183
pages
Français
Ebooks
2019
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Publié par
Date de parution
13 décembre 2019
Nombre de lectures
12
EAN13
9782819104384
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
J’ai quitté mes parents le jour de mes dix-huit ans pour m’installer à Deeplake.
Malheureusement, j’enchaîne les mauvaises rencontres et ma vie bascule irrémédiablement. Ma belle histoire d’amour se transforme en véritable cauchemar et j’ignore comment m’en sortir, comment me préserver de lui. Et des autres.
Je vais découvrir la vraie signification de la peur.
Entre menaces, trahisons, meurtres et manipulations, le danger rôde à chaque coin de rue.
Publié par
Date de parution
13 décembre 2019
Nombre de lectures
12
EAN13
9782819104384
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Un aller simple pour DEEPLAKE
C.N. FERRY
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Les Guerriers de l’ombre (la saga)
Brad et Cassie
Chasseurs de démons (saga)
Jeux Malsains (saga)
No Choice (saga)
Not Allowed
Monde Obscur
Carpe Diem
Rebelle
***
Aux Éditions Elixyria :
Follow your heart
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Merci à mes bêtas, à ma correctrice, pour avoir traqué les fautes et les incohérences.
Merci à Virginie pour la sublime couverture.
Merci à vous, lecteurs et lectrices, de me suivre. J’espère que vous apprécierez cette nouvelle histoire.
Bonne lecture.
C.N. FERRY
Table des matières
Remerciements
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Prologue
Lola
Je suis arrivée à Deeplake il y a quelques semaines, dès le jour de mes dix-huit ans. J’ai pris un studio meublé avec mes maigres économies et j’ai décroché un job de barmaid au Neptune. Je ne pouvais plus vivre chez mes parents – je ne les supportais plus –, alors je les ai fuis. J’avais prédit mon coup, ce qui m’a permis de mettre un peu d’argent de côté pour concrétiser mon projet et ne pas me retrouver à la rue.
J’ai flashé sur Cameron dès que je l’ai vu entrer dans le bar où je travaille. Sa gueule d’ange m’a plu tout de suite. Il traine toujours avec les trois mêmes gars, j’imagine qu’à eux quatre, ils forment une sorte de bande. Mais voilà, lui ne me remarque pas ! Pire, j’ai l’impression d’être transparente à ses yeux.
Ce soir, je décide d’en parler à ma collègue, Christie, qui est ce qui se rapproche le plus d’une amie pour moi.
— Comment je peux faire pour qu’il me voie ?
— Qui ?
— Le mec, là-bas, habillé tout en noir.
Elle fronce les sourcils en regardant dans la direction que je fixe, puis elle grimace.
— Cameron Desta ?
Je hoche la tête pour lui confirmer.
— Il traîne une sale réputation, laisse tomber.
Je n’ai pas écouté sa mise en garde. J’aurais peut-être dû. Elle est du coin, moi pas. Je me suis obstinée, je voulais qu’il s’intéresse à moi.
— Il est tellement canon ! je m’exclame.
Christie hausse les épaules avant d’approuver.
— T’as qu’à lui rentrer dedans avec un plateau ou lui renverser une boisson dessus.
L’idée est atroce et tentante à la fois. L’une des serveuses, qui se fait appeler Perle , et que je trouve un peu prétentieuse, s’approche de moi pour me demander un soda. Au même moment, j’aperçois Cameron qui se lève, c’est ma chance. Je remplis un verre d’eau à la hâte sous les yeux exaspérés de la jeune femme qui réalise que je ne m’occupe pas de sa commande. Puis, je sors de derrière le comptoir et fonce à la rencontre du beau brun, là, c’est le drame. Mais une tragédie programmée. Je le heurte et le liquide se déverse sur sa jolie chemise blanche qui n’est pas boutonnée jusqu’en haut.
— Putain ! râle-t-il en reculant de deux pas.
Il plante ses yeux dans les miens et me foudroie du regard.
— Je suis désolée, bredouillé-je.
Aussitôt, ma patronne apparaît. À croire qu’elle guettait dans l’ombre l’arrivée d’un incident !
— C’est un accident, j’affirme. Je vais réparer.
Elle m’explique que je dois conduire monsieur Desta dans la partie « privée » pour l’aider à se nettoyer ; ce que je fais. L’idée de me retrouver isolée avec lui me plaît assez. Je lui propose donc de me suivre et le beau Cameron m’emboîte le pas, exaspéré, malheureusement.
Je déverrouille la porte, referme derrière lui et marche dans le long couloir jusqu’au battant indiquant « toilettes » ; de l’autre côté, ce sont les vestiaires du personnel et, au fond, le bureau de ma supérieure. Là, j’entre et nous nous retrouvons devant les lavabos. J’attrape une serviette pour essuyer l’eau sur sa chemise, néanmoins il arrête mon geste.
— Tu ne veux pas que je la sèche ?
— On n’a pas élevé les cochons ensemble, il me semble. C’est Monsieur Desta .
OK. Il est super en colère.
— Madame Lanisse a dit que je devais t’aider à te nettoyer.
Cette fois, il ne me reprend pas. Je l’approche avec le linge sauf que Cameron ne me laisse pas le toucher.
— Qu’est-ce que tu veux ? crache-t-il sans me lâcher des yeux.
