Qui voyage ajoute à sa vie: tome 3 - Osez L'Asie II , livre ebook

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Que dire de périple?
Sinon, qu’il représente tout ce que deux potes globetrotteurs peuvent vivre ensemble, pendant un mois, en parfaite symbiose. La transcendance de l’amitié, la curiosité de connaître l’histoire et les gens des lieux qu’ils découvrent ensemble, et les joies de discuter, 24/7, sans tabous ni jugements.
Nous avons fait une autre incursion asiatique précédée d’une visite éclair à Dublin. Nous y avons découvert quelques uns de ses 1000 pubs sympathiques que nous avons visité intentionnellement, le jour de la St- Patrick!
Le récurrent choc de l’Inde dont les couleurs, les odeurs et les gens, demeure une constante fascination pour les occidentaux que nous sommes.
Et la Chine qui laisse une toute autre impression, tout en demeurant intrigante et captivante: De la cité interdite à Beijing, à la frénésie de Shanghai, tous les ingrédients sont réunis pour une agréable découverte.
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Publié par

Date de parution

31 octobre 2022

Nombre de lectures

1

EAN13

9782925316022

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

4 Mo

Qui voyage ajoute à sa vie


Écrit par Sarto Blouin


Tome 3 : Osez l’Asie II


Inde du Sud, Chine, Irlande du Nord



Les Éditions Kampus Inc.,
978-2-925083-89-4
2305 boul. René-Lévesque O Montréal (Québec) H3H1R7 Canada


"Les propos tenus dans cet ouvrage ne reflètent en rien les opinions et les valeurs des Éditions Kampus."



Tableau de bord
itin É raire



Chapitre 1 p. 4
Chapitre 2 p. 5
Chapitre 3 p. 6
Chapitre 4 p. 9
Chapitre 5 p. 10
Chapitre 6 p. 11
Chapitre 7 p. 14
Chapitre 8 p. 15
Chapitre 9 p. 18
Chapitre 10 p. 20
Chapitre 11 p. 22
Chapitre 12 p. 24
Chapitre 13 p. 25
Chapitre 14 p. 26
Chapitre 15 p. 28
Chapitre 16 p. 30
Chapitre 17 p. 32
Chapitre 18 p. 34
Chapitre 19 p. 35
Chapitre 20 p. 38
Chapitre 21 p. 39
Chapitre 22 p. 40
Chapitre 23 p. 43
Chapitre 24 p. 44
Chapitre 25 p. 46
Chapitre 26 p. 48
Chapitre 27 p. 50
Chapitre 28 p. 56
Chapitre 29 p. 57
Chapitre 30 p. 59
Chapitre 31 p. 62
Chapitre 32 p. 64
Chapitre 33 p. 65



4


13 Mars 2006
On s’était dit 14h00 devant chez Jacques. Ouf… 14h02! J’ai dû m’y prendre une semaine à l’avance pour y arriver et, comme tout le monde le sait, ce n’est pas de faire mes bagages qui fut long… En fait, à 13h00, je n’avais pas encore commencé. Mais bon, je voyage léger et la planification mentale était faite en partie, surtout pour l'électronique. Cinq chargeurs, deux vidéos, une caméra, un iPod, un cellulaire et plusieurs adaptateurs.
Bref, à 14h00, on est déjà à notre premier rendez-vous: Canpass. Cette carte, émise après huit scans de reconnaissance d’iris, nous permet de rentrer rapidement au pays. Big Brother de douanes Canada nous a maintenant “fiché” électroniquement.
“Check-in” sur une “borne” virtuelle et délestage des deux sacs à dos au comptoir Air Canada. À 16h00, nous sommes déjà en mode fin de semaine pour le prochain mois! Quelques appels supplémentaires afin de régler quelques détails d’affaires et nous voilà à la porte d’embarquement.
Vaccinés pour aller partout, 283$ de pilules en extra pour contrer malaria (paludisme) et diarrhée, et je suis prêt. Jack ajoute toutes sortes de smarties pour son diabète, sa pression, ses érections et diluer ce qu’il mangera afin de bien “flatuler”, en temps opportun.
Sérieusement, on est très bien équipés pour se défendre contre le H5N1, la grippe aviaire qui fait peur à l’humanité. On commence quand même doucement avec le 25A, le 25C, le 10C et le 10D!
Attention, on a quand même mangé du poulet dans l’avion! L’effet "imovan" nous porte vers Morphée afin d’être en bonne forme à Francfort en Allemagne où nous arrivons le lendemain matin.


Chapitre 1




5


Chapitre 2



14 Mars 2006
Du terminal 1 au terminal 2, après la récupération des sacs, nous repartons vers Dublin en Irlande à 10h55. Arrivés à midi, heure locale, sur Air Lingus . Mon ami Jacques, fier de son dernier bidule, pédo-mesureur, s’est promis de le greffer à sa ceinture afin de compter combien de pas nous ferons durant ce périple!
Dublin
Nous arrivons au centre-ville dans le quartier appelé “Temple bar” après une trentaine de minutes en taxi (pour 20 euros), où il y a un extra pour tout passager après le premier. Notre hôtel- boutique, The Morgan est très tendance, très design, et moderne.
Impressionnés par l’entrée, le bar et le restaurant, nous sommes moins impressionnés par la chambre. Quoique très moderne, la douche est moisie au bas des vitres et le meuble de télévision n’est pas vraiment fonctionnel. Le reste est correct. En marchant sur la rue principale du quartier, aussi appelée “Temple Bar Street” , nous nous arrêtons au célébrissime pub-resto Oliver St-John Gogarty où l’on s’empiffre de cochon et d’Irish Stew . Ce resto est absolument délicieux!
Depuis notre dernier passage ensemble au pays des buveurs de Guinness , ils ont sorti une nouvelle Guinness , servie froide, et un peu moins amère que la Guinness stout classique, mais toujours imbuvable pour moi ! La Guinness draught n’est finalement pas si pire! On alterne donc entre les Ales , les Lagers et les Draught , en “ pint ” évidemment.
À Dublin, il y a un million d'habitants, dont 90% de catholiques. Il y a aussi 1000 pubs, et c’est la capitale de l’Irlande depuis 1922.
Bedons bien ronds, nous décidons de mesurer nos pas et partons vers la Marsch Library et la cathédrale St-Patrick’s ! Vers 18h00, de retour au Morgan. Je termine deux petits livres: Bullshit et le sublime “5- FU” de Pierre Gagnon, un délicieux récit comme “j’aimerais écrire”, d’un cancéreux qui raconte ses traitements de chimio au 5-FU avec un humour décapant.





