199
pages
Français
Ebooks
2019
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2019
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Publié par
Date de parution
12 novembre 2019
Nombre de lectures
38
EAN13
9782819105398
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Léo Charlites se décrit lui-même comme un psychopathe. Il n’a aucune conscience et n’éprouve aucun remords à faire souffrir les filles qui tombent entre ses griffes. Les deux dernières en date : Amanda et Alwina, deux jeunes femmes à l’opposé l’une de l’autre.
Si la première est raisonnable, il en va autrement pour la deuxième qui cache un être passionné sous ses vêtements gothiques. Toutefois, tout ne se passe pas comme prévu pour Léo qui a oublié un détail important : L’amour !
Publié par
Date de parution
12 novembre 2019
Nombre de lectures
38
EAN13
9782819105398
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
Pierrette Lavallée
Raison ou Passion
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tomes 1 à 4
Les Black Devils tome 1 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored Events tome 1
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2019 Les Éditions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Avertissement :
Ce roman est un « DARK ROMANCE » !
Certaines scènes sont donc susceptibles
de heurter la sensibilité des lecteurs.
Il ne s’agit que d’une œuvre fictive et toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait simplement fortuite.
Table des matières
DU MÊME AUTEUR AUX ÉDITIONS SHARON KENA
AVERTISSEMENT :
TABLE DES MATIÈRES
PARTIE 1 - RAISON
PROLOGUE LÉO
CHAPITRE 1 AMANDA
CHAPITRE 2 LÉO
CHAPITRE 3 AMANDA
CHAPITRE 4 LÉO
CHAPITRE 5 AMANDA
CHAPITRE 6 LÉO
CHAPITRE 7 AMANDA
CHAPITRE 8 LÉO
CHAPITRE 9 AMANDA
CHAPITRE 10 LÉO
CHAPITRE 11 AMANDA
CHAPITRE 12 LÉO
CHAPITRE 13 AMANDA
CHAPITRE 14 LÉO
CHAPITRE 15 AMANDA
CHAPITRE 16 LÉO
CHAPITRE 17 AMANDA
CHAPITRE 18 LÉO
CHAPITRE 19 AMANDA
CHAPITRE 20 LÉO
CHAPITRE 21 AMANDA
CHAPITRE 22 LÉO
CHAPITRE 23 AMANDA
CHAPITRE 24 LÉO
CHAPITRE 25 AMANDA
CHAPITRE 26 AMANDA
CHAPITRE 27 LÉO
CHAPITRE 28 LÉO
CHAPITRE 29 AMANDA
CHAPITRE 30 LÉO
ÉPILOGUE ÉTIENNE
PARTIE 2 – PASSION
PROLOGUE LÉO
CHAPITRE 1 ALWINA
CHAPITRE 2 LÉO
CHAPITRE 3 ALWINA
CHAPITRE 4 LÉO
CHAPITRE 5 ALWINA
CHAPITRE 6 LÉO
CHAPITRE 7 ALWINA
CHAPITRE 8 LÉO
CHAPITRE 9 ALWINA
CHAPITRE 10 LÉO
CHAPITRE 11 ALWINA
CHAPITRE 12 LÉO
CHAPITRE 13 ALWINA
CHAPITRE 14 LÉO
CHAPITRE 15 ALWINA
CHAPITRE 16 ALWINA
CHAPITRE 17 LÉO
CHAPITRE 18 ALWINA
CHAPITRE 19 LÉO
CHAPITRE 20 LÉO
CHAPITRE 21 ALWINA
CHAPITRE 22 LÉO
CHAPITRE 23 LÉO
CHAPITRE 24 ALWINA
CHAPITRE 25 LÉO
CHAPITRE 26 LÉO
CHAPITRE 27 ALWINA
CHAPITRE 28 ALWINA
CHAPITRE 29 RODRIGUE
CHAPITRE 30 LÉO
ÉPILOGUE ALWINA
Partie 1 - RAISON
PROLOGUE LÉO
Du plus loin que je m’en souvienne, j’avais toujours eu des problèmes comportementaux : la morsure au bras de Cindy, ma camarade de classe en maternelle alors que nous n’étions âgés que de quatre ans, c’était moi ! Et ça lui avait valu quelques points de suture. À cinq ans, j’avais mis le feu à mon ours en peluche, mais mes parents ayant choisi des jouets conformes aux normes… il ne s’était rien passé d’extraordinaire et, même encore à présent, vingt ans plus tard, j’en éprouvais une petite pointe de déception. À huit ans, j’étais allé en vacances à la ferme chez mes grands-parents et comme papy Jack n’avait pas voulu me donner le chocolat que j’avais réclamé, j’avais kidnappé l’un de ses poussins sur lesquels il veillait lui-même comme une mère poule. Je l’avais si bien planqué que je ne l’avais retrouvé que quelques années plus tard, réduit à l’état de truc dégueulasse tout desséché… et j’en avais ressenti un sentiment de puissance. Si bien qu’à douze ans, j’avais remis ça, mais il me fallait éprouver plus de satisfaction alors j’avais enlevé Brock, le petit bâtard de ma grand-mère. Il avait déjà plus de treize ans, donc logiquement sa vie s’arrêterait bientôt. Je l’avais emmené au fond des bois, puis enchaîné à un arbre, lui entourant la gorge avec un morceau de fil barbelé. Je l’avais longuement regardé se débattre. Le sang s’était mêlé à son pelage blanc un peu jauni en raison de sa vieillesse, puis il m’avait fixé, droit dans les yeux. J’avais vu la vie quitter son regard avec l’impression que ma poitrine se dilatait tellement je me sentais grand, fort… Ce fut la première fois que ma grand-mère pleura à cause de moi, mais pas la dernière, car dès lors, il me fallait ma dose d’adrénaline. Certains la trouvaient dans les sports extrêmes, moi c’était dans la terreur que je lisais dans les prunelles de mes victimes. Mais à dix-sept ans, j’avais déconné grave. La sœur de ma copine du moment s’amusait tout le temps à remuer ses fesses sous mes yeux, à exhiber ses nibards. Bien sûr, ce qui devait arriver… Elle avait joué avec le feu et elle s’était brûlée. Elle avait perdu sa virginité à l’arrière de mon Pickup. Elle, qui croyait avoir trouvé en moi un héros, un futur époux prêt à tout quitter pour elle, s’était retrouvée face à un mec bourré en proie à une libido débordante et en manque sexuellement. Elle n’avait rien compris lorsque je l’avais sodomisée sans aucune préparation.
