Kaos Genesis , livre ebook

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C’est dans un monde divisé où règnent la discorde, la corruption et le chaos que les dieux prennent la décision de remettre pied sur terre afin de rétablir la paix et l’ordre au sein des hommes.


Un nouveau tournant s'amorce ainsi pour l’humanité...

Kaos Genesis est un univers fantastique habité par des créatures mythiques et façonné par la magie des dieux où vous pourrez suivre les aventures d’Engy et de Démée, deux enfants aux destins extraordinaires.

www.kaos-genesis.com

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Date de parution

12 décembre 2012

Nombre de lectures

55

EAN13

9782960125719

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Yotis Kavopoulos
KAOS GENESIS
I. Aèle
Éditions Mystery
©Éditions Mystery, 2012
pour la présente édition
ISBN: 978-2-9601257-1-9
Toute reproduction, même partielle, est interdite et susceptible de donner lieu à l’application de la loi concernant les droits d’auteur.
Table des matières
Prologue
Chapitre I : Rituel
Chapitre II : Gouffre d’Ancipa
Chapitre III : Amina
Chapitre IV : Révélation
Chapitre V : Achronia
Chapitre VI : Envol
Chapitre VII : L'auberge
Chapitre VIII : Pompéi
Chapitre IX : Traque
Chapitre X : Perdu
Chapitre XI : Serpents
Chapitre XII : Tibur
Chapitre XIII : Empereurs
+ Personnages
+ Dieux et déesses
+ Chiffres romains
Remerciements
Staff
PROLOGUE
À l’origine, dans notre monde, la présence des dieux était invisible aux hommes. Ils se manifestaient rarement et laissaient les humains mener leur vie comme ils l’entendaient. Peu à peu, la foi envers les dieux diminua et divisa les hommes en deux clans rivaux : les croyants et les non-croyants. Chaque clan s’enferma dans son monde, ne s’ouvrant qu’à ses nouveaux adhérents. En choisissant un clan, vous acceptiez obligatoirement ses règles, ses croyances, ses doutes et ses espérances. Vous faisiez corps avec lui, lui accordant toute votre foi. C’est ainsi que les guerres menées « au nom des Dieux » commencèrent. D’autres furent bien plus subtiles et compliquées, car conduites par des conquérants que la soif de pouvoir poussait à mentir et manipuler leur propre clan en invoquant une guerre « au nom du peuple ». Les plus horribles furent assurément celles dirigées par des hommes puissants, fous et mégalomanes, prêts à toutes les cruautés et à provoquer des guerres « au nom de la race suprême ».
Finalement, nous nous battions contre l’injustice, contre l’ego d’hommes puissants, contre toute forme d’extrémisme. Nous nous battions contre les dérives de l’homme, contre nous-mêmes. Nous nous battions aussi, car nous n’étions pas que des pions sur un échiquier : nous étions des êtres de chair et de sang, mûs par l’espoir que bientôt – peut-être – viendraient des jours meilleurs.
Pourtant, les guerres engendraient d’autres guerres qui, elles-mêmes, donnaient naissance à de nouveaux conflits. Aussi, nous nous perdions dans une violence toujours plus aveugle. Nous tombions dans un cercle vicieux dont la seule issue semblait être la disparition de la source de ces malheurs : l’Humanité. En effet, il ne restait plus, à présent, qu’un dixième de cette humanité : elle s’acharnait à lutter pour survivre, mettant en péril les animaux – jusqu’à provoquer l’extinction de certaines espèces. Même la nature se déchaîna pour échapper à cette race humaine qui la faisait tant souffrir. Elle fit éclater sa colère par des tsunamis, tremblements de terre, tempêtes et autres catastrophes naturelles qui réduisirent davantage la population terrestre. Conscients du danger, tous les dieux se réunirent pour trouver une solution et sauver l’humanité. Ils prirent ensemble la lourde décision d’aller vivre parmi les hommes et de ne plus les laisser agir à leur gré. Après un certain temps, ils arrivèrent à sauver la planète en reconstruisant, à leur façon, tout ce que l’Homme avait détruit et reprirent les rênes de leur vie et de leur destin. Mais les dieux ne s’en tinrent pas qu’à cela : ils décidèrent d’offrir les bienfaits de leurs pouvoirs à certains privilégiés qui auraient pour rôle de les utiliser à bon escient et aider tout être vivant à vivre dans la paix et la sérénité.
