Un, deux, trois, Nous irons au bois , livre ebook

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Alors qu’ils sont en vacances en Corse, Matteo Costa, un policier de la Criminelle, et sa petite amie, Jordan MacDonald, échappent de justesse à un accident de voiture. Comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme est convoquée à une réunion de famille qui se déroulera sur l’île de Righ Eilean, dans les Hébrides Extérieures, au large de l’Écosse.


Matteo accepte de suivre Jordan et fait la connaissance de sa grand-mère, Marie-Élisabeth MacDonald, ainsi que du reste de sa famille. Malheureusement, une tempête phénoménale les bloque sur l’île et les systèmes de communication sont tous sabotés. Le policier apprend qu’il y a longtemps, le grand-père de Jordan aurait été assassiné et que son meurtrier serait aujourd’hui parmi eux. Costa suppose que Marie-Élisabeth n’a plus toute sa tête, mais quand un premier meurtre est commis, il doit se rendre à l’évidence et le séjour tourne au cauchemar.


Coincé sur une île avec un criminel diabolique en liberté, sans arme et sans moyen scientifique, Matteo n’a que son flair et son intelligence pour mener l’enquête et tenter de débusquer le coupable.


Dans ce huis clos angoissant, Matteo Costa parviendra-t-il à arrêter l’assassin avant qu’il ne commette un autre meurtre ? Une seule vérité demeure : il faut toujours se méfier des apparences et dans cette citadelle écossaise, perdue dans une tempête effroyable, elles pourraient être mortellement trompeuses...

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Date de parution

30 mars 2017

Nombre de lectures

288

EAN13

9782374534411

Langue

Français

Présentation
Alors qu’ils sont en vacances en Corse, Matteo Costa, un policier de la Criminelle, et sa petite amie, Jordan MacDonald, échappent de justesse à un accident de voiture. Comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme est convoquée à une réunion de famille qui se déroulera sur l’île de Righ Eilean, dans les Hébrides Extérieures, au large de l’Écosse.
Matteo accepte de suivre Jordan et fait la connaissance de sa grand-mère, Marie-Élisabeth MacDonald, ainsi que du reste de sa famille. Malheureusement, une tempête phénoménale les bloque sur l’île et les systèmes de communication sont tous sabotés. Le policier apprend qu’il y a longtemps, le grand-père de Jordan aurait été assassiné et que son meurtrier serait aujourd’hui parmi eux. Costa suppose que Marie-Élisabeth n’a plus toute sa tête, mais quand un premier meurtre est commis, il doit se rendre à l’évidence et le séjour tourne au cauchemar.
Coincé sur une île avec un criminel diabolique en liberté, sans arme et sans moyen scientifique, Matteo n’a que son flair et son intelligence pour mener l’enquête et tenter de débusquer le coupable.
Dans ce huis clos angoissant, Matteo Costa parviendra-t-il à arrêter l’assassin avant qu’il ne commette un autre meurtre ? Une seule vérité demeure : il faut toujours se méfier des apparences et dans cette citadelle écossaise, perdue dans une tempête effroyable, elles pourraient être mortellement trompeuses…


***




Gilles Milo-Vacéri a eu une vie bien remplie. Après des études de droit, il vit pendant quelques années de multiples aventures au sein de l’armée puis entame une série de voyages sur plusieurs continents afin de découvrir d’autres cultures. C’est un auteur protéiforme, explorant sans cesse de nouveaux territoires. Le polar ou le thriller, le roman d’aventures inscrit dans l’Histoire ancienne ou plus contemporaine, les récits teintés de fantastique, se sont imposés à lui en libérant complètement sa plume de toutes contraintes et révélant un imaginaire sans limites. Au-delà d’une trame souvent véridique, le suspense et les intrigues s’imposent dans ses romans, apportant une griffe particulière à ses publications. Un pied dans la réalité la plus sordide, l’autre dans un univers étrange où tout peut devenir possible, Gilles Milo-Vacéri surprend ses lecteurs avec des textes au réalisme angoissant. Il aime conserver un lien étroit et permanent avec son lectorat, comme lors des dédicaces au Salon du livre de Paris, lors de rencontres en province ou grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et son blog officiel qu’il anime très activement.