Une semaine plus tard, mes parents quittèrent la région, honteux et horrifiés par ce que j’avais fait. J’avais été accusé de viol, mais beaucoup de témoignages furent en ma faveur. Tout le monde avait vu la façon dont elle se comportait vis-à-vis de moi, beaucoup de mes potes avaient affirmé qu’elle était consentante lorsqu’elle m’avait accompagné dans la camionnette et même sa sœur avait renchéri en signalant au juge que cette dernière avait des photos de moi sur lesquelles elle se masturbait. J’avais quitté le tribunal avec un blâme. La gamine s’était suicidée, mais je n’en éprouvais aucun remords et, pour cause, je ne me considérais pas comme responsable. Après tout, ce n’était pas moi qui lui avais donné les cachets qu’elle avait avalés.
J’avais été obligé de suivre une thérapie et c’est vrai que depuis quelques années, les pulsions qui m’incitaient à détruire plutôt qu’à construire s’étaient un peu mises en sommeil, même si je savais au fond de moi qu’elles pouvaient ressurgir à la moindre contrariété. En fait, j’avais trouvé un dérivatif à ma folie : le sport, le foot pour être encore plus précis. Alors j’avais intégré une équipe et toute la colère, toutes ces envies de faire mal que je ressentais, je l’évacuais sur le terrain, lors des entraînements. Cette année serait ma dernière à l’université et j’allais bientôt devoir me lancer dans la vie active. Il me restait un an pour former mon successeur au poste de capitaine. Et je l’avais trouvé… mais de toute évidence il y avait un problème et à cause de ce petit con, je sentais que j’étais sur le point de péter un câble.
– Pardon ? grondai-je en fixant mon coach.
– Tu as très bien compris, Léo. Étienne Matracht ne jouera pas les prochains matches s’il ne parvient pas à obtenir sa moyenne dans toutes les matières aux examens du premier semestre…
– Putain, mais c’est totalement ridicule !
– C’est le doyen lui-même qui m’a contacté, je suis pieds et poings liés. Ton pote déconne. De nombreuses photos d’après-match circulent. Le doyen – qui je te le rappelle est son père – l’a vu boire, se droguer, sortir avec des filles…
– Alors quoi ? C’est fini, c’est ça ? rugis-je. Putain, Coach, cette année on a le championnat universitaire. On peut gagner cette fichue coupe, mais sans Matracht, c’est impossible.
– Il n’y a qu’une solution…
– Je suis prêt à tout, Coach, pour être celui qui ramènera la coupe à UCM, lui assurai-je en ajoutant pour moi-même, et encore plus s’il le faut.
– Une nouvelle élève est arrivée cette année en prépa. Elle a un parcours assez atypique, la preuve, tout en étudiant les cours au lycée, elle suivait également ceux de votre cursus, elle est donc tout à fait capable d’aider Matracht à se mettre à niveau.
– C’est une gamine, quel âge a-t-elle ?
– Dix-neuf ans.
– Matracht n’acceptera pas, c’est moi qui vous le dis, Coach.
– C’est le deal du doyen, si son fils consent d’être assisté par la fille, il jouera ; s’il refuse, il restera sur le banc de touche jusqu’à la fin de la saison. Encore faut-il la convaincre, elle !
– Je m’en charge ! Si je dois l’attacher afin qu’elle coopère, je le ferai.
– Petit malin ! s’esclaffa mon entraîneur.
Il se leva de son siège et me tapota l’épaule. Il devait certainement penser que je disais ça sur le coup de la colère, mais j’étais on ne peut plus sérieux. Cette fille me permettrait d’atteindre mes objectifs. De gré… ou de force.
CHAPITRE 1 AMANDA
Comme tous les lundis après-midi, je me trouvais dans la bibliothèque universitaire. Je m’étais installée au fond de la salle, dans un coin où peu d’étudiants s’y rendaient, mais moi, ça me plaisait, car j’appréciais le calme, la tranquillité. Je savais que c’était complètement idiot, mais c’est ici que je me sentais le mieux pour réviser et aussi avancer sur mes exposés. Chez moi, c’était un peu trop agité. Il fallait dire qu’avec deux sœurs âgées de vingt-et-un ans qui avaient une tripotée d’amies qui entraient et sortaient de chez nous comme dans un moulin, pas moyen d’avoir un moment de quiétude.
J’étais plongée si intensément dans mes livres que je ne pris pas tout de suite conscience qu’il régnait un silence inhabituel dans la pièce. Puis un long frisson me fit frémir de la tête aux pieds tandis que je réalisais que je faisais l’objet d’une curiosité intense. Je jetai un coup d’œil par-dessus mes bouquins et c’est alors que je le vis… Léo Cha