Le vocabulaire scientifique dans les langues africaines Pour une approche culturelle de la terminologie , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 janvier 2008

EAN13

9782845869264

Langue

Français

Marcel Diki-Kidiri (dir.)
L e vocabulaire scientifique dans les langues africaines
Pour une approche culturelle de la terminologie
KARTHALA
LE VOCABULAIRE SCIENTIFIQUE DANS LES LANGUES AFRICAINES
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Les langues africaines face aux sciences et techniques de l’espace. Photo collection privée.
¤Éditions KARTHALA, 2008 ISBN : 978-2-84586-926-4
Marcel Diki-Kidiri
Le vocabulaire scientifique dans les langues africaines
Pour une approche culturelle de la terminologie
avec les contributions de :
Edema Atibakwa Baboya Mercedes Suárez de la Torre Antoni Nomdedeu Rull Chérif Mbodj
Éditions KARTHALA 22-24, bd Arago 75013 Paris
MarceLDIKI-KIDIRI
LES AUTEURS
Langage, Langues et Cultures d’Afrique noire (LLACAN, UMR 8135, CNRS, INALCO, Paris 7). Chargé de Recherches au CNRS, Doctorat de e 3 Cycle en Études africaines, option linguistique en 1978, à Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Spécialiste dusängö, langue nationale officielle de la République Centrafricaine. Responsable de la présente recherche.
Edema ATIBAKWABABOYA
Centre de Linguistique Théorique et Appliquée (CELTA) de Kinshasa (République démocratique du Congo). Doctorat nouveau régime en Sciences du Langage en 1998, à Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Collabo-rateur de Marcel Diki-Kidiri au sein du LLACAN de 1996 à 2000 en qualité de stagiaire puis de chercheur accueilli. Domaines de recherche : lexicographie, sociolinguistique, français d’Afrique,lingála,bangála et kiswahili, terminologie culturelle.
Antoni NOMDEDEURULL Doctorant à l’IULA. Sujet de thèse : « La terminologie du football : Processus de constitution d’un dictionnaire », sous la direction de Cecilio Garriga, Université autonome de Barcelone (Espagne).
Mercedes SUÁREZ DE LATORRE
Doctorante à l’Institut Universitari de Linguistica Aplicada (IULA). Barcelone. Sujet de thèse : « La variation dénominative dans un corpus de textes parallèles sur le génome humain », sous la direction de Teresa Cabré Universitat Pompeu Fabra, Barcelone (Espagne).
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LE VOCABULAIRE SCIENTIFIQUE DANS LES LANGUES AFRICAINES
Chérif MBODJ
e Doctorat de 3 cycle en linguistique et phonétique à l’Université de Nice en 1984. Directeur du Centre de Linguistique appliquée de Dakar (CLAD), Université Cheikh Anta Diop, Dakar (Sénégal). Coordonnateur pour l’Afrique de l’Ouest du Réseau international francophone d’Aménagement linguistique (RIFAL). Spécialiste dubalante et du créole de Guinée-Bissau.
Remerciements
 En tant que responsable de ce programme de recherche, j’adresse mes remerciements en tout premier lieu à tous mes collaborateurs du laboratoire Langage, Langues et Cultures d’Afrique noire (LLACAN), notamment Henry Tourneux, Paulette Roulon-Doko, dont les travaux de recherche sur les milieux naturels et culturels des Peuls et desGbáyá respectivement nous ont beaucoup stimulés. Mes remerciements vont ensuite à Edema Atibakwa Baboya, qui a patiemment développé avec moi cette approche culturelle de la terminologie par une recherche africaniste durant cinq années dans le cadre d’une opération de recherche du LLACAN.  Je remercie Chérif Mbodj qui a contribué à l’application de cette recherche auwolof, nous apportant ainsi un concours précieux pour notre réflexion. Ma gratitude va aussi à Mme Mercedes Suárez de la Torre et à Antoni Nomdedeu Rull qui ont contribué par leurs travaux sur la variation dénominative à l’illustration de l’impact de la culture indi-viduelle et collective sur la terminologie en contexte de communication spécialisée effective.  Comment pourrais-je ne pas remercier de façon toute particulière les professeurs Maria-Teresa Cabré et Rita Timermann non seulement pour leurs très importants travaux respectifs sur la terminologie communi-cative d’une part et la terminologie sociocognitive d’autre part, qui renou-vellent complètement les fondements de la terminologie classique et convergent largement avec notre propre approche culturelle de la termi-nologie, mais aussi pour toutes les encouragements continus et tout l’intérêt scientifique que ces deux personnalités ont manifesté à l’endroit de nos travaux.  Je remercie Mme Nicole René, présidente de l’Office québécois de la langue française (OQLF) et du Réseau international francophone d’amé-nagement linguistique (RIFAL), Louis-Jean Rousseau (Agence intergou-vernemental de la Francophonie), André Clas (Agence universitaire de la
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LE VOCABULAIRE SCIENTIFIQUE DANS LES LANGUES AFRICAINES
Francophonie) et Daniel Prado, secrétaire général de l’Union Latine, qui m’ont toujours encouragé et donné l’occasion de faire connaître nos travaux dans de nombreux colloques scientifiques internationaux.  Enfin, je ne remercierai jamais assez mes éminents collègues Luc Bouquiaux et Martine Vanhove pour l’important et fastidieux travail de correction du manuscrit qu’ils ont effectué avec autant de gentillesse que d’abnégation.  Que tous trouvent ici l’expression de toute notre gratitude.
Marcel DIKI-KIDIRI
Introduction
Edema ATIBAKWABABOYA
 L’approche culturelle que nous préconisons comme méthode en terminologie en langues africaines s’est construite et consolidée article après article (cf. Diki-Kidiri 1996, 1998a et Edema 1998b, 2000a) passant de la réflexion théorique à quelques applications concrètes. On peut actuellement résumer la démarche en quatre étapes où s’alternent deux actions : théorie puis application.  L’hypothèse de départ d’une terminologie propre aux langues africaines s’est dessinée quand Diki-Kidiri (1996) a posé la « métaphore comme base culturelle de conceptualisation et source de néologismes 1 terminologiques ». Avec, à l’appui, des exemples instructifs en français dans les domaines du transport et de l’informatique, cet article a démontré que « les choses nouvelles sont tout naturellement appréhendées par comparaison intuitive avec des choses anciennes déjà connues dans la culture » (Diki-Kidiri, 1996, p. 189).  Cette idée nous a donc conduits à l’appliquer à la création d’un voca-bulaire de l’informatique en langues africaines. Dans cette application pratique, nous étions guidés par le principe suivant : faire découvrir par le locuteur africain lui-même les ressources et les richesses de sa langue et les possibilités de l’enrichir. Le but était que celui-ci, face au nouveau, devienne l’artisan conscient du développement de sa langue, sans qu’il soit appelé à devenir linguiste ou terminologue pour autant. Comme le remarque fort pertinemment Gaudin (1998), « si l’on veut susciter chez des locuteurs citoyens d’un État de droit des changements linguistiques, 1. Rey (1979, p. 3), lui, dit ceci : « le nom et la nomination, base de la terminologie » [souligné par nous] ; pour nous « c’est ce qui préside à la sélection des traits aussi bien linguistiques que socioculturels qui détermine la dénomination » et donc la terminologie (Edema, 1998, p. 660).
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