Un jardin sur le toit , livre ebook

icon

32

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2015

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

32

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2015

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

De retour au collège, en cinquième, Lohan, Sandy, Cerise et Tim sont confrontés à des inondations dramatiques. Atterrés par ce désastre, les amis auront besoin de l'aide d'un grand frère pour construire un projet de prévention à leur portée, installé en secret au sein même du collège.

Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

25 décembre 2015

Nombre de lectures

1

EAN13

9782958579265

Langue

Français

Un jardin sur le toit
 
 
 
 
LOLA KYGRYF  
Bienvenue en cinquième
 
Cette rentrée est plus simple que l’année dernière. Lohan connaît le collège, et il retrouve Cerise, Sandy et Tim dans sa classe.
 
Il a un regard de pitié pour les « petits sixième », à l’air l’air apeuré. Il en accompagne même un, Quentin, qui cherche le centre de documentation et d’information : le CDI. La bibliothèque, comme dit Maman. Elle parle comme si les ordinateurs n’existaient pas.
 
Lohan est un peu moins serein quand il découvre ses professeurs. A l’instinct, il sent qu’il ne va pas s’entendre avec son professeur principal, sans trop comprendre pourquoi.
 
Cet instinct se révèle juste. Lohan est terriblement distrait ; il oublie très souvent un livre, un cahier, ou même son stylo. Le professeur principal le remarque toujours et quand Lohan oublie, également, d’apprendre son cours, il se retrouve avec une heure de colle. A faire signer par les parents.
 
Maman lui dit que ce n’est pas trop grave, qu’elle non plus n’apprenait pas toujours ses leçons. Elle dit aussi c’est pour ça que ses parents l’ont mise en pension.
 
Quant à papa, il écrit en rouge sur le billet de colle qu’une seule heure de colle, pour une note d’un et demi sur vingt, ce n’est pas cher payé. 
 
Lohan est mort de honte. Heureusement le surveillant n’a pas l’air d’y prêter attention quand il se présente pour sa retenue.
 
Il passe une heure sur une leçon qu’il aurait pu apprendre en cinq minutes à la maison. Ce n’est pas très agréable. En plus papa va lui faire repasser toutes ses leçons une par une les quinze prochains jours. Comme si on pouvait être passionné par les outils agricoles au Moyen-Âge.
 
— D’accord, ils ont inventé la charrue ! Qu’est-ce que ça change ? dit-il à Papa.
 
— Mais ça change tout ! De quoi était couvert le pays à l’époque ?
 
— Je n’en sais rien, moi ! De villes ?
 
— Non.
 
— De champs ?
 
— Non plus. Qu’est-ce qu’il y a d’autre ?
 
— Si ce n’est ni la ville, ni la campagne, je ne vois pas, réplique Lohan.
 
— Des forêts. Et si tu veux transformer les forêts en champs, il faut…
 
— Couper les arbres. J’ai compris. Avec la charrue ?
 
Papa s’énerve et dit que Lohan le fait exprès. 
 
— La charrue va aider à enlever les racines. Après avoir coupé les arbres, bien sûr. 
 
Et ainsi de suite. Entre ça et les histoires de chevaliers, Lohan n’en peut plus. Le cours de français se passe aussi au Moyen-Âge !
 
Lohan étudie une « chanson de geste ». Il n’a pas bien compris de quoi il s’agit et quand il a répondu au professeur que c’était une histoire de mime lui aussi a dit qu’il le faisait exprès. Pourtant, « mime » et « geste », ça se ressemble, non ?
 
C’est l’histoire d’un chevalier qui se balade avec un lion au milieu de phrases abominablement compliquées. Lohan n’arrive pas à suivre le fil. Et quand on lui pose des questions, il répond à côté, évidemment. Maman, ça la fait rire.
 
— Je ne comprends pas pourquoi on étudie des histoires aussi compliquées à l’école, déclare Lohan.
 
— Si tu ne vois pas ça à l’école, tu ne le verras jamais, répond Maman. Le Moyen-Age, c’est comme la chaise sur laquelle on est assis. Elle n’est peut-être pas confortable, mais sans elle on serait assis par terre et on aurait encore froid aux fesses. C’est le fondement de notre civilisation.
 
— Et pourquoi ça te fait rire ?
 
— Parce que « fondement », ça veut dire à la fois « fondation » et « derrière ».
 
Maman aussi aime les mots que personne ne comprend. Et elle a un humour très spécial. C’est plutôt gênant.
...

Voir icon more
Alternate Text