Blog officiel
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Un, deux, trois, Nous irons au bois
Gilles Milo-Vacéri
À Caroline, Entre chaque ligne de ce livre, ton ombre est présente et ton soutien absolu. Parce que tu me donnes tout, Je te dédie ce roman… Mille tendresses.
Prologue
En Écosse…

La nuit était déchirée par les éclairs et le tonnerre grondait. La tempête soufflait sur l’Atlantique, levant des paquets de mer qui se jetaient sur les récifs dans un fracas assourdissant. De l’autre côté de l’île, la Mer des Hébrides s’acharnait sur les falaises et le sol tremblait sous les coups de boutoir des lames frappant régulièrement la roche de granit. Nulle âme humaine n’aurait osé affronter les éléments qui se déchaînaient sur l’Île de Righ Eilean, située au sud de l’archipel des Hébrides Extérieures.
La forêt qui recouvrait l’îlot au Nord était à l’unisson des flots démontés et l’on y entendait des troncs séculaires craquer, protester sans toutefois jamais céder aux bourrasques qui ressemblaient maintenant à un ouragan.
Au Sud de l’île, le château était plongé dans le noir et sa silhouette se détachait à peine sur le ciel sombre. Le vent mugissait en se déchirant aux remparts du bâtiment principal et des deux tours carrées. Quand la foudre frappait, une clarté, aussi brusque que fugitive, laissait aisément deviner l’une de ces vieilles citadelles médiévales, bien restaurées et aujourd’hui habitées.
Contrairement à l’extérieur, un silence sépulcral régnait dans la vieille bâtisse du XVᵉ siècle. Les éclairs apportaient de temps à autre une lumière violente qui permettait de distinguer des blasons sur les murs avec des armes entrecroisées, de vieilles armures, certaines soigneusement entretenues, d’autres incomplètes, ou encore d’anciens meubles massifs en chêne, reposant sur un dallage cathédral qui avait été certainement foulé et usé par les maîtres des lieux depuis l’origine.
Pourtant, tout n’était pas silencieux.
Dans le grenier, l’on entendait un petit bruit régulier et une voix enfantine qui récitait une comptine.
— Un… deux… trois, nous irons au bois !
La petite fille avait huit ou neuf ans. Elle était simplement vêtue d’une chemise de nuit blanche et finement brodée qui dissimulait ses pieds. On remarquait surtout sa longue chevelure blonde qui descendait jusqu’au bas des épaules. Son visage était angélique, sa voix douce et elle chantait juste.
— Quatre… cinq… six, cueillir des cerises !
Elle lançait une petite balle de cuir qui rebondissait sur le mur face à elle et qui, après avoir pris de l’élan sur les dalles du sol, lui revenait dans les mains.
Soudain, elle se tut et s’immobilisa. Se tournant lentement vers le coin le plus sombre du grenier, sa petite voix s’éleva et devint plaintive :
— Dis… pourquoi personne ne veut jouer avec moi ?
Seul le silence lui répondit.
— Et toi, tu veux bien jouer avec moi ou me raconter une histoire ?
Elle se dirigea vers l’endroit où elle seule semblait voir quelqu’un. Le tonnerre retentit, roula longtemps et fit vibrer les murs puis d’autres éclairs illuminèrent le grenier.
La jolie petite fille avait disparu et l’on entendait plus que sa voix lointaine :
— Sept… huit… neuf, dans mon panier neuf !
I
— Je retire ce que j’ai dit ! Ça valait la peine de marcher si longtemps pour venir sur cette plage.
Appuyé sur un coude, Matteo Falco contemplait le corps de sa compagne, Jordan MacDonald. Son index suivit les courbes harmonieuses et sensuelles du dos de la jeune femme. Dieu, qu’elle est jolie ! songea-t-il. Malgré ses origines britanniques, elle n’était que contrastes merveilleux et paradoxes ensorceleurs. Brune aux yeux bleus, elle avait la peau laiteuse d’une blonde. Très intelligente, elle parlait plusieurs langues et un français sans aucun accent. Loin du flegme de sa terre natale, Jordan était un volcan en toutes choses, dans les moments sérieux ou lorsqu’elle riait, surtout quand elle lui faisait divinement l’amour.
