je n’arrive pas à te suivre…
Monsieur Elzéar nous accueille, comme toujours dans son uniforme impeccable, à grands renforts de :
– Nom d’une pipe de nom d’une pipe ! Petits garnements ! Voyez-vous ça ! Se baigner au mois d’avril ! Entrez donc.
Il fait sombre, un peu frais, et cela sent vraiment bon dans sa maison.
En traînant la patte, le vieil homme va chercher une serviette pour sécher les boucles de Lisette puis il met de l’eau à chauffer pour préparer une bonne tisane au thym.
– Nom d’une pipe !