Depuis plus de trois cents ans déjà, très peu de guerres ont éclaté, et la mentalité des hommes a considérablement évolué. Au départ, l’entente entre les dieux et les hommes n’a pas été aisée mais, par la suite, la vie est devenue beaucoup plus facile pour tous. Sauf peut-être pour les dieux qui payèrent un lourd tribut au sauvetage de l’Humanité. En effet, pour vivre sur terre et régner sur les hommes tout en préservant leur propre équilibre, les dieux doivent se réincarner dans le corps d’un mortel tous les siècles, toujours dans la même année. Cette première année de règne s’appelle « l’Égiron ». Ainsi les dieux veilleront sur les hommes pendant quatre-vingt-dix ans. Ils pourront les aider à faire face à toutes sortes de difficultés grâce aux pouvoirs qu’ils leur offriront. Après cette ère de règne vient « l’Hypnos », période de repos de dix années qui permettra aux dieux de se ressourcer en se reposant dans l’objet sacré qui leur est destiné : « l’Hiéro ».
Cela va bientôt faire une année que l’Égiron a commencé en Grèce. Le Grand Patriarche, aidé de ses douze popes sacrés, a déjà réincarné tous les dieux, à l’exception de la déesse de la Nature, Déméter. Le berceau de sa renaissance est son temple au sanctuaire d’Éleusis. La descendance qu’elle a coutume d’investir vient d’avoir des jumelles : comme le veut la règle, une seule d’entre elles lui prêtera vie. La seconde devra être exécutée pour lui permettre de rejoindre les autres dieux sur le mont Olympe.
CHAPITRE I
RITUEL
En Grèce, à Éleusis…
É leusis, cité sacrée, demeure sous la protection de la déesse de la Nature qui lui procure abondance, moissons et paix. Située au centre de la Grèce, sur le golfe de Salamine, Éleusis trône en bordure de mer. C’est une grande ville au milieu de laquelle se dresse une gigantesque falaise. La cité d’Éleusis se divise en deux grandes parties.
Autour de cette imposante falaise se trouve la basse ville, aux larges plaines, où travaillent et vivent les familles d’agriculteurs et de paysans. L’agriculture et l’écologie tiennent une place prépondérante dans la vie quotidienne de la population d’Éleusis. Les hommes s’occupent d’élever le bétail, de cultiver les champs de légumes, de fruits, de blé, tandis que les femmes s’adonnent aux plaisirs du jardinage. À Éleusis, rien n’est jeté, tout est récupéré. La chaleur du soleil, la force du vent et du courant de l’eau sont exploitées pour leur énergie, et tous les déchets transformés en de véritables engrais qui serviront, à leur tour, à cultiver les terres fertiles de la cité de la déesse de la Nature. La deuxième partie d’Éleusis est perchée sur la falaise : c’est la haute ville, où résident les familles issues de la caste politique, les lignées privilégiées, les commerçants et les gardiens attachés à la sécurité. La falaise domine toute la cité et offre une vue imprenable sur le sanctuaire.
Le sanctuaire, dans lequel se cache le temple de la déesse Déméter, ne se situe ni dans la basse ville ni même dans la haute ville, mais sur un îlot flottant. Celui-ci, détaché de la terre, est suspendu dans les airs, comme par miracle. Il fait face à la falaise et plane au-dessus de la basse ville. Voilà la puissance des dieux : permettre à une parcelle de terre sacrée de se tenir hors de portée des hommes, des femmes, des enfants, mais prête à les accueillir si nécessaire. C’est la nature, c’est la campagne, c’est la vie en bas et aux alentours de cet îlot où se niche le sanctuaire d’Éleusis. C’est un endroit tellement sacré qu’il impose le silence à tous ceux qui s’en approchent. Un silence agréable, pénétrant, énergisant. Un lieu qui inspire poètes et écrivains. Un lieu autour duquel chaque être vivant profite d’un contact privilégié avec la Nature.
Pour Nikki, jeune adolescent, c’est extrêmement puissant que d’être là, et d’observer. Juste observer et se laisser pénétrer par l’énergie et la grandeur du sanctuaire d’Éleusis, reconnu par toutes les contrées avoisinantes et les peuplades des différentes régions. C’est vraiment beau d’être là, dans cette cité où le rituel pour réincarner la déesse Déméter aura bientôt lieu. Nikki a quinze ans et n’a jamais vu le temple de la déesse de la Nature. Il sait pourtant, par des photos, que le temple est là, derrière cette grande muraille. Muraille infranchissable qui protège le sanctuaire de toute menace extérieure. Derrière celle-ci, visible aux yeux de tous, un arbre millénaire, majestueux, dont les feuilles ne meurent

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