Toi. Moi. Et les étoiles T4 , livre ebook

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2017

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Elle s'est enfuie. Il ne pensait jamais la retrouver.



Elle a bravé la tempête.


Il pensait avoir échappé à la sienne.


Aujourd’hui, les rôles s’inversent.


Ethan et Livie, ensemble, se lancent dans une nouvelle quête du passé.


Mais sera-t-il prêt à l’accepter ?


••••••


Si vous aimez les grandes histoires d’amour, le suspense et les tabous, cette lecture est pour vous !


"Mon plus gros coup de cœur de livre de romance! "


"Nelly écrit avec une telle sensibilité, qu'on en ressort transformé!"


"Une série bouleversante, mes mains en tremblent encore!"


Craquez pour une romance intense et laissez-vous emporter par un tsunami d’émotions fortes


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Publié par

Date de parution

08 décembre 2017

Nombre de lectures

53

EAN13

9782955987568

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Nelly Weaver
 
 
 
 
 
 
Toi. Moi.
Et Les étoiles
 
 
©Nelly Weaver, 2022. Tous droits réservés.  
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
Ce livre est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnages ou des lieux réels serait utilisée de façon fictive. Les autres noms, personnages, lieux et événements sont issus de l’imagination de l’auteur, et toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
Site de l’auteur : www.nellyweaver.fr
 
contact@nellyweaver.fr
 
ISBN : 9782955987568
Quand tu aimes quelqu’un, tu le prends en entier, avec toutes ses attaches, toutes ses obligations. Tu prends son histoire, son passé et son présent. Tu prends tout, ou rien du tout.
R.J Ellory
Anima-Wajdi Mouawad
 
 
Prologue
Livie
 
 
 
 
Le service vient de se terminer. Je devrais être pressée de rentrer. Je devrais me réjouir de retrouver Ethan. Mais ce n’est pas le cas. Nous nous sommes tellement éloignés l’un de l’autre depuis qu’il sait. Depuis qu’il sait tout.
Il n’y a pas que la mort de Will qui plane comme une ombre entre nous. Non. En lui faisant lire mon journal, je lui révélais le vrai moi. La fille que je cachais.
 
Celle qui me fait peur.
 
Celle qui a agressé Amy dans les vestiaires.
 
Celle qui dort en moi attendant patiemment le moment pour surgir.
 
Il a pu saisir chacune de mes pensées, chacun de mes mots qui retraçaient tout ce que nous avions vécu depuis que la psy de l’hôpital m’avait suggéré de poser sur papier ce que je me refusais d’énoncer à voix haute. C’était un pari risqué de tout lui dévoiler. Il a pu ainsi se rendre compte de l’étendue de mes mensonges, mais j’espérais au fond de moi que cela lui prouverait une fois pour toutes que j’avais pris la plus grande décision de ma vie. Je ne ferai plus marche arrière et il avait le droit de tout savoir.
Mais l’espoir que nos sentiments soient assez forts s’amenuit de jour en jour. Et la nuit dernière, pour ne rien arranger, il m’a surprise. Je ne sais pas ce qui m’a poussée à consulter le site internet de l’agence de mon père. Je ne peux pas l’expliquer, car je ne le sais pas moi-même.
 
Je range mes affaires dans mon vestiaire tandis que j’entends Hayley discuter avec Cédric derrière moi, mais je ne prête pas attention à ce qu’ils disent. Mes pensées sont trop noircies par le trou dans mon cœur. Celui qu’Ethan a laissé, mais que j’ai moi-même provoqué.
Je referme mon casier et prends la direction de la sortie.
— Tu n’as pas l’air dans ton assiette, ça va avec Ethan ? me demande Cédric.
Hayley me jette un coup d’œil. Elle espère toujours que j’arriverais à persuader Ethan de lui parler, mais aujourd’hui, ce n’est pas vraiment ma priorité. Je hausse les épaules en lui répondant :
— Ça va.
S’il y a bien une personne avec qui je n’ai pas envie de discuter de mon couple, c’est Cédric. Bien qu’il ait fini par accepter qu’il ne se passera rien entre nous, je me vois mal lui en parler. De toute façon, je ne peux rien dire, à personne. Comment pourrais-je présenter les choses ?
 
— En fait, on est en froid depuis que je lui ai avoué avoir participé à un meurtre et avoir passé pratiquement toute notre relation à lui mentir, mais j’espère bien qu’il va me pardonner.
 
Ridicule.
 
Je suis ridicule d’espérer.
 
Je devrais peut-être me résoudre et lui rendre sa liberté. Le laisser partir. Peut-être qu’au fond, il sait que tout est fini, mais qu’il se sent redevable envers moi. Pour le bébé. Pour cette culpabilité qui le ronge, la même qu’il partage avec mon frère.
Fred nous salue d’un air bougon. Il n’est déjà pas très souriant d’habitude, mais en ce moment, c’est encore pire. Il peut même être particulièrement exécrable. Heureusement pour nous, dans ces cas-là, il passe le plus clair de son temps dans son bureau, nous évitant ses piques cinglantes pour un badge de travers ou tout autre détail insignifiant. Nous rejoignons le parking et Hayley s’éloigne au moment où Cédric se tourne vers moi :
— Écoute, je sais que ça doit te paraitre bizarre après… ce qui s’est passé entre nous, mais…
— Il ne s’est rien passé, je m’empresse de lui répondre.
Il sourit, émet un rire et lâche :
— Merci pour le rappel…
Je me mords la joue en me rendant compte combien j’ai pu le blesser. Après tout, pendant un instant, je ne l’ai pas repoussé et sa présence me faisait du bien alors qu’Ethan était à Cover- Road.
— Excuse-moi , Cédric. Je ne suis pas très douée dans ce genre de situation.
Il hoche la tête et reprend :
— Bref, je voulais simplement te dire que j’avais compris, je ne tenterai plus rien, mais si tu as envie de parler… on est toujours amis, non ?
Je souris.
— Bien sûr, mais tout va bien, ne t’inquiète pas.
Je n’attends pas sa réponse et m’éloigne.
 
