186
pages
Français
Ebooks
2017
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
186
pages
Français
Ebooks
2017
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Publié par
Date de parution
20 septembre 2017
Nombre de lectures
0
EAN13
9782764434307
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Publié par
Date de parution
20 septembre 2017
Nombre de lectures
0
EAN13
9782764434307
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Du même auteur chez Québec Amérique
La Puanteur des morts , coll. Magellan, 2017.
Nouvelle-Orléans , coll. Magellan, 2016.
• FINALISTE AUX PRIX LITTÉRAIRES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2016.
• FINALISTE AU PRIX JEUNESSE DES LIBRAIRES 2017.
SÉRIE LES ATYPIQUES
Les Atypiques 3 – Le Sortilège de la sorcière , coll. Gulliver, 2016.
Les Atypiques 2 – Le Masque de l’avant-centre , coll. Gulliver, 2016.
Les Atypiques 1 – Ce jour-là, à 7h22 , coll. Gulliver, 2015.
• SÉLECTION ROMAN FRANÇAIS AU PRIX HACKMATACK – LE CHOIX DES JEUNES 2018.
Les Forces du désordre , coll. Magellan, 2015.
• 1 re POSITION PALMARÈS COMMUNICATION-JEUNESSE, 2015-2016, 12-17 ANS.
• FINALISTE AUX PRIX LITTÉRAIRES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2015.
• FINALISTE AU PRIX JEUNESSE DES LIBRAIRES 2015, VOLET QUÉBEC, CATÉGORIE 12-17 ANS.
• FINALISTE AU PRIX DE CRÉATION LITTÉRAIRE DE LA VILLE DE QUÉBEC 2016.
Les Chiens entre eux , coll. Titan+, 2014.
Le Rôle des cochons , coll. Magellan, 2014.
Projet dirigé par Stéphanie Durand, éditrice
Conception graphique : Nathalie Caron
Mise en pages : Marquis Interscript
Révision linguistique : Line Nadeau et Sophie Sainte-Marie
En couverture : photomontage réalisé à partir des oeuvres de
Triff / shutterstock.com, Armin Staudt-Berlin / photocase.
com, The New York Public Library Digital Collections : New
Orleans Police Department
Cul-de-lampe et journal : fr.wikipedia.org/wiki/L%27Abeille_de_
la_Nouvelle-Orl%C3%A9ans#/media/File:Bee1915Hurricane
NewOrleansFrontPage.jpg
Conversion en ePub : Nicolas Ménard
Québec Amérique 7240, rue Saint-Hubert
Montréal (Québec) H2R 2N1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010
Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d'édition.
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L'an dernier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l'art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.
Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d'impôt pour l'édition de livres – Gestion SODEC.
L’auteur tient à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec pour son soutien financier.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Bouchard, Camille Le cavalier de l'Abeille (Magellan) Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-3428-4 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-3429-1 (PDF)
ISBN 978-2-7644-3430-7 (ePub)
I. Titre. II. Collection : Magellan.
PS8553.O756C38 2017 jC843’.54 C2017-940976-X PS9553.O756C38 2017
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2017
Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2017
Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés
© Éditions Québec Amérique inc., 2017.
quebec-amerique.com
À mon grand-père Antonio, navigateur et voyageur, qui, presque chaque jour, écrivait à ma grand-mère.
« Les fées lui ont donné tous les talents… sauf celui de savoir en faire usage. »
La princesse palatine, en parlant de son propre fils, le duc Philippe II d’Orléans, régent du royaume de France.
(C’est en l’honneur de ce dernier, en 1718, que Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville a baptisé la ville qu’il venait de fonder : La Nouvelle-Orléans.)
NOTES DE L’AUTEUR
La guerre de Sécession a duré de 1861 à 1865. À la fin du conflit, les États-Unis d’Amérique entreprennent une ère de reconstruction, appelée la « Reconstruction radicale ». Le but est autant de panser les plaies sociales de la guerre civile que de moderniser les États du Sud, grands perdants des affrontements.
