205
pages
Français
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2022
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Publié par
Date de parution
27 mai 2022
Nombre de lectures
43
EAN13
9782379933127
Langue
Français
Birdy est photographe pour mannequins, mais son grand rêve est d’intégrer le National Geographic. Or à ce jour, les seules bestioles qu’elle immortalise sont bipèdes et, certes, à poil, mais pas au sens où elle l’espérerait... Voilà un bail que ces messieurs les mannequins ne la font plus fantasmer, surtout depuis que son cœur a été piétiné par l’un d’entre eux.
Alors quand elle revient de voyage et découvre dans son lit Asher Tate, le top model le plus en vogue du moment, elle voit rouge. Elle ne le connaît pas personnellement, mais elle ne le supporte pas sur les réseaux sociaux. Trop musclé, trop imbu de lui-même, trop selfie-man. Et en plus, elle apprend que son grand frère a prévu de l’héberger chez eux ...
OK, Asher est très sexy, mais il est surtout très agaçant et très joueur avec elle.
No soucy, Birdy sait riposter, quitte à devenir un brin aigrie.
Pourtant, un soir, ils vont passer un deal. Elle l’autorise à squatter chez elle, il l’aide à sortir avec celui qui arrive tout en haut de sa longue liste de critères de l’homme idéal.
Et si la séduction et l’arrogance n’étaient pas les seules choses qu’Asher Tate maîtrisait parfaitement ?
S’il était bien plus que cet « australopithèque orgueilleux
Publié par
Date de parution
27 mai 2022
Nombre de lectures
43
EAN13
9782379933127
Langue
Français
STUPIDE DEAL
EMMA LANDAS
L’auteur est représenté par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
Nom de l’ouvrage : Stupide deal
Auteur : Emma LANDAS
Suivi éditorial : Sarah Berziou
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mai 2022
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Modèle : David Carrion Deniz
Photographe : Miguelanxo
ISBN 978-2-37993-313-4
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 978-2-37993-312-7
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
Table des matières
Prologue
Chapitre1 – Hey, Boucle d’or !
Chapitre 2 – Je reconnais que c’est vrai, des culs, j’en ai vu en pagaille
Chapitre 3 – You get pecker
Chapitre 4 – J’emmerde Nick Bateman
Chapitre 5 – Mon ego n’a pas besoin d’un mannequin à la noix pour être gonflé
Chapitre 6 – Pas un chasseur… LOL !
Chapitre 7 – Le prince charmant a un abonnement à YouPorn
Chapitre 8 – Mens sana in corpore sano
Chapitre 9 – Tu n’es qu’une garce
Chapitre 10 – Dommage qu’il porte un jogging et pas un petit short…
Chapitre 11 – Tout est toujours lié au sexe
Chapitre 12 – Zone interdite
Chapitre 13 – Encore faudrait-il que je sois attiré par sa sœur, n’est-ce pas ?
Chapitre 14 – Sortir avec Asher ? Seigneur, quelle horreur !
Chapitre 15 – Non mais tu as vu la taille de son engin !?
Chapitre 16 – Redoutable Max
Chapitre 17 – Et soyez sages, tous les deux
Chapitre 18 – Les torses comme le tien devraient porter un panneau de signalisation ou être équipés d’un airbag
Chapitre 19 – Oh, ah, bah, zrrr, hmm, hi !
Chapitre 20 – Max la pétaxe
Chapitre 21 – Cerveau à nouveau sur « on »
Chapitre 22 – Dis-le, dis-le
Chapitre 23 – La marche de la honte de Cersei Lannister
Chapitre 24 – Nom de Dieu, elle a pleuré !
Chapitre 25 – Qu’est-ce que tu attends ?
Chapitre 26 – Tu veux que je te raconte quelque chose sur moi, Birdy ?
Chapitre 27 – Seigneur, Jésus, Marie, Joseph et plus si affinité !
Chapitre 28 – Abalone Cove Beach
Chapitre 29 – Y a du soleil dans ma tête
Chapitre 30 – Vade… retro… satanas !
