130
pages
Français
Ebooks
2020
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Publié par
Date de parution
21 octobre 2020
Nombre de lectures
13
EAN13
9782819106111
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Romane a toujours été surprotégée par ses frères, mais lorsqu’ils quittent la maison familiale pour voler de leurs propres ailes, elle se retrouve seule... abandonnée. Et c’est d’autant plus difficile, que Thiago et sa bande sont là, dans l’ombre, à guetter la moindre faille.
Heureusement, elle peut compter sur Kane, son voisin sexy. Cependant, lui aussi a des choses à cacher et préfère que leur « relation » reste secrète.
Comment Romane affrontera-t-elle l’horreur qui s’abat sur elle lorsque le harcèlement dont elle est victime va s’amplifier ? À qui peut-elle faire confiance ? Qui sont ses véritables alliés ?
Et si c’était trop difficile, tout simplement...
Publié par
Date de parution
21 octobre 2020
Nombre de lectures
13
EAN13
9782819106111
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Pierrette Lavallée
Une sœur à séduire
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
JAWD
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1 Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2 Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 et 2 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Les Metas Ghost tome 1 à 2
Chocolat/vanille
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2020 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE 1 ROMANE
CHAPITRE 2 KANE
CHAPITRE 3 ROMANE
CHAPITRE 4 KANE
CHAPITRE 5 ROMANE
CHAPITRE 6 KANE
CHAPITRE 7 ROMANE
CHAPITRE 8 KANE
CHAPITRE 9 ROMANE
CHAPITRE 10 KANE
CHAPITRE 11 ROMANE
CHAPITRE 12 KANE
CHAPITRE 13 ROMANE
CHAPITRE 14 KANE
CHAPITRE 15 ROMANE
CHAPITRE 16 KANE
CHAPITRE 17 KANE
CHAPITRE 18 ROMANE
CHAPITRE 19 KANE
CHAPITRE 20 ROMANE
CHAPITRE 21 KANE
CHAPITRE 22 ROMANE
CHAPITRE 23 KANE
CHAPITRE 24 ROMANE
CHAPITRE 25 ROMANE
CHAPITRE 26 KANE
CHAPITRE 27 ROMANE
CHAPITRE 28 KANE
CHAPITRE 29 ROMANE
CHAPITRE 30 KANE
ÉPILOGUE KANE
PROLOGUE
Eh voilà ! On y était… Chose incroyable, toute notre fratrie avait obtenu son bac. Bon, bien sûr, mon jumeau et moi-même avions décroché une mention à l’inverse des triplés qui avaient repassé certaines matières en rattrapage, mais nous avions géré comme des chefs !
Nous, les Shane, formions une famille assez atypique. Tout d’abord, nos parents Romaric et Valéria, tous deux âgés de vingt-cinq ans lorsqu’ils avaient découvert la grossesse surprise de notre génitrice, infirmière de son état tandis que notre père poursuivait ses études pour être médecin. Petit problème auquel il n’avait pas pensé : ce n’était pas un, ni deux embryons qu’elle abritait dans son utérus, mais trois. Des triplés… des garçons.
C’est Valérian qui a poussé son cri le premier, vite suivi par Valentin et Valéry qui ont agrandi la famille. Il va sans dire que c’est notre mère qui avait choisi les prénoms de ses fils qui se ressemblaient comme trois gouttes d’eau. Toute la vie de nos parents en a été chamboulée, mais au bout d’un an, ils avaient pris un rythme de croisière, jonglant entre les couches, les biberons… Toutefois, six mois plus tard, alors que notre mère pensait avoir attrapé un méchant virus, avec les résultats de la prise de sang en main, SURPRISE : deuxième grossesse, aussi inattendue que la première. Cette « catastrophe » faillit venir à bout de l’amour que nos parents se portaient… mais ils étaient forts heureusement, car une nouvelle étonnante les attendait le jour de la naissance de mon frère Romain : moi ! Romane Shane qui était restée planquée tout ce temps derrière son jumeau, calquant ses battements de cœur sur ce dernier et donc indécelable à l’échographie. Cette fois, c’est notre père qui avait décidé de nos prénoms.
Après quatre garçons, avoir une fille avait été une bénédiction pour nos parents qui m’avaient traitée en véritable princesse… mais ils ne furent pas les seuls. Valérian, Valentin et Valéry me couvèrent comme trois mères poules ayant un seul et unique poussin… Puis, plus nous vieillissions, plus ils devenaient protecteurs… et mon jumeau s’y mit également. Quatre chevaliers servants qui n’hésitaient pas à faire usage de leurs poings pour me défendre. Si à cinq ans, je trouvais ça mignon, à douze ça me plaisait beaucoup moins, car alors que mes amies flirtaient avec des garçons de notre âge, je devais composer avec trois adolescents grands, baraqués et un pré-ado qui prenait le même chemin que nos aînés. Et si eux ne se gênaient pas pour draguer, voire plus, si un mec s’approchait de moi à moins de dix mètres, il avait le droit aux regards glaciaux, aux intimidations puis aux coups s’il tentait un contact un peu plus direct.
