The forgotten Brother , livre ebook

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Passer de la prison à une maison de luxe en un claquement de doigts, c’est ce qui vient d’arriver à Asher King.


Orphelin depuis le décès de son père, il ne s’attendait pas à découvrir qu’il avait une mère et un frère jumeau, qui ont une existence complètement différente de la sienne.


Il aura fallu moins de 24h pour le projeter dans une nouvelle vie. C’est alors que tout se bouleverse dans son esprit.


S’il n’a pas pu avoir la chance d'Allan, il n'a pas dit son dernier mot et Savannah, la petite amie de ce dernier, sera la première à en faire les frais.


Sous les couches de mensonges tissés au fil du temps, la vérité peut-elle émerger ? À quel prix ?

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Date de parution

28 avril 2023

Nombre de lectures

14

EAN13

9782384720118

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2023, Wylia A
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 04/2023
ISBN numérique : 978-2-38472-011-8
ISBN papier : 978-2-38472-012-5
Wylia A
 
 
Originaire du Nord de la France, je suis l’heureuse maman des deux enfants, venus compléter l’amour qui me lie à mon incroyable mari.
 
Tombée dans les livres dès mon plus jeune âge grâce à ma maman, je m’y noie avec passion et délectation. Cette échappatoire au monde réel m’a happée au point de faire germer en moi des histoires, des personnages, des univers, qui hurlent à mon cerveau de leur donner vie.
 
Grâce au soutien de ma famille, j’ai osé sauter le pas. Depuis lors, ce besoin de voyager croit d’un projet à l’autre. Je me promène au fil de mes envies dans les scénarios qui n’ont d’autre but qu’emporter mes lecteurs avec moi loin de leur quotidien, le temps d’un roman.
Table des matières

Prologue : Sortie
1. Libre
2. La rencontre
3. Troublé(e)
4. Résister
5. Confrontation
6. Que la partie commence
7. Ennemis ou alliés
8. Chassez le naturel, il revient au galop
9. Accepter
10. Show à la Magic Mike
11. Lendemain de soirée
12. King VS Wells
13. Revue de presse
14. Ne pas craquer
15. Le retour
16. Fais ce que je te dis
17. C’est qui le patron ?
18. Team bourrique ou team Sauvage
19. Action ou vérité ?
20. Rien ne sert de parler, il vaut mieux agir
21. L’art de peindre
22. La vérité n’est pas toujours bonne à apprendre
23. Tenue de soirée oblige
24. Rupture
25. Soirée arrosée
26. Fuis-moi…
27. Je te suis…
28. Le temps d’une randonnée
29. Tenir ses promesses
30. Le début de la fin
31. Auprès de toi
32. Rester
33. Fais-moi oublier
34. Dire au revoir
35. Loin de toi
36. Sortir la tête de l’eau
37. Se souvenir
38. La clé à nos questions
39. Vers l’avenir
40. Mon évidence
Épilogue
Bonus :
Remerciements

 
Prologue : Sortie
 
Asher
 
Je m’appelle Asher King, le plus hilarant dans tout ça, c’est qu’Asher signifie heureux, et est-ce que je suis heureux ? Assurément que non ! Quant à mon nom de famille qui veut dire Roi, eh bien, là, on tape dans le mille et je peux l’affirmer sans aucune prétention, car je sais sans l’ombre d’un doute que je suis le roi des connards, le roi du sexe et le roi de cette prison.
Ici, tout le monde me mange dans la main, ou presque, cependant, allez savoir pourquoi, car je n’ai rien entrepris pour. Je ne suis qu’un stripteaseur fauché qui s’est fait choper en dealant un peu, enfin, beaucoup de drogue à une soirée mondaine. Mais on ne se réinvente pas, j’ai fait ce qu’il fallait pour m’en sortir, point barre. Quand tu as un père qui est mort en te laissant des tonnes de dettes sur la gueule, tu mets tout en œuvre pour survivre et dans mon cas, trémousser mon corps de dieu grec ne suffisait pas à payer tout ce merdier, alors lorsqu’on m’a proposé de vendre, c’était ma seule solution. Qu’aurais-je pu faire d’autre ? Gigolo ? Hors de question ! Je ne baise pas n’importe qui, mon sexe ne se satisfait pas du bas de gamme ! Non, lui, je lui offre ce qu’il y a de mieux. En général, les brunes à grosse poitrine au ventre plat et à la peau aussi blanche que la neige, lui donnent entière plénitude. Pourquoi je parle de mon sexe à la troisième personne ? Parce qu’il est mon partenaire et un partenaire, on ne le traite pas comme un vulgaire objet. Puis à deux, on réalise des merveilles !
 
— King ! Tu sors ! crie le gardien.
 