Chapitre 31 – Dale a tu cuerpo alegría Macarena/Aaama-ziiiing Graaaace…
Chapitre 32 – Fais gaffe, je connais des pas de capoeira
Chapitre 33 – Mais toi tu l’étais…
Chapitre 34 – Et maintenant ?
Chapitre 35 – Je ne suis pas amoureux d’elle
Chapitre 36 – Comme un boomerang
Chapitre 37 – Je m’appelle Birdy et je suis enchantée de te connaître, Asher Tate
Chapitre 38 – J’attendrai qu’elle soit prête, et ce, aussi longtemps qu’il le faudra
Épilogue
Bonus
Remerciements
Playlist de Stupide Deal disponible sur Spotify et sur la chaîne YouTube d’Emma Landas
À mes chers mannequins qui osent ponctuer mon travail quotidien…
« Quand je vois un mannequin, je sais ce que je vais faire sur lui. C’est comme si j’avais le coup de foudre. Je tombe amoureux. »
Yves Saint Laurent
« Moi aussi, Yves, moi aussi… »
Emma Landas
Prologue
California Love – 2Pac, Roger, Dr. Dre
« — La baise brutale, c’est pas forcément ma came au réveil, mais si tel est ton souhait… »
Voilà. Ça, c’est la magnifique entrée en matière d’Asher Tate, les premiers mots qu’il m’a offerts le jour où nous nous sommes rencontrés. Enfin, ce ne sont peut-être pas tout à fait ses premiers mots, mais c’est en tout cas ce que moi, j’ai retenu de cette merveilleuse entrevue !
Mais quelle grosse menteuse !! Really !? C’est tout ce que tu as « retenu » !? Je dis : haha, LOL !
Alors elle , c’est une de mes petites voix intérieures, probablement la plus enquiquineuse de toutes. Le mieux est de faire comme moi, à savoir l’ignorer.
Je disais donc que tels ont été les premiers mots d’Asher Tate à mon égard. Qu’on se rassure, ceux qui les avaient éventuellement précédés n’étaient certainement guère plus éloquents, d’où le fait que je les aie oubliés… Et il est bon de préciser que l’éloquence est une qualité à laquelle je tiens particulièrement. Tout comme la spontanéité, d’ailleurs.
Qui est Asher Tate ?
C’est un mannequin plutôt en vogue que je trouve bien trop musclé, bien trop arrogant. Dans le game , on lui a attribué le titre de roi du selfie et de la story Instagram !
Oh, mille excuses. Qui je suis, moi ?
Je ne suis rien de plus que Birdy, une Californienne, adepte des joggings chill . Une jeune femme qui ne sait ni chanter, ni danser, ni pratiquer la capoeira, et ça, vraiment, il serait utile qu’à l’avenir je m’en souvienne… Ah, et je suis aussi une machine à rêves. En réalité, je suis multifonctions, car je suis également une machine à bourdes, une machine à désillusions, à complexes, à humiliations en tout genre… Bref, une fille comme les autres, quoi !
Sauf que moi, j’ai été passer un deal avec un top model.
Chapitre 1 – Hey, Boucle d’or !
Candy Shop – CryJaxx, Junior Charles
Birdy
Il fait chaud.
J’ai faim.
J’ai sommeil.
Je suis énervée.
C’est trop lourd.
Je pue.
Eh bien, ça y est, je crois que j’ai tout dit !
Voici tout ce que je ressens, tout ce que je me permets d’enfin lâcher, alors que je passe la porte de chez moi.
Si je m’étais avouée cette longue liste avant, c’est simple, j’aurais déjà pété une pile depuis un moment. Or, cela n’aurait été bon ni pour moi ni pour l’équipe avec laquelle je bosse, idem pour les autres passagers de l’avion.
Je viens de survivre à quarante-huit heures de vol entre Bali et Los Angeles, affrontant deux escales à Singapour et Tokyo, en plus des quinze heures de décalage horaire. Je suis affamée, lessivée, vidée, éreintée et tout ce qui se termine en « ée ». Assoiffée !