Là, tout de suite, face à sa rage, je n’en suis plus très sûre. Christie a eu une très mauvaise idée !
— Juste t’aider.
Il ricane, mais n’est absolument pas sexy, c’est plutôt dans le genre diabolique, flippant.
Cameron prend la serviette que je tiens encore entre mes mains et la jette négligemment dans l’un des lavabos.
— Tu sais qui je suis ?
Je hoche la tête pour toute réponse.
— Cameron Desta, le fils du maire de Deeplake, croit-il bon de préciser. La ville appartient à mon père. Il est propriétaire du Neptune !
Je ne connaissais pas ce détail et me fiche un peu de le savoir, sauf s’il menace mon job.
— T’es comme toutes ses pétasses qui se trémoussent devant moi en espérant une attention !
OK, c’est vraiment très mal engagé ! J’aurais dû davantage réfléchir avant d’agir. Je pensais qu’il avait de l’humour, c’est mort. Je viens de griller toutes mes chances avec lui. Peut-être devrais-je lui proposer de repartir à zéro.
Il me balance sans douceur contre le mur carrelé derrière moi, malmenant mon dos.
— J’en ai rien à foutre de toutes les garces qui bavent devant moi ! aboie-t-il.
Je déglutis difficilement. Le message est très clair.
— Je suis désolée, m’excusé-je.
Cameron me fixe de son regard noir, voire menaçant, il m’a fait passer toute envie de m’acoquiner avec lui.
— Je crois qu’on devrait y aller.
Il s’esclaffe comme si j’avais sorti la vanne la plus drôle qu’il ait jamais entendue et me saisit par les épaules. Il me secoue comme un prunier en me hurlant dessus. Ce type est affreux !
Je commence à avoir peur. Il ressemble à un possédé qui voudrait me faire du mal. Je suis tétanisée et n’arrive pas à bouger, alors je subis sa rage. Jamais il ne me gifle, par contre il me brutalise, me cogne contre la cloison. Mon dos est meurtri, je dois avoir des hématomes sur les biceps et les poignets quand il me les serre. Puis il me plaque contre les lavabos et relève ma jupe tout en se collant à moi.
— Je vais te donner ce que tu veux.
Je le pousse fermement, l’empêchant de me toucher, le faisant ricaner.
— Je t’aurai quand tu ne t’y attendras pas !
Il recule et fait quelques pas dans la pièce. Je souhaite fuir, mais mes jambes me supportent difficilement. Je demeure immobile en espérant qu’il parte ou disparaisse.
— Ne t’avise pas de jouer contre moi ou ça se passera très mal pour ta petite gueule, me prévient-il. Mon père est puissant, toi… tu n’es personne.
Sur ces gentils mots, il tourne les talons et s’en va. Je me laisse glisser contre le mur à ma gauche, jusqu’à me retrouver assise. Je pleure.
Chapitre 1
Lola
Je dois me protéger de Cameron. Ce mec est taré. Dire que je le trouvais canon, que je voulais le connaître davantage… À présent, je hais ce connard. Je lui souhaite le pire. C’est une personne imbue d’elle-même, arrogante, brutale… Une ordure.
J’aurais pu porter plainte pour agression. Mais à quoi bon ?
Je sais bien que son père est blindé de thunes et que je n’avais aucune chance. Je me serais fait crucifier par ses avocats. Alors j’ai fermé ma gueule. Néanmoins, je ne suis pas stupide et il est hors de question que je me retrouve encore à la merci de ce type. J’ai une idée. Et il faut rapidement que je la concrétise.
Je ne compte pas en informer Christie, je ne veux pas qu’elle s’inquiète ou finisse par découvrir la vérité à propos de l’ange des ténèbres qui fréquente le Neptune un peu trop souvent à mon goût. Encore ce soir, le monstre est là, à me lancer des coups d’œil qu’il croit discrets. J’ai envie de vomir.
Ordure ! Plus jamais tu n’auras l’occasion de m’approcher.
Je m’avance près de Lewis, le barman avec qui je ne parle quasiment jamais. C’est un grand black baraqué qui fait fondre la gent féminine, mais il est gay.
— Hey, j’ai besoin d’un tuyau.
Il me regarde en attendant que je poursuive et je me jette à l’eau.
— Je ne suis pas en ville depuis longtemps, mais assez pour avoir remarqué que le quartier où je vis n’est pas sûr.
C’est un petit mensonge, mais il est inutile de mettre Lewis au courant.
— Est-ce que tu sais à qui je dois m’adresser pour me procurer un flingue.
Le barman n’éclate pas de rire, c’est déjà ça. Il plante son regard au fond du mien, semblant me sonder. Puis il soupire.
— OK. Je ne vois pas. Mais je peux te filer le numéro de mon cousin, il est dans les mauvais coups, il devrait pouvoir te dépanner.
— Merci.
Lewis le cherche dans son téléphone et me le note sur une serviette en papier avant de me la tendre. Je le remercie à nouveau en espérant que ce jeune pourra m’aider.
— Il se prénomme Jo.
J’acquiesce d’un hochement de tête, mets le précieux sésame dans la poche arrière de mon jean et reprends mon travail. J’attends ma pause pour le contacter. Je m’isole dans la partie privée, dans le vestiaire des employés, et enregistre les chiffres dans mon smar