— Dis, au lieu de me chatouiller, tu ne veux pas me remettre un peu d’écran total sinon, avec ce soleil de fou, je vais cramer ! Et si j’ai des coups de soleil, mon cher monsieur, ce soir ce sera ceinture !
Ils rirent ensemble, très complices. Depuis huit mois qu’ils sortaient ensemble, tout était parfait. Peut-être trop, même. Matteo était fonctionnaire de police, capitaine au sein de la prestigieuse Brigade Criminelle de Paris. Il avait ainsi réalisé le rêve de sa vie et bien entendu, son métier débordait régulièrement dans sa vie privée. Depuis qu’il la connaissait, son instinct l’avait averti que Jordan cachait quelque chose de plus ou moins important et cela demandait beaucoup de patience pour ne pas poser de questions embarrassantes. Leur couple était parvenu à ce point de non-retour où l’engagement définitif des sentiments reposait sur une confiance absolue et réciproque, normalement induite par une parfaite connaissance de l’autre. Après son échec avec Laurence, il avait fui les histoires sentimentales et – c’était bien connu – moins on les cherchait, plus elles vous tombaient sur le coin du nez, sans crier gare ! Aujourd’hui, il en était certain, Matteo était tombé amoureux de Jordan, malgré ce doute qui l’habitait.
Elle se tourna vers lui.
— Eh bien, Mat ? Tu es tout rêveur… Tu m’as entendue, au moins ?
— Oui, bien sûr. Ne bouge pas !
Il prit le sac de plage et y trouva le tube salvateur. Tandis qu’elle se rallongeait sur le ventre, il déposa la crème et commença à étaler l’écran total. Sa peau était soyeuse, chaude, et le soleil soulignait ses courbes, créant des ombres qui dessinaient une féminité éblouissante.
Ils étaient enfin en Corse, cette île de Beauté qui était avant tout son lieu de naissance, son seul refuge depuis toujours et le berceau de sa famille. Venir ici avec Jordan avait été un rêve et il s’était enfin concrétisé, pour son plus grand bonheur, même si pour cela il avait dû affronter les affres d’un voyage aérien.
Il n’y pouvait rien, toucher son corps réveillait tous ses instincts et il sourit béatement, conscient de sa chance.
Pourtant, les questions rejaillirent au secret de son esprit. Il fonctionnait ainsi. Tant qu’il n’avait pas trouvé de réponse à une question, que ce soit dans une enquête ou dans sa vie privée, Matteo ne renonçait jamais. Têtu comme une mule corse , disait-on de lui dans son service, il faisait tout pour parvenir à ses fins, quitte à épuiser ceux qui l’entouraient.
Si Jordan était mariée ou si elle lui cachait des détails plus graves, il l’aurait senti depuis longtemps. Il n’avait pas osé faire de recherches sur elle dans les fichiers de police, préférant apprendre de sa bouche une quelconque révélation, si toutefois elle en avait à faire. Cette situation l’horripilait et il essayait toujours de lui poser des questions sur son passé, sa vie, et à chaque fois, la jeune femme se débrouillait pour ne pas répondre ou se montrer évasive.
Quand il massa ses fesses, il dérapa légèrement et elle râla pour la forme en cherchant à lui échapper. Ce qui l’amusa d’autant plus qu’ils avaient encore fait l’amour le matin même, avant de quitter l’hôtel.
— Eh, ne t’avise pas à en faire trop, hein ? Sinon, je ne réponds plus de rien. Je te viole sur la plage !
Il secoua la tête, déjà excité. C’était son effet Jordan, comme il disait, incapable de résister à ses charmes ainsi révélés par son minuscule maillot de bain deux-pièces.
— Les jambes aussi ?
Jo

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