Un Noël hors du commun , livre ebook

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2021

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Mollie, fan incontestée de Noël, célibataire et maman du petit Charly, âgé de 9 ans, n’a que quelques jours pour trouver un lieu de vacances pour faire rêver son fils.


Grâce à l’aide de sa mère, elle trouve une opportunité incroyable : une semaine de vacances dans le village du père Noël.


Lorsqu’elle croise la route d’Eden, son cœur palpite au rythme des chants de Noël. En revanche, elle n’avait pas prévu qu’elle serait pourvue d’une mission très spéciale : sauver Noël.


Claus II réserve une surprise de taille à nos vacanciers, entre réel et imaginaire, la frontière est souvent mince.


Mollie parviendra-t-elle à sauver Noël ? Parmi les cadeaux sous son sapin, trouvera-t-elle un beau brun pour lui réchauffer le cœur ?

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Date de parution

15 octobre 2021

Nombre de lectures

23

EAN13

9782493219138

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Un Noel
hors du commun
 
 
DÉDICACE
 
 
 
 
Émilie De Mot
Un Noel
hors du commun

 
 
 
 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2021, Émilie De Mot
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 10/2021
ISBN numérique : 978-2-493219-13-8
ISBN papier : 978-2-493219-14-5
 
 
Table des matieres
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Epilogue
Remerciements

 
À ma mère, une fan incontestable de noël, qui a su me transmettre sa passion pour les fêtes de fin d'années.
Merci à toi.       
 
