Sombres héros , livre ebook

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Parmi les crabes, le plus gros se cache au fond du panier...


Antoine Fouget, la quarantaine, est détective privé de son état. En ce début d’été particulièrement étouffant, le travail se fait attendre... Jusqu’à ce que surgisse un nouveau client inespéré, Waringue, un assureur très particulier qui va l’entraîner dans une enquête brève mais intense où s’entremêleront joueurs de football au faîte de leur gloire, starlette de cinéma aux appas insolents, agents marron, menteurs de tout poil, etc. Qui a tué qui ? Le cash back est-il un bon moyen pour amasser une fortune ? Mais, au fait, où se trouve au juste le vrai bonheur ?... »




Un roman, court, bâti comme un film de Lautner. Les fondamentaux du roman noir s’y retrouvent sur un rythme résolument moderne où l’action ne le cède en rien à la réflexion.

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Publié par

Date de parution

26 juin 2015

EAN13

9791023404326

Langue

Français

Gilles Vidal Sombres héros Novella CollectionNoire sœur
Le béton est armé. Et vous? Un mur d’Aubervilliers Un jour le lion, tout comme le bœuf, mangera de la paille. Proverbe
Prologue Je m’appelle Antoine Fouget. Je suis né à Carcanpoi x en 1955. Cette année-là, l’Américain Delbert Mann était lauréat du festival de Cannes pour son filmMarti, l’Islandais Halldór Kiljan Laxness obtenait le prix Nobel de littérature, la Caravelle effectuait son premier vo l d’essai à Toulouse, Louison Bobet gagnait son troisième Tour de France, la DS 19 faisait son apparition chez les concessionnaires Citroën, Albert Einstein rendait l’âme, quant à René Coty, il présidait depuis deux ans une Quatrième République déjà à l’agonie. Et pour le reste du monde, Carcanpoix n’existait pas. J’ai été élevé par mon grand-père dès l’âge de six ans après que mes parents périrent dans un terrible accident alors qu ’ils étrennaient la 403 toute neuve qu’ils venaient d’acquérir. Il ne me re ste d’eux que des résurgences confuses, un déchirement cruel d’avoir été séparé de manière brutale de l’amour de ma mère, ainsi qu’un album essentiellement composé de photos noir et blanc de leur mariage où leurs so urires complices respirent le bonheur. « Lorsqu’on naît et on vit à Carcanpoix, on n’a pas besoin de partir, on est déjà parti ! », me disait volontiers mon grand-père, qui, effectivement, n’avait jamais mis les pieds hors de Carcanpoix, nonobstant une virée de trois jours à Paris en juin 1936 – dont il ne parlait jamais – afin de participer en chair et en os aux réjouissances ouvrières générées par le Front Populaire. Or, en quoi la ville de Carcanpoix pouvait-elle se targuer d’un quelconque exotisme ? Ce n’était pas un port – la mer se trouv ait à plus de trois cents kilomètres – et aucune montagne ne flirtait ses abords. Elle était bâtie au milieu d’une plaine ce qu’il y a de plus plate, et sa campagne alentour y était bien ordinaire. C’était une campagne normale, comme il s’en trouve partout. En fait, il n’y aurait pas grand-chose à raconter d e cette enfance à Carcanpoix, car disons que les choses y étaient goupillées de telle manière que la vie n’y souffrait d’aucune contrainte – du m oins selon le jugement que je peux en avoir aujourd’hui, avec le recul. En effet, nous savons tous que le temps a la mervei lleuse faculté d’enjoliver et parfois même de sublimer les plus te rnes, voire les plus éprouvants passages de notre vie. D’ailleurs, il ne me reste plus que des bribes de souvenirs, des images fugaces qui parfois traversent mon esprit. Je me rappelle par exemple que mon grand-père se prenait pour un ours : tous les jours, en plein cœur d’après-midi, à la sortie empâtée de sa sacro-
sainte sieste, il était pris d’une envie furieuse de se gratter le dos à même le tronc d’un arbre >>>
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