J’abandonne dans l’entrée ma valise qui pèse une tonne, ainsi que mes Converse, puis me précipite sur le frigo dont j’extrais une bouteille d’eau quasi glacée. J’en descends plusieurs gorgées, la replace au frais avant de marquer une pause, le visage calé quelque part entre du beurre allégé et une meute de yaourts bio. Bon sang ce qu’il fait bon là-dedans… Les yeux fermés, je m’octroie quelques minutes de fraîcheur. Pur bonheur en cours. Ou presque, parce que ladite fraîcheur amène malheureusement avec elle une fragrance nauséabonde de produits appartenant à mon frère. Sûrement des trucs à base de chou. Beurk. Je grimace, rouvre mes yeux de concert et referme le frigo dans un geste sec. Mon frère est un obsédé du bio et de tout ce qui entre dans la catégorie healthy . Un grand défenseur de la cause végétale, le frérot !
Autre caractéristique, il est maniaque – et moi, hyper bordélique, selon sa définition, of course ! Mais attention, pas le genre qui rend service parce qu’il adore ranger, non. Lui, il fait plutôt partie de cette espèce pénible qui râle tout le temps après vous parce que vous n’avez pas placé les couverts comme il faut dans le tiroir, pas suspendu le torchon de cuisine de la bonne manière…
J’avoue, ça donne au moins l’avantage de vivre dans une maison toujours nickel, comme je peux le constater à l’instant. Nope , rien ne traîne dans la pièce principale que je balaie des yeux. Seule une boîte en carton, estampillée du logo d’une pâtisserie locale, est abandonnée sur le plan de travail de la cuisine.
Les sourcils froncés, je soulève le dessus de la boîte, interloquée à l’avance par le fait qu’elle puisse réellement contenir quelque chose de sucré. Noah ne mange jamais de sucre, voyons ! Pourtant, elle renferme bien une dizaine de donuts, aussi gras que sucrés. Cela dit, perso, je n’ai déclaré aucune guerre à tout ce qui est calorique. Je repère donc le plus gros beignet, m’en saisis et l’engloutis tout aussi vite.
Mmm, miam ! Comme dirait l’autre, « l’appétit vient en mangeant » ! Et comme j’avais déjà super faim, eh bien, donut numéro 2 et donut numéro 3 se retrouvent en moins de deux dans mes mains. J’en cale un entre mes incisives, puis m’active à récupérer mon nécessaire de toilette dans ma valise afin d’effacer cette fois un autre point de ma liste : « Je pue ».
Comme je suis une sœur parfaite – selon ma définition, of course ! –, je me faufile jusqu’à la salle de bains sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller mon frangin. Il est encore très tôt, je doute que Noah apprécie que je le tire de sa nuit, laquelle a dû commencer il n’y a pas plus de quatre, max six heures. Mon frère est un oiseau nocturne qui ne se couche que très rarement avant trois heures du mat’. C’est ça la vie d’artiste ! Catégorie à laquelle j’appartiens également, mais dont je n’honore malheureusement pas les codes, puisque je suis plutôt du genre à m’endormir à vingt-deux heures. J’ai eu ma période fêtarde, mais ça, c’était avant…
Chez les Desgranges, nous sommes tous « artistes ». Parents, enfants, chacun de nous quatre travaille dans un domaine différent, mais qui reste plus ou moins artistique. Du coup, nous comprenons parfaitement la soif de réussite et les sacrifices que chaque membre de la famille doit faire pour atteindre l’objectif qu’il s’est fixé, ou s’était fixé. Car pour mes parents, le succès a déjà sonné à leur porte et s’est solidement installé dans leur vie. Papa tenait le plus grand restaurant français du quartier huppé de Santa Monica et maman a joui d’une carrière d’actrice – la si célèbre Anna Evans – qui l’a suffisamment comblée pour qu’elle l’ait stoppée il y a peu. Si bien que, malgré leur petite cinquantaine, ils sont partis en retraite anticipée sur les terres natales de mon père, dans le sud-est de la France.
Noah, lui, est mannequin – d’où la chasse aux saloperies sucrées – et sa double nationalité franco-américaine lui a déjà permis d’accéder aux plus grandes agences de modèles sur les deux continents. Quant à moi, je… je suis photographe et… et mon objec