J’ignore mon cœur blessé.
 
J’ignore la douleur qui me donne envie de hurler.
 
J’ignore ces sensations réveillant le besoin de tout plaquer.
 
Je me mets au volant et prends la direction de chez nous. Chez lui. Je ne sais plus vraiment. Je n’aurais peut-être pas du réemménager avec Ethan aussi rapidement. Je n’ai toujours pas rendu mon appartement, je crois qu’au fond de moi, je savais que j’avais besoin d’une porte de sortie, juste au cas où.
Je m’arrête à un feu rouge alors que les larmes montent en écoutant la radio. Il s’agit d’un titre de Ed Sheeran. Une chanson qui me parle beaucoup trop. Un amour né pendant l’enfance… Perfect, un titre tellement évocateur…
« J’ai trouvé une femme, plus forte que quiconque. Elle partage mes rêves, j’espère qu’un jour je partagerai sa maison. J’ai trouvé l’amour, pour supporter plus que mes secrets. Pour transmettre de l’amour, pour porter nos enfants. Nous sommes encore des enfants, mais nous nous aimons. »  
Je ferme un instant les yeux au moment du refrain, me laissant imprégner par ma propre tristesse. Quand le feu passe au vert. Je braque sur le côté, trop chamboulée pour continuer ma route.
« Bébé, je danse dans le noir en te tenant dans mes bras Pieds nus dans l’herbe, en écoutant notre chanson préférée Quand je t’ai vue dans cette robe, tu étais si belle Je ne mérite pas ça, chérie, tu es parfaite ce soir »  
Je sors de la voiture alors que cette chanson m’atteint bien plus que je ne pouvais l’imaginer.
L’idée de me retrouver dans cet appartement me comprime le cœur. L’idée de le voir s’éloigner de plus en plus me fait tellement mal. Et je me sens seule, si seule de ne pas pouvoir en parler à qui que ce soit. Je ne peux pas expliquer ce qui se passe. Seuls Greg et Ethan peuvent comprendre et il m’est impossible de verbaliser tout ce que je ressens. Alors je sais, il faut que je le fasse. Je dois lui rendre sa liberté. Pour lui, je dois le faire. Cette idée déchirante est la seule solution.
Je me relève et remonte en voiture essayant de trouver les mots pour lui expliquer. Je répète mon discours plusieurs fois dans ma tête et , au moment de me garer en bas de notre immeuble, je l’aperçois marcher dans ma direction. Il doit revenir de chez Jenny. Il m’avait prévenue qu’il passerait la voir ce soir. Ils s’entendent bien, trop bien parfois, même si j’essaie toujours de faire en sorte que cela ne m’atteigne pas.
Je sors de la voiture, les mains tremblantes me disant que c’est maintenant. Si j’attends, je n’en aur ai plus le courage. Il n’est plus qu’à quelques pas de moi quand j’ouvre la bouche pour lui expliquer que nous devons parler, mais je n’en ai pas le temps. Avant même qu’un son ne sorte, il prend mon visage entre ses mains et plaque ses lèvres contre les miennes.
La surprise de ce geste me coupe les jambes et je m’agrippe à sa veste pour ne pas tomber. Même s’il continuait à m’embrasser, même s’il me faisait l’amour, ce n’était plus mon Ethan. Et pourtant, là , à cet instant, tout mon corps s’éveille parce que je sais que c’est lui. Il est revenu. Ses mains se resserrent sur ma nuque alors que sa langue me dévore à tel point que j’ai du mal à suivre le rythme. Et puis, il écarte son visage doucement du mien avec un sourire que je n’avais pas vu depuis longtemps.
Ses pouces passent sur mes joues, mes yeux ne pouvant se détacher des siens. J’avais préparé ce que je devais lui dire et maintenant, je ne suis plus décidée. L’espoir se fraye un chemin, comme une décharge soulageant le poids dans mon cœur.
— Celui qui me séparera de toi n’est pas encore né ma puce, me dit-il.
Je ris, me disant que ce soir, c’est moi-même qui étais sur le point de le faire. Pourtant, en le voyant ainsi, je me demande si l’espoir ne serait pas permis tout compte fait. Sommes-nous en train de reculer pour mieux sauter, ou ai-je le droit d’espérer au risque de souffrir , d’autant plus ?
— J’étais sur le point de te dire quelque chose, mais après un tel baiser je ne sais plus ce que je veux, je lui avoue.
Il se met à rire en répondant :
— Ouais, j’embrasse plutôt bien, hein ?
J’éclate de rire devant son aplomb et secoue la tête.
— Je suis très sérieuse.
— Moi aussi ! réplique-t-il.
Ses iris pétillent de malice, des reflets argent scintillant au milieu de ses prunelles émeraude.
Après toutes c es années, j’ai remarqué combien ses yeux pouvaient exprimer son humeur. S’il est en colère, le vert de ses iris s’assombrit à tel point que c es taches grises disparaissent peu à peu. Quand il est d’humeur légère par contre, elles s’illuminent et je ne me lasse jamais de les voir briller. Lorsqu’il souffre, son regard vire au noir, aussi sombre que l’obscurité. C’est ce que j’ai vu le jour où il s’est énervé à propos d’Hayley. Elle fait remonter en lui des souvenirs douloureux. Mais là, tout ce que je vois, c’est de l’amour. Un amour qui pourrait bien effacer mes de

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