J’ai très bien entendu ce qu’il vient de me dire, malgré tout, je ne cille pas, même si je sais pertinemment que c’est mon jour de sortie. J’ai pris cinq ans, mais je suis libéré au bout de seulement trois, pour bonne conduite. Pour être sincère, rien ne m’attend dehors et ça m’emmerde de quitter ma famille, car même si la plupart sont de gros enfoirés, certains sont presque devenus des frères, comme Mickaël. Il a été mon pilier ici et c’est quelqu’un de bien. S’il est là, ce n’est pas sa faute, mais à cause d’une erreur judiciaire, comme beaucoup en sont victimes. J’ai envie de crier tellement j’ai la rage de sortir avant lui. Je suis coupable et c’est moi qu’on libère. Bordel, et après, on veut me faire croire qu’il y a une justice !
Je suis seul dans ma cellule contrairement à d’habitude, car Mickaël est soi-disant parti s'aérer, seulement, il ne m’aura pas. S’il n’est pas là, c’est uniquement pour ne pas me voir partir. Ici, tout le monde déteste les au revoir. Voir quelqu’un s’en aller, ça nous ramène instantanément à nous et à notre décompte avant notre libération.
Je n’en reviens toujours pas, à tel point que je suis encore allongé sur ce vieux matelas pourri, à regarder la couchette du dessus et à écouter les bruits qui résonnent. Ici, le silence ne reprend jamais ses droits, pas même la nuit. Il y a constamment quelqu’un qui parle, qui crie, qui frappe ou encore qui pleure. Tandis que les pas du gardien sont de plus en plus proches, je ne cesse de réfléchir et de me demander comment c'est possible. Quand on m’a annoncé il y a quelques jours que j’allais sortir, alors que je n’ai même pas réclamé une réévaluation de mon dossier, je suis tombé littéralement sur le cul, pourtant, les affaires que je compte donner à mon ami, qui trônent au bout de mon lit, m'affirment que c’est le départ.
 
1. Libre
 
Asher
 
— T’es sourd ? m’assène le gardien en tapant de son pied dans ma couchette.
— Fous-moi la paix ! Je suis là depuis trois ans, alors quelques minutes de plus ou de moins, qu’est-ce que ça changera ?
— J’ai eu ordre de te faire bouger le cul le plus vite possible, quelqu’un t’attend dehors.
— Tu dois te tromper de mec, Jerry, je n’ai plus personne, ironisé-je.
 
Je ne quitte pas mon pieu, après tout, j’ai raison, il doit forcément y avoir erreur. Quelques minutes de plus ou de moins, ça ne va pas changer grand-chose à ma vie. Je n’avais plus que mon père et il est mort, quant à ma mère, je ne l’ai pas connue, elle a succombé en couche. Dès mon premier cri, j’étais voué à être seul et à errer comme un piètre clébard. Il ne faut pas s’y méprendre, mon père m’a donné tout son amour et a tout fait pour moi. Malheureusement, on était pauvres, alors, il se tuait au travail tous les jours, me laissant souvent seul pour que je puisse avoir un toit sur la tête. J’ai dû grandir plus vite que la plupart des gamins, au lieu de jouer aux jeux vidéo ou au ballon, moi j’effectuais le ménage et je préparais à manger en attendant qu’il rentre. Je ne me souviens même plus d’un jour où il serait venu me chercher à l’école ou qu’il me serait venu en aide pour mes devoirs. Je n’étais pas un orphelin, toutefois, j’ai pratiquement vécu comme tel. J’ai dû me débrouiller seul, mais après tout, je ne peux pas lui en vouloir, tout ce qu’il faisait, c’était pour mon bonheur. Alors, quand je repense à ce que Jerry vient de me dire, je ne peux m’empêcher de rire, car je sais avec certitude qu’il n’y a personne qui m’attend dehors, j’en mettrais mes deux couilles à couper.
 
— King, je suis sérieux, bouge-toi ! hurle-t-il en me tirant par le bras, si bien que je manque de me ramasser au sol.
— C’est bon, je viens ! Pas besoin d’être si violent… dis-je en soufflant. Laisse-moi le temps de dire au revoir et j’arrive.
— Tu sais que tu me gonfles quand tu t’y mets ? râle-t-il en sortant de ma cellule.
 
Debout au milieu de cette minuscule pièce qui m’a retenu pendant trois ans, je fais un adieu silencieux. J’ai comme la sensation de quitter mon chez-moi, d’être foutu à la porte. Je souris lorsque je regarde les tonnes de dessins que j’ai griffonnés sur les murs en béton afin de décorer un peu. Souvent, Mickaël s’amusait à me mettre au défi sur les ébauches dont je devais agrémenter notre cellule, et on passait des heures à nous raconter nos vies. Enfin, surtout la sienne, car si moi je n’ai personne, lui a toute une famille qui l’attend. Il est marié depuis 6 ans et père de deux enfants. Chaque jour, il vit la peur au ventre de les perdre du fait d’être enfermé dans ce trou à rats. Si seulement, je pouvais faire quelque chose pour le sortir de là…
Machinalement, je referme mon lit comme si j’allais venir m’y coucher à nouveau ce soir, pourtant, j’ai bien peur que cette nuit, mes draps ne soient déjà réchauffés par un autre. Une fois terminé, je retire de ma poche le peu d’argent que j’ai gagné en travaillant à la blanchisserie et que je n’ai pas dépensé, puis le dépose sur le lit de mon ami. Il en fera bon usage, j’en suis certain. Avec, je lui donne tout ce qui ne me servira plus à l’extérieur, une barre de céréales, un crayon, un carnet et des chaussettes, car ici, tout le monde s’amuse à les dérober tant elles sont une denrée rare. En somme, vraiment pas grand-chose. Si un jour on m’avait dit que je serais nostalgique de quitter les dealers, voleurs et autres tarés, je ne l’aurais pas cru.
Pour la dernière fois, j’enfouis mes mains dans les poches de ma combinaison de prisonnier et je suis Jerry en longeant les couloirs, octroyant des signes de tête à tout va aux autres détenus. Personne ne pipe mot, mais au fond, je suis conscient que pour chacun d’eux, ce qui est surtout difficile, c’est de savoir qu’eux seront encore là ce soir tandis que moi, je s

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