Mais l’animosité des anciens esclavagistes blancs envers les Noirs nouvellement émancipés (les freedmen ) est immense. La rancœur et les frustrations mènent à d’innombrables incidents, dont des émeutes mortelles.
La Nouvelle-Orléans, déjà réputée pour être une ville aux mœurs relâchées et à la criminalité incontrôlable, est le théâtre des pires exactions.
Les plus vindicatifs parmi les fauteurs de troubles sont sans doute les anciens grands propriétaires terriens francophones dont la fortune, d’une génération à l’autre, a toujours reposé sur le travail non rémunéré de leurs ouvriers asservis. Ils constatent, impuissants, leur monde en train de s’écrouler.
Avec l’arrivée en masse des vainqueurs, les anglophones des États du Nord-Est, c’est toute la culture française qui disparaît de La Nouvelle-Orléans. Les milieux des affaires et de la politique sont dirigés par des anglophones. Les écoles publiques catholiques sont ouvertes aux Noirs et aux Blancs, mais les francophones refusent de mêler leurs enfants aux anciens esclaves. Les immigrants irlandais, devenus les Blancs catholiques majoritaires, anglicisent les institutions.
Dans le dernier tiers du XIX e siècle, la culture des fondateurs de la Louisiane se meurt à la vitesse d’un cheval au galop.
Ce roman est basé sur l’affaire Digby, qui a passionné la presse de La Nouvelle-Orléans – et de tous les États-Unis – en 1870. Même si j’ai pris beaucoup de libertés par rapport aux faits originaux – mais vraiment beaucoup –, le récit s’en inspire suffisamment pour avoir conservé les noms de plusieurs protagonistes de l’époque. La majorité des personnages historiques cités ont réellement existé. En me basant sur les écrits des chroniqueurs du temps, je me suis surtout appliqué à reproduire l’atmosphère de méfiance qui régnait non seulement entre les Blancs et les Noirs, mais aussi entre les créoles de toutes couleurs 1 vis-à-vis des nouveaux arrivants, ceux qu’on surnommait les carpetbaggers 2 , c’est-à-dire les parvenus et les profiteurs, les Yankees vainqueurs et les laissés-pour-compte des autres États sécessionnistes.
Que ce soit dans la bouche de mes personnages ou dans la narration, le terme « Nègre » n’a pas la connotation péjorative qu’on lui connaît aujourd’hui. Il doit être considéré selon la littérature des chroniqueurs des siècles passés qui, eux-mêmes, en faisaient usage conformément à son étymologie latine « niger », qui signifie simplement « noir » et, par extension, « personne à la peau noire ». C’est donc dans cet esprit que j’ai délibérément choisi d’utiliser « Nègre », « Négresse », « Négrillon » et « Négrillonne », avec tout le respect dû aux personnes concernées.
De même, le terme « Indien », lié à une erreur historique des Européens, a été préféré à « Amérindien » afin de respecter l’esprit de l’époque. Que mes lecteurs autochtones ne m’en tiennent pas rigueur.
5 décembre 1864,
Projet d’amendement numéro XIII, Constitution des États-Unis d’Amérique.
Il est résolu par le Sénat et la Chambre des Représentants des États-Unis d’Amérique […]
Que ni esclavage ni servitude involontaire, sauf en cas d’expiation d’un crime pour lequel le coupable aura été dûment condamné, n’existeront à l’intérieur des États- Unis ni en tout autre lieu soumis à leur juridiction.
Ratifié par l’État de la Louisiane, le 17 février 1865
Constitution de l’État de la Louisiane, 1868
Article 226
Les exercices généraux dans les écoles publiques devront se dérouler en anglais au mê me titre que les disciplines élé mentaires ; dispensées, ces disciplines élémentaires pour ront aussi être enseignées en français dans les paroisses de l’État ou dans les localité s desdites paroisses où le français pré do mine, à la condition qu’il n’en résulte aucuns frais supplémentaires.
1 . J’ai sciemment choisi d’appeler « créoles » non seulement les Blancs nés en Louisiane, mais également les Noirs et les mulâtres, comme la communauté africaine du temps le réclamait. L’étiquette « afrocréole » est aus