Un pas décisif , livre ebook

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2019

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Abandonné alors qu’il était enfant pour une raison qu’il ignore, Enrique tient grâce à l’amour qu’il porte à son frère adoptif, Samuel. Danseur de hip-hop, il ne rêve que d’une chose : la célébrité pour le groupe dont il est chorégraphe. Pour cela, il ne recule devant rien, peu importe les conséquences.


Sous ses airs de petite fille riche, Rebecca cache une souffrance que personne ne peut comprendre. Elle est toujours prête à aider son amie, quitte à mettre sa propre vie en danger et salir le nom de son père.
Quand Rebecca et Enrique se rencontrent, leur monde est chamboulé. En apparence, elle est tout ce qu’il déteste et pourtant...


Le jeune homme peut-il se permettre d’ouvrir son cœur à cette femme ?



Est-ce qu’il lui fera assez confiance pour lui révéler ses secrets les plus sombres ?

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Publié par

Date de parution

12 novembre 2019

EAN13

9782819105459

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Un pas décisif


Emma Léane
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Je tiens à remercier mon éditrice Cyrielle pour la confiance qu’elle m’accorde à chaque fois.
Pierrette, merci beaucoup pour tout ce que tu as fait.
Merci à Martine pour cette magnifique couverture. Tu as su recréer l'ambiance du roman.
Merci à Danielle pour la correction.
Elodie, Maritza, Pauline, Lauren, Déborah, Elina, Aurélie, les filles… Merci pour votre boulot. Travailler avec vous est toujours aussi agréable et j’ai toujours autant de fous rires à lire vos avis.
Olivier et Loup, merci pour vos précieux conseils concernant le monde de la danse.
Je ne remercierai jamais assez mes proches pour leur soutien.
Isalyne, merci pour tes informations. Elles ont été très précieuses.
Maryline, Sophie et Ludovic, merci pour votre avis tout le long de l’écriture de cette romance.
Si vous faites partie des lecteurs de Célestine, je voulais essayer d’écrire autre chose que du fantastique. J’espère que ma plume vous plaira toujours autant dans ce nouveau registre.
Pour mes nouveaux fans, merci à vous de découvrir ce roman. J’espère de tout cœur que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j’ai eu à l’écrire.

