Le Sens des dieux - Tome 1 , livre ebook

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2015

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Et si la seule Polytrocle du monde des dieux devenait le seul espoir de paix ? Et si les secrets et prophéties bien cachés d’Aclyon étaient dévoilés un jour ? Que se passerait-il ?

Entourée de ses amis, Enxedra va découvrir la vraie nature du monde des dieux et les menaces qui risquent de le briser. Les éléments se succèdent et le mystère s’épaissit... Les événements l’entraînent dans une histoire vieille de milliers d’années et une nouvelle ère obscure s'annonce...

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Date de parution

19 octobre 2015

Nombre de lectures

0

EAN13

9782334006989

Langue

Français

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-00696-5

© Edilivre, 2015
Chapitre 1 : Dans la nuit froide
C’est dans un couloir sombre, la nuit, qu’on entendit pour la première fois les pas précipités du souverain. Aclyon, qui d’habitude était d’un calme à tout épreuve et avait une démarche paisible, marchait précipitamment sans un mot. Une belle Déesse marchait sur ses talons avec dans ses bras, un enfant entouré d’une couverture en coton.
« Il ne faut pas attirer l’attention, dépêchons-nous Héley ! », souffla de sa voix rauque le Roi.
La Déesse ne se fit pas prier, elle accéléra le pas et serra un peu plus l’enfant contre elle avec un instinct de mère protectrice. Aucun bruit ne venait interrompre les échos de leurs pas rapides et saccadés.
Ils s’engouffrèrent dans une pièce se trouvant à la fin d’un long couloir et refermèrent avec le plus de douceur possible la porte derrière eux. Le vieux Dieu scruta pendant quelques secondes la pièce qui était plongée dans l’obscurité avec une peur qui le tenaillait.
« Nous sommes seuls, tout va bien. »
Comme si ses paroles avaient enlevé toute crainte, Héley soupira de soulagement et desserra son emprise sur le petit-être qu’elle tenait encore dans ses bras. Aclyon arracha de son cou une chaînette avec au bout une pierre ovale d’une incroyable blancheur, il la tenait fermement dans sa main. Dès lors que la pierre ne fut plus sur le souverain, sa couleur blanche disparût et devint terne. Le Dieu regarda alors le jeune nourrisson qui était emmitouflé dans des couvertures chaudes et douces, c’était une petite fille. La jeune enfant devait être âgée d’une semaine et dormait paisiblement, elle était d’une beauté renversante. Sa peau de bébé était blanche et douce comme du satin, ses petits cheveux étaient brun foncé et son visage était fin. Sa respiration lente semblait apaiser toute la pièce. L’enfant ne pouvait être que divin. Héley regardait la petite avec tout l’amour du monde dans ses yeux. Aclyon déposa lentement, pour ne pas réveiller le bébé, la pierre ovale sur le front de l’enfant.
Un silence obscur plana alors dans toute la pièce. Les deux Dieux regardaient alors cette pierre avec le plus grand sérieux. Elle restait sur le front du bébé sans manifester le moindre changement, elle n’avait aucune couleur. La Déesse sentit les battements son cœur s’accélérer et ses mains commencèrent à trembler. Elle fixa son Roi avec une terrible inquiétude dans ses yeux.
« – Aclyon ! La couleur… elle n’a pas changé ! Elle n’a pas changé !
La voix d’Héley était tremblante et désespérée.
Le souverain émit un profond soupir et reprit la chaînette avec la pierre à son bout, avant de déclarer d’une voix profonde :
– C’est la première fois dans notre monde que cela arrive… C’est extraordinaire… »
L’enfant gesticula légèrement et ouvrit ses grands yeux couleur brun ténébreux. Elle poussa un petit gémissement de sa voix de bébé.
C’est alors que le vieux Dieu fut comme hypnotisé par les yeux de l’enfant, il fut interdit de tout mouvement. Il semblait y lire quelque chose. Cela ne dura que quelques secondes et murmura dans sa brève transe un prénom :
« Enxedra. »
La vieille Déesse haussa les sourcils et regarda le bébé avec stupéfaction.
C’est dans cette nuit-là, sombre et froide, que le destin d’un enfant, fut tracé dans les étoiles de minuit.
Chapitre 2 : Découverte
Notre histoire commence dans un autre monde, un lieu inconnu où vit une jeune fille du nom d’Enxedra. Sa vie est une légende, un mythe. Voyez-vous, elle est différente, son histoire est différente.
Ici, la nature et les êtres surnaturels cohabitent en paix dans un monde semblable à ceux des humains. Des forêts, des montagnes, des plaines, des cours d’eau : ces paysages communs sont pourtant bien plus majestueux dans ce monde car une chose les rend unique : leur incroyable pureté. Ainsi, ce monde ordinaire est embelli par une atmosphère magique.
