35
pages
Français
Ebooks
2012
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Publié par
Date de parution
01 octobre 2012
Nombre de lectures
58
EAN13
9782361650605
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
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01 octobre 2012
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EAN13
9782361650605
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G. W. Leibniz (1646 — 1716 )
Leibniz est sans doute le philosophe (Platon, comme il se doit, mis hors-jeu) qu’on lira avec le plaisir le plus grand. Ce plaisir est lui-même tout leibnizien : il s’explique justement dans les termes où Leibniz rend raison de celui que procure la musique. La pensée de Leibniz est harmonique. Ce que le profane en apercevra, c’est la merveilleuse richesse, la folle générosité, l’entière liberté d’un philosophe qui ne s’est refusé aucun objet, n’a rejeté aucune question, qui n’a jugé indigne aucun savoir.
Avec Leibniz, on touche quelque chose comme un excès, par la pensée, de ses propres limites. Le fameux Je ne méprise presque rien, cette puissance qu’avait Leibniz de devenir tout ce qu’il avait lu, ne se réduisent pas à un trait naturel, à une disposition : sa doctrine même exige cette aimable vertu.
d’après Guy Lardreau, Fictions philosophiques et Science-fiction , 1988
Jean Paul Mongin est philosophe et vit à Paris. Devenu leibnizien bien avant d’avoir épuisé l’oeuvre de Leibniz, il milite pour que la collection Les petits Platons soit rebaptisée Les petits Leibnizs.
Julia Wauters vit et travaille à Nantes et plus précisément à l’atelier Radar, ancienne poissonnerie abritant un atelier de sérigraphie, un atelier de céramique, quelques collègues (néanmoins amis), leurs ordinateurs et leurs crayons. En chantier sur le petit bureau : des livres jeunesse, des projets de sérigraphie, des expos à monter...
À mon fils Joseph, cette promesse : tout est grâce.
Un à un, les luminaires de la grande Vienne s’éteignaient. Les derniers passants attardés dans les ruelles entourant la Hofburg, centre du pouvoir autrichien, rentraient se coucher. En cette nuit de printemps 1714, une grande paix descendait sur le palais de Schönbrunn et la garde de l’empereur.
À l’autre bout de la ville, au sommet de la plus vieille tour, une chandelle éclairait faiblement les murs encombrés d’une très merveilleuse bibliothèque. Elle abritait des livres imprimés, et surtout un nombre formidable de manuscrits.
On y trouvait des lettres à tous les savants du monde, des ouvrages de mathématiques, des études généalogiques remontant jusqu’à la préhistoire, des manuels de langues curieuses, des dessins de machines à calculer, des mémoires de droit, des écrits philosophiques, quelques ordres de mission secrets. C’était le cabinet d’étude de Gottfried Wilhelm von Leibniz.
À l’allure triste du vieil homme qui régnait en ces lieux, dont les amis et les protecteurs étaient morts depuis longtemps, on aurait été bien en peine de reconnaître un génie comme il y en eut peu dans l’histoire des hommes.
Leibniz, enfant, avait appris tout seul à lire, non seulement sa propre langue, mais aussi le latin et le grec. Devenu diplomate, et probablement un peu espion, il avait partout ses entrées, du Vatican à la cour du tsar de Russie.