6


15 mars 2006
À 8h00 nous sommes debout et à 9h00 nous sommes déjà en train de nous délecter d’un venti de chez Starbucks .
La grande rue piétonne et donc très commerciale de ce côté-ci de la Liffey (rivière) est Grafton Street . Nous y déambulons en cherchant le disque de Gemma Hayes, starlette locale en voie de devenir internationale. C’est très bon. Nous sommes aussi à la recherche d’un cordonnier pour coudre la pastille “velcro” sur mon sac à dos pour tenir mon walkie-talkie. On en profite pour faire un peu de magasinage et de lèche-vitrine! Nous nous arrêtons brièvement dans un cybercafé et nous accordons une interview pendant une session photo, avec une mannequin.
Nous traversons le superbe St-Stephen park avant de revenir vers le collège Trinity pour une visite guidée. Jacques commence sa série de photos de portes typiques, en bois, peintes de façon très colorée. En 1592, fondé par Élisabeth première, fierté de la ville, les étudiants Wilde, Samuel Beckett et Stocker hantent encore les cours du collège!
Avant de visiter Trinity College , nous avions dîné dans une superbe et ancienne banque transformée en pub! Saumon grillé et fumé et saucisses accompagnées de choux pour nous donner des forces afin de marcher dans cette température humide et froide, sous un ciel gris nous arrosant régulièrement d’un petit crachin de bruine pour nous garder bien transis. Un ancien diplômé de philosophie et de physique nous sert de guide sur l’histoire du Trinity College moyennant 2,5 euros par personne. Il a le fort accent habituel et connaît bien son collège.
The long room
Dessinée par Thomas Burgh et complétée en 1732, cette bibliothèque contient plus de 200 000 des plus anciens livres et manuscrits, dont le célèbre livre de Kells . Situé dans l’enceinte du Trinity College, c’est très impressionnant. À l’intérieur se trouve un exemplaire de chaque ouvrage paru dans les îles britanniques depuis 1801.
Le livre de Kells, ce foutu et vénéré livre, est l’une des œuvres mythiques qui définit la relation entre l’Homme et son créateur. Hummm… Je ne soulèverai pas ici mes relents d’athée afin de réserver l’ire des lecteurs croyants pour de meilleures croisades!
Quoiqu’il en soit, ce précieux et seul exemplaire est tout à fait étonnant dans sa conception et sa valeur historique. Heureusement en basse saison, on peut se coller le nez littéralement sur la vitre blindée par Chubb pour examiner à souhait le précieux volume contenant des extraits de la Bible. Conçues autour de l’an 800, les reliures en peau de veau (il en aurait fallu environ 165!), et la calligraphie, ont résisté au temps! Trésor celte unique, il est dans une salle bétonnée au sous-sol appelée "Treasury room” . Des pierres ont servi pour l’extraction des encres de couleur: l’azurite, la malachite…etc. Nous passons par des salles offrant d' immenses agrandissements de pages du livre, pour en apprécier les détails, avant de voir le vrai book of Kells.


Chapitre 3




7


On devient habitués au tarif étudiant! Jack pousse l’audace de dire à la fille qu’il étudie à Trinity College! Foreign students indeed!
L’autobus deux étages est l’une des meilleures façons de se déplacer à Dublin. On embarque et débarque où l’on veut sur une période maximum de 24 heures.
Après le Trinity et le Long Room , nous sautons dans le bus pour débarquer à la Brasserie Guinness où ils produisent 2,5 millions de bouteilles par jour, vendu dans 150 pays. Ils sont capables d’en produire 4 millions! Guinness est le plus gros employeur de Dublin. Ils achètent 100 000 tonnes d’orge par année!
Nous sommes aussi allés au formidable musée interactif, de la plus célèbre des brasseries, installé dans un ancien entrepôt de houblon. La bâtisse couvre quatre étages, rythmée par les machines, des expositions, des films et des cascades d’eau pure, celle des montagnes de Wicklow, à la genèse du goût de la Guinness, semble-t-il..
Le laboratoire, au quatrième, nous permet de déguster un peu, mais la visite culmine au septième étage dans une magnifique salle ronde et toute vitrée appelée: “Gravity Bar” où une pinte de Guinness nous est offerte.
C’est une visite somme toute extrêmement intéressante et d’un marketing redoutablement efficace! Après avoir visionné les meilleurs commerciaux et l’évolution des bouteilles et de la marque, on termine dans une très grande boutique où l’on se prend presque à vouloir acheter un t-shirt, une casquette, ou, pour les plus raffinés, de la moutarde à la bière Guinness et du chocolat à la bière Guinness! Bien entendu, nous résistons à ce dosage excessif de bidules à vendre! Comme je soulignais à Jacques il y a quelques jours: “Qui dans le monde voudra payer 169 euros pour s’acheter une rob

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