Des êtres surnaturels peuplent cet univers fantastique : des Dieux et des Déesses. Ces individus sont similaires à l’homme. Leur apparence est identique à tel point qu’aucune différence ne peut être relevée. Les hommes sont appelés Dieux et les femmes sont appelées Déesses et sont nommés dans l’ensemble Dieux. Malgré leur incroyable ressemblance, l’Homme et le Dieu ont une différence inégalable : le Don. Chaque Dieu et Déesse est doté dès sa naissance d’un Don unique, propre à chaque individu. Pour que les Dons reviennent à chaque génération, un processus éternel s’est mis en place. A chaque mort d’un Dieu, le Don qu’il possédait revient automatiquement à un jeune nouveau-né. Chaque Dieu doit avoir un Don et même si leur espérance de vie va jusqu’à 3000 ans, ceux-ci sont mortels. Ils vivent dans ce monde depuis peu de temps mais ont déjà réussi à créer des choses fondamentales. On ne peut le nier, les Dieux sont bien plus intelligents que l’Homme mais leurs sentiments, leurs qualités et leurs faiblesses sont égaux. Parmi ces choses fondamentales, certaines ressemblent étrangement à celle de l’humain. Pour se nourrir, ils ont développé l’agriculture, – ayant uniquement besoin de végétaux pour vivre et non de viande – Des animaux communs peuplent cet univers. En peu de temps, les Dieux ont développé et nourri une intelligence rare et créé une société dotée d’un langage et de l’écriture, capable de construire des édifices et de manier les armes.
L’histoire qui va débuter se déroule sur le sommet d’une des nombreuses montagnes de ce monde, la montagne Erope. Cette montagne n’a que quelques centaines de mètres d’altitude, pourtant elle est la plus imposante de cet univers. Non en altitude, certes, mais en ressources inépuisables. La montagne Erope est recouverte d’arbres et de sapins verdoyants absolument éblouissants. Là-bas, circule l’air la plus pure au monde. Cet endroit est rempli de sérénité.
Au sommet de cette montagne sauvage se trouve un Palais : le Palais des Dieux. Cette demeure surplombe l’horizon et peut être vue à des kilomètres tant sa grandeur et sa beauté sont remarquables. Cette demeure gigantesque a des façades d’un blanc limpide, des fenêtres immenses laissant la lumière baigner l’intérieur du Palais, des sculptures et des gravures artistiques décorant la structure du toit, une imposante porte d’entrée faite en bois de chêne. Elle semble en tout point invulnérable. Il y a également, à l’arrière, un grand espace de terrain appelé le jardin. C’est un espace où seule l’herbe et un grand lac faisant la joie des Immortels sont présents.
C’est dans le Palais qu’habitent les Dieux. Ils sont une centaine et ont un Roi. Ce Roi a tous les pouvoirs et est le plus vieux Dieu, il est aussi appelé souverain. Le Roi du Palais Des Dieux se nomme Aclyon. Il a créé, depuis le début de son règne, un Royaume qui porte le nom de Royaume d’Aclyon. Celui-ci comprend le Palais et toute la montagne Erope. Aclyon a 3000 ans et est un souverain sage et respecté de tous.
L’intérieur du Palais n’a rien à envier à l’extérieur. Il y a des centaines de pièces spacieuses et lumineuses, notamment de très nombreuses chambres toutes comportant un lit douillet composé de coton, et une bassine où l’on peut y mettre de l’eau chaude pour se laver. La plus grande pièce du Palais est la salle à manger. On peut y trouver de grandes rangées de tables de plusieurs mètres de long complétées par des chaises. C’est à l’arrière de la salle à manger, là où le point de vue est le plus étendu que se trouve le grand trône d’Aclyon. Celui-ci peut ainsi avoir une pleine vue sur son peuple. La salle à manger est dégagée au niveau du centre permettant ainsi une plus libre circulation pour le peuple arrivant en grand nombre pour se restaurer. Le buffet, une grande table sur laquelle sont disposés les aliments, est à l’écart. De grandes fenêtres exposent la pièce à une douce lumière constante.
La bibliothèque est également une pièce du Palais, celle-ci est aussi d’une grandeur imposante et composée de grandes étagères de bois de frêne, remplies de livres aux couvertures de cuir et écrits par les premiers Dieux de ce monde. Ces livres sont l’héritage intellectuel et culturel des premiers Dieux. Une source inépuisable de savoir. Pour les lire, de grandes chaises avaient été aménagées.
Aclyon est brave, sage et intelligent. Malgré son grand âge, il est un souverain exemplaire et présent pour son peuple. On sait très peu de choses sur lui à part le fait que c’est l’un des premiers Dieux de ce monde et qu’il est le fondateur du Palais. Sa discrétion et son calme sont légendaires. Ce vieux Dieu a de longs cheveux blancs et une longue barbe blanche pigmentée de quelques nuances de noir clair, ses yeux sont d’un gris métallique et reflètent une sagesse et une intelligence rare. Il porte toujours une sorte de longue robe tunique, grisée avec le temps. Malgré son état, il ne la quitte jamais. Une couronne d’or décorée de perles, de diamants, de saphirs et de pierres trône sur sa tête. Il porte également un médaillon surmonté d’une chainette d’argent. Ce médaillon n’est pas un simple bijou, c’est un trésor qui a vu le jour dès la création de ce monde. Il est ovale et a une couleur blanche éclatante quand il est porté sur Aclyon. Il a un pouvoir unique car posé sur le front d’un nouveau-né, il change de couleur selon le Don qu’a l’enfant. Il suffit alors d’interpréter la couleur que reflète le médaillon pour connaître le Don reçu par l’enfant. La couleur blanche de celui-ci quand il est porté par Aclyon vient de son Don. Le souverain n’a jamais dit à personne de quel Don il a hérité. Le mystère plane autour de ce Roi réservé et discret. Son amie la plus fidèle est Héley, la Déesse la plus puissa

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