8 histoires pour frissonner , livre ebook

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2011

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Chair de poule garantie !
Huit histoires pour frissonner spécialement écrites pour les grands. Des textes pleins de mystère et de suspense et des illustrations pleines de vie pour faire découvrir à son enfant le plaisir de lire tout seul.
Idéal pour les 6-9 ans.

Au sommaire :

  • Un épouvantable fantôme
  • Âdi et le grand tigre blanc
  • Un gardien de phare courageux
  • La cure anti-hoquet

  • Théodule et l’ogrillonne
  • Un week-end effrayant
  • Le géant de glace
  • Des petits pas dans la nuit

Ces histoires sont aussi disponibles à l’unité au format numérique. Découvrez vite toutes les autres histoires Fleurus, en album ou à l'unité, et en version numérique.


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Publié par

Date de parution

11 mars 2011

Nombre de lectures

71

EAN13

9782215099321

Langue

Français

Le dernier touriste qui vint au château écossais de Mac Adam en tremble encore. Il visitait la grande salle lorsqu’un vent glacial sortit d’une porte et lui dressa les cheveux sur la tête. Une ombre longue et blanche coula sur le sol. On l’entendait respirer bruyamment et il se dégageait d’elle une insupportable odeur de pourri. Le visiteur fut pris de furieux tremblements et lorsque le fantôme lui montra son visage cabossé et grimaçant, il hurla si fort qu’on l’entendit jusqu’en Chine ! Jamais cet homme n’avait rien vu d’aussi horriblement laid. Depuis ce jour, plus personne ne vient au château de Mac Adam. Même les autres fantômes ne s’y aventurent plus ! Au village le plus proche, on n’accueille plus aucun visiteur.
Un jour pourtant, un garçon se présente au village. « Mon maître vous demande de le conduire au château de Mac Adam, dit-il. – Est-il fou ? lui répond-on. N’a-t-il jamais entendu parler du fantôme des lieux ? – Oh si ! dit l’enfant. Maître Sullivan pense d’ailleurs pouvoir le faire partir. » Les habitants sont très intéressés, mais aucun n’est assez courageux pour oser approcher du château. « Nous t’indiquerons le chemin, propose quelqu’un, et tu conduiras ton maître. »
Un instant plus tard, le garçon est de retour près de son vieux maître. « Personne ne veut nous accompagner au château, mais je sais y aller, lui dit-il. – C’est parfait ! Allons-y. » L’enfant saisit le bras du vieillard et s’engage sur la route qui mène au château. Mais, à mesure qu’ils approchent, il se sent de moins en moins rassuré.
« Tu trembles ? lui demande maître Sullivan. – C’est que… balbutie le garçon. Ce qu’on raconte sur le fantôme de Mac Adam est si terrible. – Le château est-il encore loin ? – Après ce tournant, on devrait l’apercevoir. – Alors, retourne au village, ordonne maître Sullivan, et reviens me chercher dans trois heures. » L’enfant ne se fait pas prier. Il prend ses jambes à son cou et détale à toute vitesse.
Pendant ce temps, le vieux Sullivan sort tranquillement sa cornemuse, souffle dans son instrument et commence à jouer une musique entraînante. L’effet ne se fait pas attendre. Un vent glacial s’enroule tout à coup autour du vieil homme. Puis une odeur épouvantable envahit l’atmosphère. Maître Sullivan continue vaillamment de jouer. L’ombre du fantôme de Mac Adam s’approche et gronde tout à coup : « Qui ose me déranger ?
– C’est moi ! répond calmement maître Sullivan. – Et je ne te fais pas peur ? s’étonne le fantôme, le visage déformé par la colère. – Non, affirme le vieil homme. – Je suis pourtant terriblement laid ! Je suis le plus effrayant de tous les fantômes écossais. Bouah ! Bouah ! Bouah ! – Je ne trouve pas. – Comment ? Regarde-moi ça ! » Et le fantôme fait plusieurs tours à son cou, on pourrait le confondre avec un clou !
« Je ne trouve pas que vous soyez si laid que ça, répète maître Sullivan. – Tu mens ! rage le fantôme, très vexé. – Si vous étiez si monstrueux, je serais déjà parti en courant, reprend le vieil homme. Regardez vous-même », ajoute-t-il en sortant un grand miroir de son sac.
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