Ce fut encore pire au collège, car si mes frangins perdirent une année – de la faute de notre mère qui ne leur avait donné qu’un tiers de cerveau chacun – Romain et moi en avions sauté une. De ce fait, nous étions tous les cinq dans la même classe… Moi à une table, l’un de mes frères à ma droite, l’autre à ma gauche, l’un devant et l’autre derrière. Fille unique, isolée au milieu de vingt-cinq élèves, mais aucun de ces imbéciles ne se rendait compte des moqueries et de l’ostracisme dont j’étais victime. Pourtant, malgré ça, je les aimais, ces abrutis. C’est pour cette raison que leur annonce jeta un froid sur le repas. Si mes quatre frères se serraient les coudes, que nos parents s’énervaient contre les quatre à la fois, je ne pensais qu’à une chose : ils m’abandonnaient !
CHAPITRE 1 ROMANE
C’est la pré-rentrée et je suis seule. Moi qui avais imaginé commencer cette année en compagnie de Romain, je me suis complètement fourvoyée. Les larmes me montent aux yeux en repensant à nos adieux sur le quai de la gare, quelques jours plus tôt. Quatre grands gaillards qui avaient choisi leurs voies professionnelles sans même en parler à quiconque. Et alors que j’entre en première année de prépa, ce qui me permettra par la suite d’intégrer les universités les plus prestigieuses, je me sens complètement désemparée, vide…
Pourtant, il faut que je me montre forte, car même si je suis bouleversée, je n’oublie pas qu’il en va de même pour mes parents qui ne s’attendaient pas non plus à une telle bombe. Sur leurs cinq enfants, quatre avaient signé un contrat qui les liait avec le département de la défense. Pendant un mois, ils seraient en formation initiale et, par chance, tous étaient dans le même régiment… mais comment feraient-ils ensuite ? Ils s’étaient engagés pour un an… tout ce temps de solitude pour moi… La liberté et la gloire pour eux, car ils se mettaient au service de la nation.
J’en suis là de mes réflexions lorsque je suis violemment bousculée au point de perdre l’équilibre et de tomber au sol, mes mains raclant sur le bitume.
– Eh ! Vous pourriez vous excuser, grondé-je.
J’avise aussitôt le groupe de cinq mecs qui vient de me dépasser sans même se soucier de savoir si je suis blessée. Le meneur de la troupe s’arrête tandis que je me relève avec peine, puis peste mentalement en remarquant mon jean déchiré. Il se retourne brusquement et je retiens un gémissement en le reconnaissant : Thiago Madini. Il avance vers moi puis me fixe avec tant de hargne que je me mords la lèvre apeurée…
– C’est à moi que tu causes, Shane ? m’assène-t-il en penchant son visage vers le mien.
– Tu m’as bousculée ! énoncé-je calmement sans lui montrer que je crève de trouille. Je suis tombée. La moindre des choses serait que tu t’excuses !
Il éclate d’un rire grinçant et, posant sa main sur mon épaule, me pousse volontairement. Il attend quelques secondes, tourne la tête à gauche, à droite puis ricane.
– Oh, pauvre petite Romane ! Tu es toute seule ? Tu n’as pas tes… gorilles pour te protéger ? Que vas-tu faire à présent que tes frères ne sont plus là pour faire régner la terreur ?
– Grandis un peu, soupiré-je, nous ne sommes plus en maternelle.
Il me saisit violemment par le bras et me pousse contre le mur tandis que trois de ses potes forment un barrage devant nous. Seul l’un d’eux reste près de nous, les sourcils froncés. Je reporte toutefois mon attention sur Thiago qui plaque ses mains de chaque côté de ma tête.
– Écoute-moi bien, salope ! persifle-t-il, soufflant son haleine fétide dans mon visage. Tu vas payer pour ce que tes frères m’ont fait subir ces deux dernières années !
– Tu aurais peut-être dû y penser avant de m’embrasser de force, grondé-je.
J’essaie de me montrer brave même si, à l’intérieur, j’ai envie de fuir en pleurant.
– Oh, crois-moi, lorsque j’en aurai fini avec toi, j’aurai obtenu bien plus qu’un simple baiser, susurre-t-il en tirant sur l’une de mes mèches.
– Tu sais, ce qui est génial lorsqu’on a quatre grands frères, déclamé-je en prenant une profonde inspiration, c’est qu’ils t’apprennent à faire ça !
Avant qu’il n’ait le temps de reculer, mon genou remonte violemment jusqu’à son entrejambe. Il pousse un hurlement et se laisse tomber à genoux sur le sol, ses mains plaquées sur son bas-ventre, le visage si pâle que je crois pendant un moment qu’il est sur le point de s’évanouir.
– Je vais te tuer, balbutie-t-il. Je vais faire de ta vie un enfer.
J’esquisse un pas sur le côté, puis un autre… et me retrouve nez à nez avec son pote qui n’est pas intervenu, mais qui me fixe intensément, avec désapprobation même, me semble-t-il.
– Tu n’aurais pas dû faire ça, me dit-il d’une voix rauque en se saisissant de mon poignet.
– Si tu ne veux pas subir le même sort que ton ami, je te conseille de me lâcher, lui signalé-je.
Nos regards se nouent un moment, puis il laisse glisser ses doigts si lentement sur le dos de ma main que je ne peux réprimer un frisson. Je cligne des yeux, le dévisage avec étonnement en me demandant s’il a ressenti la même chose que moi avant de me morigéner en avisant son air glacial. Je m’empresse de qu