Chapitre 1
« Tu te comportes trop comme une enfant ». Voilà ce que m’a dit Jules en me quittant hier soir lors du repas qu’il avait organisé spécialement pour me larguer. Sympa, non ? Oui, bon, c’est vrai que j’aime faire des bonshommes de neige et dévaler des pentes en luge. Mais qui a dit qu’à 39 ans on n’a plus le droit de le faire ?
C’est vrai qu’avec ses cheveux gominés en arrière, ses costumes trois pièces bleu marine légèrement trop courts, il n’avait rien de l’homme idéal, mais il m’apportait une certaine sécurité, une stabilité. Jules est quelqu’un de très raisonnable, il me canalisait et m’empêchait de faire des folies que j’aurais amèrement regrettées. Je me souviens de la fois où j’ai dû partir en vacances seule alors qu’on devait y aller ensemble. Monsieur avait une réunion ultra importante de dernière minute avec le big boss de sa boîte. En revenant cet été-là, j’avais les cheveux bleus et un piercing au téton. Il m’a fait enlever la teinture et mettre un joli brun par-dessus, mais je vous rassure, j’ai réussi à garder le piercing. Heureusement que je l’avais écouté à cette époque, car deux jours après j’apprenais que mon boss ne supportait pas cette extravagance.
Notre relation était un peu comme ça : il disait, et moi je faisais. Maintenant que j’y pense, je le regrette beaucoup. J’ai quand même pas mal de caractère, j’aurais dû ne pas me laisser faire, mais ça me plaisait que quelqu’un s’occupe de moi. Un bon psychologue dirait sûrement que je cherchais en lui le père que je n’ai jamais eu. Je ne l’ai jamais connu. Ma mère n’a pas de photos ni d’informations le concernant, c’était une relation secrète, car mon père n’avait pas le droit d’être avec une femme comme elle. Le « comme elle » reste une énigme…
J’ai vécu avec ma mère et son défilé de beaux-pères potentiels. Tous les deux ou trois ans, son « chéri parfait » changeait de prénom. Une fois Paul, puis Bernard, Diego, et j’en passe. Depuis cinq ans, elle s’est enfin posée avec Henry. La soixantaine, brun, grand, retraité de la SNCF. Il est plutôt sympa, alors lorsque ma mère a commencé à lui reprocher des choses, je lui ai remis les pendules à l’heure et dit qu’à son âge il serait peut-être temps de se caser une bonne fois pour toutes. Elle m'a avoué un peu plus tard que ma petite mise au point lui avait ouvert les yeux et que désormais elle avait décidé de rester avec Henry.
Assez parlé des autres, je vais me présenter rapidement pour que vous me cerniez un peu mieux. Je suis Mollie, j'ai le bel âge de 39 ans, brune aux yeux bleus, je suis maman d'un petit garçon de 9 ans d'une précédente relation, mais j'y reviendrai plus tard et je viens de me faire larguer. Je reprends le flambeau familial comme dirait ma mère. Les filles de la famille sont très indépendantes chez nous. Enfin, à part moi. Jules m’a larguée hier soir et je me sens déjà perdue.
Mon fils étant chez son père pour la semaine, j’ai tout le temps de me morfondre, entre les murs de mon mini appartement parisien. Charly est un petit garçon très intelligent pour son âge, mais au caractère de cochon, comme son père. Il navigue entre l’appartement de 40m² de sa mère et le loft hyper luxueux de mon ex. Avec Sylvain, on est resté ensemble pendant 4 ans, Charly est arrivé très vite dans notre vie. Au bout de 14 mois, nous passions de deux à trois et tout roulait comme sur des rails. Du moins, je le croyais. Lorsque Charly a eu 3 ans, j’ai découvert que Sylvain, ce traître, voyait une autre femme. Il m’a sorti l’excuse bidon de la routine qui s’est installée entre nous, le fait que je fasse passer mon fils avant lui… Il a trouvé toutes les excuses possibles pour expliquer son acte et que je lui pardonne. Mais c’était mal me connaître, on me la fait pas à moi : tu me trompes, tu me perds !
Bon, ça suffit de ressasser le passé. Concentrons-nous sur la rupture de la veille que je dois digérer. J’ai décidé d’inviter Juliette, ma meilleure amie, pour une petite soirée pizza / Netflix, histoire de me changer les idées. Sinon je risque de passer mon temps dans le noir à manger des chips et du chocolat. Juliette et moi nous connaissons depuis tellement longtemps que je ne compte plus les années, sinon on se prendrait un gros coup de vieux. J’ai 39 ans, mais je ne veux surtout pas vieillir. C’est peut-être bien ça mon problème après tout. J'aime profiter de la vie, aller à des concerts, m’amuser, danser, voyager, sortir toute nue un soir en montagne pour dévaler les pentes (mauvais souvenir d’une soirée un peu trop arrosée et qui avait fini en défis plus fous les uns que les autres). J’aime aussi rester tout simplement toute la journée sur mon canapé à jouer aux jeux vidéo. Le souci, c’est que les hommes de mon âge sur lesquels je tombe ne sont pas du tout dans le même état d’esprit. En général, ils pensent avant tout à leur carrière, leur image, et passent carrément à côté de leur vie.
Je me dis que c’est une bonne chose, en fin de compte, que Jules m’ait larguée comme une vieille chaussette. Maintenant, j’ai du temps pour profiter et faire des choses un peu moins… barbantes, dirons-nous. Il faut juste que je reprenne mes marques en tant que mère célibataire. Ne pouvoir compter que sur soi me fait quand même un peu peur, faut l’avouer.
La sonnerie de la porte d’entrée me sort de mes pensées, Juliette est enfin arrivée !
— Salut, ma belle ! Je viens avec les renforts ! me dit-elle en me tendant un pack de bières.
— Tu es merveilleuse, lui réponds-je en la serrant dans mes bras.
— L’autre naze t’a larguée alors ?
Pour mon amie, Jules a toujours été « le naze en costume », elle ne l’a jamais apprécié. Bien trop « propre sur lui » et fier de sa personne à son goût. Donc là, elle doit jubiler.
— Arrête de sourire, andouille ! Je suis en deuil, moi !
— En deuil d’une relation merdique. Tu le sais aussi bien que moi, ma poulette, réplique-t-elle.
— Certes, mais me retrouver seule à mon âge, ce n’est pas génial ! En plus avec un fils de neuf ans, personne ne voudra de moi !
— C’est vrai qu’avec tes rides en plus…
— Oh, la garce ! Pas de pizza pour toi ! plaisanté-je.
— Alors, je reprends mes bières !
— OK, OK, tu as gagné ! Reste !
On décide de se mettre  Love Actually  à la télévision. Juliette râle un peu, car regarder un film d’amour n’est pas la meilleure méthode pour oublier qu’on vient de se faire larguer. Mais, devant mon regard de chien battu, elle finit par accepter.
Autant je suis fan des films d’horreur, autant je peux aussi aimer les films à l’eau de rose. Là, clairement, je me suis laissé guider par la brochette de beaux acteurs pour le choix du film. Entre Hugh Grant, Colin Firth et mon petit chouchou Liam Neeson, je suis servie en matière de testostérone.
C’est donc armée d’une pizza au chèvre miel encore brûlante dans une main, d’une canette de bière dans l’autre que je vais m’asseoir aux côtés de Juliette sur le canapé. J’ai un peu de mal à suivre les dialogues du film, il faut dire que mon amie n’est pas réputée pour être muette. C’est même tout l’inverse, je ne vais jamais au cinéma avec Juliette, car elle y va de son petit commentaire sur quasiment chaque scène importante. La dernière fois, c’était pour un film d’animation japonais et elle m’avait carrément spoilé la fin sans s’en rendre compte. Depuis ce jour, je choisis scrupuleusement les films qu’on regarde en m’assurant que je les ai bien vus auparavant.
 
* * * * *
Soudainement, une musique de Lady Gaga retentit. Je vois le prénom de Sylvain s’afficher sur l’écran de mon téléphone. Mince, qu’est-ce qu’il peut bien me vouloir celui-ci ! Vu que Charly est chez lui en ce moment, j’espère qu’il ne lui est pas arrivé quelque chose. Je décroche alors et prends une voix douce et sensuelle (oui, j’aime lui montrer que je vais très bien et qu’il a beaucoup perdu en me trompant, même tant d’années après… je suis un poil rancunière, c’est vrai.)
— Allô ?
— Salut, Mollie. Tu vas bien ?
— Euh oui, mais pourquoi tu m’appelles ? Y’a un souci ?
— Non, rien de grave, mais…
— Accouche.
— En fait, je suis en train de planifier les vacances et je devais avoir notre fils avec moi pour Noël, mais ça ne va pas être possible. J’ai une grosse formation qui vient de s’ajouter fin décembre.
— Comme d’habitude… Et donc, tu fais passer ton travail avant ton fils…
— Arrête, Mollie, tu sais bien que je fais tout ça pour lui aussi.
— Oui,

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