Bioéthique : Méthode et complexité , livre ebook

icon

328

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2011

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

328

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2011

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Les problèmes qui ont motivé la théorie et la pratique de la bioéthique dans les années 1960 et 1970 ont changé de nature. Les enjeux en bioéthique relèvent désormais de macro problèmes complexes, interreliés, qui touchent à la fois des populations entières et de nombreuses institutions sociales. L'auteure nous invite à une exploration méthodologique en bioéthique permettant de faire ressortir la complexité d'enjeux éthiques tels que l'euthanasie, le clonage et le commerce du gène et nous propose des moyens d'aborder cette complexité. Les écrits d'Edgar Morin sur la méthode et la complexité guident la réflexion.
Voir icon arrow

Date de parution

22 avril 2011

Nombre de lectures

30

EAN13

9782760521544

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Méthode et complexité
PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450 Sainte-Foy (Québec) G1V 2M2 Téléphone : (418) 657-4399 Télécopieur : (418) 657-2096 Courriel : puq@puq.uquebec.ca Internet : www.puq.uquebec.ca
Distribution : CANADA et autres pays DIS T R IB U T IO ND EL IV R E SUN IV E R SS.E.N.C. 845, rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas (Québec) G7A 3S8 Téléphone : (418) 831-7474 / 1-800-859-7474 • Télécopieur : (418) 831-4021
FRANCE DIF F U S IO ND ELÉ D IT IO NQU É B É C O IS E 30, rue Gay-Lussac, 75005 Paris, France Téléphone : 33 1 43 54 49 02 Télécopieur : 33 1 43 54 39 15
SUISSE GM DIFFUSIONSA Rue d’Etraz 2, CH-1027 Lonay, Suisse Téléphone : 021 803 26 26 Télécopieur : 021 803 26 29
LaLoi sur le droit d’auteurinterdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la rédaction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L’objet du logo apparaissant ci-contre est d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit le développement massif du « photocopillage ».
GHISLAINECLERETDELANGAVANT Préface d’EDGARMORIN
Méthode et complexité
2001
Presses de l’Université du Québec Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bur. 450 Sainte-Foy (Québec) Canada G1V 2M2
Données de catalogage avant publication (Canada)
Cleret de Langavant, Ghislaine, 1964-
Bioéthique : méthode et complexité Présenté à l’origine comme thèse (de doctorat de l’auteur – Université de Montréal), 2000. Comprend des réf. bibliogr. ISBN 2-7605-1106-5
1. Bioéthique. 2. Morin, Edgar. 3. Complexité (Philosophie). 4. Clonage – Aspect moral. 5. Euthanasie – Aspect moral. 6. Gènes – Aspect économique. I. Titre.
QH332.C53 2001 174'.957 C2001-940209-0
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Cet ouvrage a été publié grâce à une subvention de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales dont les fonds proviennent du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
Mise en pages : CARACTÉRAPRODUCTIONGRAPHIQUEINC. Couverture : – Illustration : Dessin de LÉONARDDEVINCI, circa 1510. – Conception graphique : RICHARDHODGSON Photo de la couverture arrière : VINCENTFRENETTE
12 3 4 5 6 7 8 9 PUQ 2001 9 8 7 6 543 21
Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés © 2001 Presses de l’Université du Québec er Dépôt légal – 2 trimestre 2001 Bibliothèque nationale du Québec / Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada
En hommage à Giulia Kramar Avec admiration et regrets
Préface
La méthode de la complexité concerne autant l’esprit que l’objet de son étude. En effet, tout en proposant certains principes de connaissance aptes à traiter les complexités, elle permet l’affermissement des qualités d’esprit qui sont la sensibilité aux ambivalences, l’attention aux effets du contexte sur l’objet étudié et ceux de cet objet sur son contexte. Elle donne la conscience de l’écologie de l’action, à savoir qu’une action échappe à ses auteurs dès qu’elle entre dans un milieu d’interactions et de rétro-actions et peut avoir finalement les résultats contraires à son projet. Elle encourage à traiter la multidimensionnalité des choses humaines et sociales, à tirer les leçons de l’inattendu et à dialoguer avec l’incertain. Elle cherche à renforcer la connaissance des parties par la connaissance du tout et la connaissance du tout par celle de ses parties. Elle tend à surmonter la fragmentation de la connaissance en s’ouvrant aux pro-blèmes globaux et fondamentaux. Elle pressent que l’apparition d’une contradiction, dans un problème fondamental, signifie la détection d’une nappe profonde de réalité.
À vrai dire, il s’agit d’une propédeutique à la désenkylose de l’esprit. Car l’esprit de notre temps obéit au cloisonnement disciplinaire qui brise les contextes, désintègre les problèmes globaux et fondamen-taux, ne retient que des fragments de réalité, dissout les complexités ; il considère que l’apparition d’une contradiction dans un rayonnement est signe d’erreur. L’esprit du temps ne sait articuler les connaissances, il ne peut que les additionner, et cette addition étant impossible, il renonce et se referme d’autant plus dans la spécialisation.
X
BIOÉTHIQUE – Méthode et complexité
La finalité de ce que j’ai appelé méthode est d’éveiller l’esprit à lui-même, pour qu’il puisse s’emparer de quelques principes cognitifs : – le principe de rétroaction négative ou régulation, qui permet de concevoir les autonomies organisationnelles ; – le principe de curviligne, qui permet de comprendre tout ce qui est auto-production et auto-organisation ; – le principe dialogique, qui permet d’associer complémentairement des termes antagonistes ; – le principe hologrammique, qui indique que dans les organisations complexes non seulement la partie est dans le tout, mais aussi le tout est dans la partie ; et – le principe d’inclusion du connaissant dans sa connaissance. C’est avec ce viatique que Ghislaine Cleret de Langavant a abordé les problèmes à la fois de plus en plus importants et de plus en plus complexes de bioéthique, avec le souci constant de les situer dans leurs contextes historiques et sociaux, de les traiter selon une méthode adé-quate à leurs singularités, avec le rejet de principe de tout manichéisme, de toute réduction ou simplification mutilante, et elle nous a révélé son aptitude à traiter des difficultés dont l’ampleur interpelle chacun et tous. Ainsi, avec une pertinence et une intelligence remarquables, Ghislaine Cleret de Langavant explore ces trois questions sensibles que sont le clonage, l’euthanasie, le commerce des gènes. Voici un très beau tra-vail, à la fois informateur et réflexif, qui s’offre à notre réflexion de e citoyens du XXI siècle. Il nous incite à relier ce qui est radicalement disjoint : la science, l’éthique et la politique. Il s’agit, l’auteur en a pleine conscience, de « l’avenir de notre espèce et de notre planète ». Edgar Morin Paris 4 novembre 2000
Voir icon more
Alternate Text