À très vite.
Emma Léane
Tables des matières
REMERCIEMENTS
NOTE DE L’AUTEUR
PROLOGUE
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
ÉPILOGUE
NOTE DE L’AUTEUR
Tous les dessins représentant des images de danseurs sont la propriété de Lauren Ovamé.
À Rémy, mon frère de cœur...
Te voir danser est toujours un plaisir pour moi.
Tu as trouvé ta passion, ta Renaissance ….
Fais-nous rêver jusqu’à la fin des temps…
PROLOGUE
Installé sous un kiosque, je travaille ma chorégraphie en attendant mon ami.
Nous sommes en plein été. Le parc où je me trouve est noir de monde. Il se situe non loin d’une cité dont les HLM sont pour la plupart habités par des familles nombreuses, mais il est souvent calme ; c’est pour cette raison que je préfère pratiquer ma passion ici. Il possède beaucoup d’espaces verts avec des jeux pour enfants, des bancs qui permettent aux gens de se restaurer ou se poser et surtout le mirador où je me trouve actuellement.
Certains gamins se sont installés sur les escaliers et m’observent dans ma routine quotidienne pendant que leurs mères parlent entre elles ou s’occupent des bambins plus jeunes.
Depuis l’âge de cinq ans, je fais de la danse hip-hop pour le plus grand plaisir de Samuel et depuis le premier jour, je m’exerce tous les soirs, ou presque, afin de devenir le meilleur danseur de tous les temps. Seize ans que je m’entraîne nuit et jour sans relâche…
Samuel a monté un groupe de danse, il y a quelques années, et vise les gros tournois pour augmenter sa réputation. Il est de mon devoir de l’aider. Je sais que j’en suis capable. À côté, j’ai commencé à donner des cours de Salsa à quelques femmes riches ou des midinettes. Je préfère le break dance, mais il faut que je survive.
Abandonné par mes parents à la naissance, j’ai été ballotté de foyer en foyer jusqu’à ma rencontre avec Samuel.
Quand j’ai eu quatre ans, nous avons été adoptés par un couple qui ne pouvait pas avoir d’enfant. Si l’intégration de Sam s’est bien passée, la mienne fut plus difficile. Je hais tout ce qui touche de près ou de loin à l’argent et, malheureusement, notre nouvelle maison puait le fric.
Dès que j’ai atteint l’adolescence, je suis devenu un gosse à problème. Je ne volais pas, ne me droguais pas non plus, mais je ne souhaitais pas cette vie. Je n’ai jamais détesté mes parents adoptifs, mais je ne pouvais tous simplement pas vivre avec eux. J’ai quand même fait l’effort de rester auprès de « mon petit frère » parce qu’il ne voulait pas être seul, et surtout loin de moi, mais je ne convoitais rien qui appartienne à cette famille. Il a donc fallu que je trouve rapidement un moyen de gagner ma vie sans dépendre de qui que ce soit. La danse était ma seule distraction et un de mes atouts. C’est tout naturellement que je me suis servi de mon talent pour évoluer facilement dans le monde qui est le mien aujourd’hui. Je sais ce que je vaux et je connais mes limites.
Les gosses qui m’entourent poussent des cris de joie dès que j’effectue un head spin {1} parfait, avant de m’applaudir. Quelques adultes ont également rejoint la troupe d’admirateurs.
Après plusieurs enchaînements, je me relève pour boire un peu d’eau. Au même moment, une femme passe près de nous, et c’est bien la seule qui ne regarde pas dans notre direction. Habillée d’une robe moulante rose pâle qui frise le ridicule quant à sa longueur et des chaussures à talons aiguilles qui me feraient mal aux pieds, elle avance d’un pas décidé vers la sortie du parc. Je soupire en observant cette fille à papa qui me tape sur le système. Tout chez elle me hérisse le poil. Je ne suis pas le mec qui critique sans raison, mais ce genre de nana m’énerve au plus haut point.
Quand je redémarre mon activité préférée, j’entends de grands cris derrière moi :
– Aidez-moi ! Au voleur !
Je me retourne et remarque de suite l’origine du bruit : la demoiselle en question vient de se faire piquer son sac à main. Je suis tenté de faire le mec qui n’a rien entendu, mais mon côté bon samaritain prend le dessus et je me mets à la poursuite du pickpocket.
Je cours vite et le rattrape facilement. Je le connais de vue : c’est un jeune garçon qui, comme moi, n’a pas de chance, sauf que lui est à la rue.
– Donne-moi ce que tu as pris, lui ordonné-je en posant fermement ma main sur son épaule, et casse-toi avant qu’elle n’appelle la police.
– Je…
– Barre-toi, je te dis ! le coupé-je d’un ton sec.
Il me tend le sac avant de se sauver sans se retourner.
– Hey ! m’interpelle une voix dans mon dos.
Je me retourne et me retrouve nez à nez avec la jeune victime.
– C’est mon sac !
– Je sais !
Je le lui remets et me retiens de rigoler. Comment peut-on se promener avec des affaires hors de prix sans avoir peur de se faire attaquer ? Cette fille, bien que je ne la connaisse pas, m’exaspère. C’est dommage, elle est plutôt bien foutue.
Elle doit avoisiner le mètre soixante-dix sans ses affreuses chaussures parce que j’en mesure vingt de plus, et elle m’arrive au niveau des yeux. Ses cheveux ondulés et blond vénitien lui frôlent les épaules. Son beau regard vert met en valeur sa peau légèrement bronzée. Son maquillage est simple, mais parfaitement tracé. Dommage qu’elle sente l’argent à plein nez, elle aurait pu être intéressante.
– Heureusement que vous étiez là, merci beaucoup, répond-elle la voix un peu tremblante avant de regarder nerveusement autour de nous.
– Ne me remerciez pas, mais à l’avenir, pensez à moins vous exposer.
– Pardon ? s’offusque-t-elle.
– Je ne suis pas étonné que ce garçon ait voulu vous dérober, vous et pas une autre personne. Rien que votre sac à main appelle au vol.
– Je ne vous permets pas, vous ne me connaissez pas !
– Et fort heureusement ! Sur ce, bonne journée, mademoiselle !
Je repars sur ma « piste de danse » ne laissant pas à cette fille le temps de me répondre.
Par bonheur, je ne la recroiserai jamais.
1.
2 ans plus tard…

-Enrique-


J’observe pour la dixième fois Samuel se préparer pour son premier jour de cours. Il vient de rater un semestre complet à cause des tournois de danse. Ils nous prennent tout notre temps. Mon frère flippe d’être le nouveau de la classe. Heureusement pour moi, j’ai quitté les bancs de l’école, il y a quelques années, et je ne m’en porte pas plus mal.
– Tu vas arrêter de courir dans tous les sens comme un animal pris au piège ?
Il se retourne vers moi, le regard mauvais.
– Je déteste être le petit nouveau, mais je ne vois pas pourquoi je te parle de ça, tout te passe au-dessus de la tête.
Je n’ai surtout pas besoin de me retrouver assis à longueur de journée avec des gens qui pensent que leur avenir dépend des études qu’ils vont suivre. Ma vie me plaît comme elle est.
Bon, je dis ça, mais si mes parents adoptifs étaient beaucoup plus sévères avec moi qu’avec lui, je serais sûrement dans la même situation. Fort heureusement, ils ont compris depuis longtemps que me forcer à faire les choses n’arrangerait en rien notre relation. Je ne peux pas prétendre que je ne les aime pas, ce serait mentir, mais pour moi, ils ne sont rien de plus qu’un couple qui a voulu nous adopter, Samuel et moi. La vie ne nous a pas fait de cadeaux.
Depuis ma naissance, je survole les foyers. Je ne sais rien de mes parents biologiques et suis incapable de dire si cela m’arrange ou non. Je ne veux pas me poser de questions et préfère prendre la vie comme elle vient.
Le premier établissement qui m’a recueilli m’a simplement averti que l’un de mes deux parents était riche.
Comment ont-ils appris ça ? Et surtout, pourquoi m’ont-ils abandonné dans ce cas ?
Samuel a quatre ans de moins que moi. Il a eu moins de chance pendant ses séjours en famille d’accueil.
Même si j’étais un garçon ballotté de foyer en foyer, lui est resté au même endroit.
Le problème c’était son père : il était violent avec lui.
Pendant tout ce temps, Sam se faisait battre par cet abruti. Je me demande encore comment les services sociaux n’ont pas remarqué la viol

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